Synopsis- ORTF - Ils ont inventé la télévision L'ORTF, c'est une saga qui a duré dix ans : de 1964 à 1974. Dix années pendant lesquelles une poignée de femmes et d'hommes vont inventer et vivre la grande aventure de la télévision. Prochaines diffusions - ORTF - Ils ont inventé la télévision Mardi 09 Novembre - 01h15. Offre Canal+. Le film à succÚs House of Gucci vous attend dÚs

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"L'homme en noir" est l'invitĂ© exceptionnel de aujourd'hui. Coup d'envoi de notre "journĂ©e spĂ©ciale Thierry Ardisson" sur ! Un an et demi aprĂšs son dĂ©part de C8, l'ex-animateur de "Salut les terriens !" est de retour dĂšs ce soir sur France 3 avec un grand documentaire inĂ©dit sur l'histoire de l'ORTF, l'office de radiodiffusion-tĂ©lĂ©vision française, ancĂȘtre de France TĂ©lĂ©visions. Le deuxiĂšme volet de "ORTF, ils ont inventĂ© la tĂ©lĂ©" sera pour sa part diffusĂ© vendredi 30 octobre. À lire aussi Interview Florence Fayard Banijay "'Les cinquante' W9 ? C'est la nouvelle gĂ©nĂ©ration... Interview Tristan Jurgensen Fun Radio/RTL2 "Pour ĂȘtre performant, il faut une grille... Interview Jacques Vendroux Europe 1 "J'ai envie de prouver Ă  Radio France qu'ils ont... Interview Gilles Favard "J'ai reçu une proposition pour rejoindre 'TPMP'" Dans ce film de passionnĂ©, celui qui se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un "enfant de l'ORTF" s'attachera Ă  montrer le gĂ©nie crĂ©atif de ceux qui ont inventĂ© la tĂ©lĂ©vision de service public entre 1964 et 1974, de Pierre Sabbagh Ă  Guy Lux, en passant par Denise Glaser, Pierre Tchernia, Jacques Martin, Maritie et Gilbert Carpentier, Michel Drucker, Jean-Christophe Averty ou encore Pierre Bellemare. Propos recueillis par Benjamin Meffre. Ce documentaire sur l'ORTF s'ouvre sur le sentiment de "mĂ©lancolie" gĂ©nĂ©rĂ© par sa disparition. Ce sentiment vous animait-il lorsque vous avez dĂ©cidĂ© de crĂ©er ce documentaire pour France 3 ? Thierry Ardisson Non. J'ai proposĂ© Ă  Delphine Ernotte de faire ce documentaire il y a prĂšs d'un an, en collaboration avec le producteur Philippe Thuillier et l'INA. Pourquoi ? Parce qu'on dit toujours, et Ă  juste titre d'ailleurs, que l'ORTF a vĂ©cu sous le contrĂŽle du pouvoir politique, notamment gaulliste. Mais cet arbre, indĂ©niable, cache selon moi une immense forĂȘt celle de l'extraordinaire crĂ©ativitĂ© de l'ORTF et des personnalitĂ©s qui l'ont fait vivre. Ces pionniers ont tout simplement inventĂ© la tĂ©lĂ©vision moderne, et particuliĂšrement une tĂ©lĂ©vision de service public qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque "l'Ă©cole du peuple". Ce n'Ă©tait pas du tout une tĂ©lĂ©vision ringarde. Je me considĂšre d'ailleurs comme un vĂ©ritable "enfant de l'ORTF". Quand j'Ă©tais jeune, j'habitais en province, dans une famille qui n'avait pas beaucoup d'argent, et je m'ennuyais ferme. L'ORTF a Ă©tĂ© ma fenĂȘtre sur le monde, mon universitĂ©. Je pense d'ailleurs que cette tĂ©lĂ©vision a inconsciemment beaucoup influencĂ© ma crĂ©ativitĂ© lorsque j'ai dĂ©barquĂ© dans ce milieu Ă  35 ans, 20 ans plus tard. Pour vous, l'ORTF, c'est la "tĂ©lĂ©vision des pionniers". Comment expliquez-vous une telle crĂ©ativitĂ© dans une tĂ©lĂ©vision pourtant d'Etat ? Tout simplement parce qu'il n'existait pas d'autre enjeu Ă  l'Ă©poque que celui de la qualitĂ©. Il n'y avait pas de vĂ©ritable mesure d'audience ni de publicitĂ©. Les gens de l'ORTF Ă©taient lĂ  pour faire les choses qui leur plaisaient et ils disposaient des moyens nĂ©cessaires pour le faire. Est-ce qu'on peut dire que l'ORTF a tout créé en tĂ©lĂ©vision et qu'on a ensuite fait que dĂ©cliner ?Non, je n'irais quand mĂȘme pas jusque-lĂ . Il y a eu des bonnes idĂ©es aussi aprĂšs rires ! Et il ne faut d'ailleurs surtout pas dire ça sinon la tĂ©lĂ© publique d'aujourd'hui va encore davantage remaker ce qui se faisait avant. Quand on voit dĂ©jĂ  "Le grand Ă©chiquier", "Surprise sur prise", "Les enfants de la tĂ©lĂ©", pas besoin d'en rajouter rires ! Ce que je veux simplement dire, c'est qu'il faut faire confiance aux talents et s'inspirer de cette crĂ©ativitĂ© de l'ORTF ! En tĂ©lĂ©vision, davantage que dans le cinĂ©ma, les risques sont limitĂ©s. Si une Ă©mission ne marche pas, on peut la faire Ă©voluer d'une semaine sur l'autre ou mĂȘme la supprimer au bout de quelques semaines. On est peinard ! Ils ont dit "Guy Lux Ă©tait le John De Mol de l'Ă©poque" Thierry Ardisson Lequel de ces pionniers de l'ORTF Ă©tait selon vous le plus brillant Pierre Sabbagh, Jean-Christophe Averty, Pierre Desgraupes, Jacques Martin ?En termes de direction, Pierre Sabbagh incontestablement. Il a pratiquement tout inventĂ©. Je ne citerais que le "20 Heures" pour donner la mesure du personnage. En termes de crĂ©ation, j'ai trois chouchoux. Jean-Christophe Averty, qui est le seul vidĂ©aste français. Il a Ă©tĂ© le premier Ă  faire de la tĂ©lĂ©vision qui n'Ă©tait pas de la radio filmĂ©e. En s'inspirant du gĂ©nie amĂ©ricain de la comĂ©die musicale, Busby Berkeley, il a inventĂ© une nouvelle Ă©criture tĂ©lĂ©visuelle, faite de gĂ©omĂ©trie et de couleurs, le tout sur des bĂ©canes du Moyen-Age. Averty, c'est pour moi un gĂ©nie inĂ©galĂ© ! Je vĂ©nĂšre aussi Daisy de Galard, la crĂ©atrice de "Dim Dam, Dom". C'Ă©tait une femme incroyable. Son Ă©mission Ă©tait un magazine fĂ©minin qui donnait chaque semaine des camĂ©ras Ă  des rĂ©alisateurs de cinĂ©ma ramenant des sujets incroyables. Ele Ă©tait prĂ©sentĂ©e par des stars comme Catherine Deneuve par exemple. Mon troisiĂšme modĂšle est Denise Glaser. Celle qui a inventĂ© l'interview-confession Ă  la tĂ©lĂ©vision... Oui, elle voulait ĂȘtre psychanalyste et Ă©tait devenue animatrice d'une Ă©mission formidable baptisĂ©e "Discorama". Une fois, elle recevait Serge Gainsbourg. Elle le regarde et lui lance "Ca ne va pas, vous, en ce moment...". MĂȘme moi, je n'aurais jamais osĂ© rires ! Dans votre doc, vous saluez aussi Guy Lux, qui Ă©tait selon vous le "John De Mol de l'Ă©poque du nom du cĂ©lĂšbre crĂ©ateur de "Big Brother" et "The Voice", ndlr. Pourquoi ?Parce que contrairement Ă  l'image un peu plouc que les gens ont gardĂ©e de lui, Guy Lux a inventĂ© un nombre incalculable de concepts tĂ©lĂ© ! C'est lui qui a créé notamment le TiercĂ©, "Le palmarĂšs des chansons", ancĂȘtre de nos tĂ©lĂ©crochets, le premier jeu autour des couples qui donnera "Les Z'amours"... Il a aussi Ă©normĂ©ment dĂ©veloppĂ© l'intĂ©ractivitĂ© avec le public, Ă  une Ă©poque oĂč les rĂ©seaux sociaux n'existaient pas. Par exemple, pour sauver une apprentie chanteuse de l'une de ses Ă©missions, il avait demandĂ© aux habitants d'Angers de montrer leur soutien en allumant en direct la lumiĂšre. Il avait Ă  cĂŽtĂ© de lui un compteur pour mesurer en direct la consommation d'Ă©lectricitĂ© de la ville ! Aujourd'hui, on Ă©teindrait plutĂŽt la lumiĂšre rires. Tout cela pour dire qu'Ă  l'Ă©poque, les mecs Ă©taient complĂštement barrĂ©s et fourmillaient d'idĂ©es ! Il y a quand mĂȘme eu des mauvaises idĂ©es ? Oui, bien sĂ»r. Deux particuliĂšrement "Les Shadoks", auxquels personne n'a rien compris. Et une autre, pire, de Pierre Sabbagh, qui a voulu supprimer les cĂ©lĂšbres speakerines pour les remplacer par une chenille en peluche ! A part cela, il n'y a pas trop eu d'erreurs. Il y avait surtout d'immenses personnalitĂ©s, souvent rebelles. Je pense Ă  Georges de Caunes, le pĂšre d'Antoine, qui s'Ă©tait fait virer de l'ORTF pour une publicitĂ© et qui est parti vivre comme un Robinson dans les Ăźles Marquises pendant plusieurs mois. Un seul visage de cette pĂ©riode a survĂ©cu Michel Drucker. Il avait une vingtaine d'annĂ©es au moment de la crĂ©ation de l'ORTF. On disait alors de lui que c'Ă©tait "un petit LĂ©on Zitrone qui ira loin". On ne s'Ă©tait pas trompĂ© ?Non, Michel n'a jamais brillĂ© par son impertinence mais il a fait le parcours, comme on dit. Son ambition depuis le dĂ©part Ă©tait de durer. Pas forcĂ©ment de faire des choses extraordinaires, durer. Il a parfaitement atteint son objectif et, cerise sur le gĂąteau, il a aussi fait des choses extraordinaires ! Personnellement, je pense malgrĂ© tout qu'il faut ĂȘtre capable de ne pas obligatoirement durer. Il y a un an, j'ai dit Ă  Vincent BollorĂ© d'aller se faire voir. Je prenais le risque de ne pas retrouver de boulot. Je n'en ai d'ailleurs pas vraiment retrouvĂ© aujourd'hui... Il faut prendre des risques dans la vie. Durer pour durer, ça ne sert pas Ă  grand chose. J'aurais pu continuer de faire "Tout le monde en parle" pendant encore 10 ans si j'avais acceptĂ©, comme Carolis Patrick de Carolis, ancien patron de France TĂ©lĂ©visions, ndlr l'exigeait, d'abandonner "93 Faubourg Saint-HonorĂ©" son autre Ă©mission sur Paris PremiĂšre, ndlr. Je suis allĂ© sur Canal inventer "Les Terriens". A l'Ă©poque de l'ORTF, la tĂ©lĂ©vision se veut le "miroir de la sociĂ©tĂ©", et donc de sa nombreuse jeunesse - 1 Français sur 5 a moins de 25 ans -. La tĂ©lĂ© devient le mĂ©dia des baby boomers, notamment grĂące Ă  la musique... Oui, il y avait d'abord l'Ă©mission de variĂ©tĂ©s "Age tendre et tĂȘte de bois", prĂ©sentĂ©e par Albert Raisner. On y voyait des prestations de stars naissantes de l'Ă©poque, françaises ou internationales. Il a quand mĂȘme reçu les Beach Boys ! Et fait original aujourd'hui, le public en plateau dansait souvent sur scĂšne avec les artistes. Il y avait aussi "Le petit conservatoire de la chanson" de Mireille, une sorte de "Star Academy" homemade par laquelle sont passĂ©s des artistes comme Françoise Hardy, Julien Clerc, Pascal Sevran ou encore Alice Dona. On avait aussi "Bienvenue", le premier talk-show musical créé par Guy BĂ©art, qui a notamment inventĂ© les rencontres incongrues entre artistes, comme Johnny Hallyday avec Karajan. "Le grand Ă©chiquier" s'en inspirera par la suite, et moi aussi pour mes Ă©missions. Dans "Tout le monde en parle", j'ai quand mĂȘme fait se rencontrer Marilyn Manson et MaĂźtre Capello... Vous soulignez Ă  plusieurs reprises dans votre doc que la tĂ©lĂ©vision offrait souvent une place subalterne aux femmes. La tĂ©lĂ© de l'ORTF Ă©tait-elle une tĂ©lĂ© macho ? Oui, elle Ă©tait macho comme la sociĂ©tĂ© de l'Ă©poque l'Ă©tait. C'Ă©tait en effet l'Ă©poque des speakerines comme Jacqueline Joubert, Catherine Langeais, Jacqueline Huet, Denise Fabre ou Evelyne DhĂ©liat, encore Ă  TF1 aujourd'hui et qui a commencĂ© Ă  l'ORTF. Mais on ne peut pas rĂ©sumer l'ORTF aux speakerines. Vous aviez aussi des animatrices et productrices influentes et respectĂ©es, comme Denise Glaser, Daisy de Galard, Eliane Victor, Maritie Carpentier ou MichĂšle Arnaud qui a dĂ©couvert Michel Drucker. Il n'y avait pas que des mecs Ă  la tĂ©lĂ©, ce serait faux de dire cela. L'ORTF, c'est aussi la vĂ©ritable naissance de la politique Ă  la tĂ©lĂ©vision, avec la premiĂšre campagne pour l'Ă©lection du chef de l'Etat au suffrage universel direct, le premier dĂ©bat d'entre-deux-tours... En quoi cela a-t-il affectĂ© notre dĂ©mocratie ?Cela a changĂ© le rapport entre le prĂ©sident de la RĂ©publique et les Français. De Gaulle s'est rapidement aperçu qu'il Ă©tait trĂšs mauvais en tĂ©lĂ© et a travaillĂ© dur pour s'amĂ©liorer. Il est devenu, lui l'homme de radio du 18 juin, une star de la tĂ©lĂ© ! Par la suite , il a privilĂ©giĂ© ce moyen de communication. Ça a Ă©tĂ© une rĂ©volution. Le prĂ©sident de la RĂ©publique venait parler plusieurs fois par an au peuple dans le poste de tĂ©lĂ©. L'ORTF a ensuite inventĂ© les dĂ©bats politiques Ă  la tĂ©lĂ©vision que nous connaissons encore aujourd'hui. Ils ont dit "La tĂ©lĂ©vision Ă©tait peut-ĂȘtre plus cultivĂ©e Ă  l'Ă©poque" Thierry Ardisson Vous Ă©voquez aussi dans votre documentaire la rĂ©union quotidienne du SLI, le Service de liaison interministĂ©riel pour l'Information. Pouvez-vous nous raconter de quoi il s'agit ? C'Ă©tait une rĂ©union quotidienne entre les cadres de l'Information de l'ORTF et ceux du ministĂšre de l'Information. Si vous voulez, c'Ă©tait le bureau de contrĂŽle des programmes d'information de l'ORTF par le gouvernement. Il ne faut Ă©videmment pas nier cet aspect-lĂ  de l'ORTF. Mais il ne faut pas se leurrer non plus. La pression politique sur l'information existe toujours. Elle est simplement plus feutrĂ©e, plus discrĂšte... L'ORTF ne faisait pas qu'informer et divertir, elle voulait aussi cultiver les Français avec des Ă©missions comme "Au théùtre ce soir" ou "Lectures pour tous". Cette mission Ă©tait-elle mieux assurĂ©e Ă  l'Ă©poque qu'aujourd'hui ? Je pense que oui. Il y a bien sĂ»r encore aujourd'hui "La grande librairie" de François Busnel sur France 5, ndlr, qui est une trĂšs bonne Ă©mission. Mais il n'y a plus comme Ă  l'Ă©poque cette starification des livres et des Ă©crivains. Elle a durĂ© selon moi jusqu'aux Ă©missions de Bernard Pivot. La tĂ©lĂ©vision Ă©tait peut-ĂȘtre plus cultivĂ©e Ă  l'Ă©poque... L'ORTF n'a durĂ© que 10 ans et reste pourtant une rĂ©fĂ©rence tĂ©lĂ©visuelle permanente, en bien comme en mal. Comment expliquez-vous que cette courte pĂ©riode ait autant marquĂ© les esprits ?L'ORTF a Ă©tĂ© supprimĂ© car il Ă©tait devenu ingĂ©rable, d'une lourdeur incroyable, avec des syndicats trĂšs puissants et trĂšs vindicatifs. A peine Ă©lu en 1974, ValĂ©ry Giscard D'Estaing a dĂ©cidĂ© de le flinguer. En soi, si la philosophie de l'ORTF avait survĂ©cu Ă  sa disparition, cela n'aurait pas Ă©tĂ© grave. Le problĂšme, c'est que cela n'a pas Ă©tĂ© le cas et que les contenus se sont par la suite appauvris progressivement. Quels programmes ont innovĂ© ces derniĂšres annĂ©es sur le service public selon vous ? Les miens mais pas qu'eux rires. Jean-Luc Delarue a fait de trĂšs bonnes Ă©missions innovantes. FrĂ©dĂ©ric Lopez aussi. Laurent Ruquier avec "On a tout essayĂ©", en access tous les jours pendant 10 ans, a aussi tirĂ© les choses vers le haut. Avez-vous regardĂ© "On est en direct", sa nouvelle Ă©mission dans la case de "Tout le monde en parle" ? Je ne l'ai pas vue rires. MĂȘme quand c'Ă©tait moi qui Ă©tait Ă  l'antenne, je ne regardais pas ! Guy Lux, Salvatore Adamo et Jean Bardin en 1966
DVDBluray. ORTF : ils ont inventĂ© la tĂ©lĂ©vision : Une nouvelle Ăšre, Documentaire ( multimĂ©dia) de 2h19min de 2020. A partir de 1968, l'ORTF va vivre sa rĂ©volution culturelle mais aussi de grandes Ă©volutions techniques. De nouvelles Ă©missions populaires font leur apparition. ï»żĂ€ travers un documentaire en deux parties racontĂ© par Thierry Ardisson, France 3 remonte Ă  l’époque de l’ORTF, ancĂȘtre de l’actuelle tĂ©lĂ©vision publique. Un Ăąge d’or incarnĂ© par des Ă©missions inscrites dans la mĂ©moire collective, et des figures lĂ©gendaires telles que Pi erre Tchernia, Pierre Bellemare, LĂ©on Zitrone, Michel Drucker, Jacques Martin et bien d’autres. Production Documentaire 2 x 135 min - 2020 Narration Thierry Ardisson Auteur Philippe Thuillier RĂ©alisation Matthieu Jaubert Production ADLTV, Ardisson & LumiĂšres et INA
ORTF: ils ont inventĂ© la tĂ©lĂ©vision T. L'ORTF, Office de Radiodiffusion-TĂ©lĂ©vision Française, est fondĂ© en 1964. Pendant dix ans, cet Ă©tablissement public va contrĂŽler et gĂ©rer la radio et la tĂ©lĂ©vision française. MĂȘme si le Gouvernement surveille ce qui est produit et diffusĂ©, de nombreuses Ă©missions, devenues mythiques voient
SynopsisBande-annonceCastingAnnée de production 2020Genre Documentaire - Société Durée 80 min. Synopsis L'ORTF, c'est une saga qui a duré dix ans de 1964 à 1974. Dix années pendant lesquelles une poignée de femmes et d'hommes vont inventer et vivre la grande aventure de la télévision. L'Office de radiodiffusion-télévision française ORTF a été imaginé, désiré, contrÎlé par le général de Gaulle et articulé par son ministre de l'Information, Alain Peyrefitte. Son histoire est un véritable feuilleton à rebondissements qui se joue entre chansons, scandales, intrigues politiques et émissions devenues mythiques Intervilles», La piste aux étoiles», Au Théùtre ce soir», Cinq colonnes à la Une», Le palmarÚs des chansons», Le Petit Conservatoire de Mireille», La caméra Invisible» Bande-annonce Vous regardez ORTF - Ils ont inventé la télévision. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Casting de ORTF - Ils ont inventé la télévision Réalisateur
EnMai 68, la tĂ©lĂ©vision est conspuĂ©e par les manifestants, qui voient dans l'ORTF un instrument du gouvernement pour diriger le peuple. Dans "Culture-MĂ©dia", Philippe Thuillier prĂ©sente 
PubliĂ© le 01/10/2020 Ă  1140, Mis Ă  jour le 01/10/2020 Ă  2007 L’animateur a coproduit et prĂȘtĂ© sa voix au documentaire relatant les dix ans de vie de la chaĂźne créée en 1964. Vincent BollorĂ© dĂ©truit une certaine idĂ©e de la tĂ©lĂ©vision. Une conception qui remonte Ă  l’ORTF. À l’époque, l’ambition du petit Ă©cran Ă©tait d’élever les gens. Aujourd’hui, on laisse s’installer une tĂ©lĂ©vision bas de gamme.» Il y a un peu plus d’un an, au moment de claquer la porte de C8, Thierry Ardisson ne cachait pas sa dĂ©ception de voir disparaĂźtre une Ă©mission de qualité». Se dĂ©crivant non pas comme un Enfant de la tĂ©lé» mais comme un Enfant de l’ORTF», l’animateur et producteur nostalgique a dĂ©cidĂ© de rendre hommage Ă  ce qu’il appelle une tĂ©lĂ©vision qui entretenait l’art d’ĂȘtre français».À lire aussiThierry Ardisson Vincent BollorĂ© dĂ©truit une certaine idĂ©e de la tĂ©lĂ©vision»Ainsi, vendredis 23 et 30 octobre, France 3 diffusera Ă  21h05 ORTF, ils ont inventĂ© la tĂ©lĂ©. Écrit par Philippe Thuillier et coproduit par ADLTV, Ardisson & LumiĂšres et l’INA, le documentaire, racontĂ© par l’homme en noir, reviendra sur les dix annĂ©es de vie de la chaĂźne qui a vu naĂźtre bon nombre d’animateurs, de journalistes et d’émissions cultes et vu passer une flopĂ©e de vedettes de l’époque. L’occasion de rĂ©entendre Annie Cordy, Sacha Distel, Johnny Hallyday, de revoir les premiers pas de Michel Drucker Ă  l’ñge de 22 ans, le premier passage tĂ©lĂ©visuel de Christophe avec Aline, celui de Thierry Le Luron, encore les adieux de Jacques Brel sur la scĂšne du PalmarĂšs des chansons» prĂ©sentĂ©e par Guy Lux...À lire aussiThierry Ardisson Faire de la tĂ©lĂ©vision publique l’école du peuple? C’est possible et nĂ©cessaire!»Absent de l’antenne depuis l’arrĂȘt des Terriens du samedi», Thierry Ardisson n’a dĂ©cidĂ©ment pas dit son dernier mot. Je produis pour les gens qui me payent. Maintenant, mon souhait est de revenir Ă©videmment parce que la conception du service public, c’est ma conception de la tĂ©lĂ©vision. [...] La plus grande libertĂ© que j’ai eue c’est sur le service public. Quand je faisais “Tout le monde en parle”, on invitait qui on voulait et on racontait ce qu’on voulait», se souvenait-il en juin dernier dans ComplĂ©ment d’enquĂȘte». Reste Ă  savoir s’il a tournĂ© la page de l’animation. Rien n’est moins sĂ»r.» Suivez toutes les infos de TV Magazine sur Facebook et Twitter.
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