Chaqueannée, 2 à 6 millions de personnes sont touchées par la grippe. Parce que moins d’une personne sur deux se fait vacciner, l’Assurance Maladie déploie un large dispositifDes mots pour les maux La grippe saisonnière est aussi appelée influenza. On parle aussi de grippe épidémique ou de grippe commune. La grippe pandémique est une épidémie intense au niveau mondial. La grippe aviaire est une grippe qui est provoquée par un virus qui touche les oiseaux, les poulets et les canards contre lequel les humains ne sont généralement pas protégés. La grippe ne doit pas être banalisée et elle est différente du rhume ou du coup de froid. Qu'est-ce que la grippe saisonnière ? La grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus respiratoire. Elle est très contagieuse et survient donc au cours d’épidémies » qui touchent un grand nombre de personnes chaque hiver en France et dans l’hémisphère nord. Elle peut durer jusqu’au printemps et peut parfois co-exister en janvier, février avec une épidémie de gastro-entérite. Souvent considérée comme bénigne, la grippe peut cependant entraîner des complications graves chez les personnes fragiles et certaines populations à d’une infection, les virus de la grippe vont contaminer le malade par voie respiratoire. Inhalés avec l’air infecté, les virus vont se déposer sur les cellules qui tapissent la surface des voies respiratoires la gorge et les bronches. Grâce à certaines protéines qui sont à leur surface hémaglutinine » et neuraminidase », les virus vont pouvoir se fixer sur ces cellules puis les pénétrer. Une fois à l’intérieur de la cellule respiratoire, le virus va détourner les capacités de synthèse de cette cellule pour que celle-ci se mette à fabriquer en les dupliquant tous les composants nécessaires à la fabrication de plusieurs virus de la grippe. Une fois assemblés, ces nouveaux virus vont faire exploser la cellule, se répandre dans les voies respiratoires et coloniser d’autres cellules. Les conséquences de l’infection de la grippe résultent de ce cycle la destruction des cellules respiratoires met à nu les tissus de la gorge et des bronches et provoque des rhinites, des angines, des pharyngites et des bronchites qui peuvent ensuite se surinfecter par des bactéries. Qu’est-ce qu’une épidémie de grippe ? On parle d’épidémie » de grippe lorsque le nombre de malades infectés dépasse un seuil défini par les organismes internationaux de surveillance de la grippe. Il s’agit donc d’un grand nombre de malades et celui-ci varie en fonction des le nombre des malades infectés est encore plus important et que la maladie se propage rapidement dans plusieurs régions du monde, on parle alors d’une pandémie ». Cela se produit lorsqu’une nouvelle souche du virus de la grippe apparaît, le plus souvent suite à la combinaison d’un virus grippal humain avec un virus grippal effet, la particularité du virus de la grippe est qu’il change chaque année les médecins disent qu’il mute » en se mélangeant avec des virus grippaux d’origine animale, le virus modifie les protéines qui sont exprimées à sa surface hémaglutinine » et neuraminidase », ce qui fait qu’il n’est pas, ou très mal, reconnu par les systèmes de défense de l’organisme anticorps et globules blancs. En cas de changement mineur, c’est une épidémie plus où moins forte. En cas de changement majeur, c’est une pandémie avec des risques très sérieux. Pourquoi s’agit-il d’un virus si particulier ? Le virus de la grippe appartient à la famille des virus influenza ». Il en existe trois types », comprenant chacun plusieurs souches » type A, B ou C, qui évoluent d’une année sur l’autre, en fonction des croisements du virus humain avec les virus virus des groupes A et B ont une structure proche et sont recouverts de protéines de surface appelées hémaglutinines H et neuraminidases N qui permettent de les identifier simplement. Les virus de type A sont classés selon leurs protéines de surface ex. H1N1, H3N2….Le type A est le plus dangereux car il peut se modifier de façon importante. Il engendre des épidémies et, trois ou quatre fois par siècle, une pandémie. Le type B est le plus fréquent. Il est responsable d’épidémies. Le type C est moins agressif et n’est pas source d’ virus de la grippe survivent plus longtemps à l’extérieur de l’organisme lorsque les températures chutent, c’est la raison pour laquelle les épidémies saisonnières surviennent en hiver dans les climats tempérés.?L’agressivité du virus de la grippe est essentiellement lié à ses changements constants du matériel génétique contenu dans le noyau qui font que l’aspect antigénique du virus change et que les défenses immunitaires de l’organisme ne sont pas préparées, même si la personne concernée a fait la grippe l’année précédente. C’est pourquoi la composition des vaccins change chaque année pour être adaptée au virus circulant et être efficace. Quelle est la différence entre grippe saisonnière et grippe aviaire ? Des virus grippaux de type A, différents de ceux de l’homme, sont retrouvés en permanence chez différentes espèces animales, et notamment chez les porcs, les chevaux et les oiseaux. Ces virus entrent donc régulièrement en contact avec les virus humains et peuvent se mélanger avec eux s’ils infectent la même cellule échanges de fractions d’ADN ou gènes », ce qui induit des changements d’aspect et de fonctionnement chez les virus humains. Les réservoirs animaux jouent un rôle important dans l’apparition de nouveaux types de virus chez l’homme. C’est pourquoi les pandémies de grippe prennent souvent naissance en Extrême-Orient, où la population très dense vit en contact étroit avec les animaux et, en particulier, les poulets et les canards qui sont vendus vivants sur les oiseaux servent donc de réservoir » à tous les sous-types de virus A. Chez les oiseaux, les virus se multiplient principalement dans les intestins d’où l’excrétion de grandes quantités de virus dans les fientes et dans l’appareil respiratoire, notamment chez les volailles. Chez les porcs et les chevaux, le virus se multiplie au niveau respiratoire et provoque une maladie respiratoire similaire à celle de l’ grippe aviaire se caractérise chez les volailles par l’apparition brutale d’une maladie grave dont le taux de mortalité peut avoisiner les 100 % en 48 heures. Le virus ne se contente pas d’affecter le seul système respiratoire et digestif, comme pour la forme bénigne il envahit aussi de nombreux autres organes et tissus, et peut provoquer des hémorragies internes massives. La transmission entre poulets est très importante, d’où les mesures drastiques d’ de la grippe du poulet », survenue à Hong-Kong en 1997, a montré que, en cas de contact étroit entre l’homme et les volailles vivantes sur des marchés, des virus aviaires pouvaient directement infecter les hommes inhalation de poussière de fiente de poulet infecté et provoquer des grippes sévères durant cette épidémie, 18 personnes ont été contaminées et 6 en sont mortes, mais il n’y a pas eu de transmission interhumaine de ces virus car ce virus ne disposait pas les aptitudes nécessaires pour passer d’un humain à un autre. En mars 2009, une nouvelle souche de virus grippal AH1N12009 est apparue au Mexique et se propage rapidement dans le monde. Elle est causée par un virus AH1N1 issu d’un réassortiment inédit entre des virus d’origine porcine, aviaire et humaine, ce qui explique la forte susceptibilité de la population à ce nouveau variant. En France métropolitaine, entre 13 et 24 % de la population a été infectée contre habituellement 3 à 8 % pour la grippe la crainte principale des spécialistes de la grippe est qu’un homme infecté par un virus humain de la grippe soit également contaminé par un virus aviaire avec le risque que ces 2 virus se mélangent et donnent un virus hybride très pathogène pour l’homme et capable d’une transmission interhumaine aisée, il serait alors à même de déclencher une pandémie gravissime. Comment attrape-t-on la grippe commune ? Quelle que soit la souche du virus de la grippe en circulation, la transmission entre les humains interhumaine » se fait essentiellement par voie aérienne une personne contaminée projette des gouttelettes de salive dans l’air ambiant, en parlant, en toussant ou en éternuant jusqu’à plus d’un mètre de distance ! et ces virus peuvent être inhalés par d’autres personnes, présentes dans la même pièce, qui seront contaminées à leur tour. Après la contamination par le virus de la grippe, la maladie se déclare dans les 48 heures en moyenne. Le malade reste contagieux pour les autres, jusqu’à cinq jours après le début des premiers signes chez l’adulte et sept jours chez l’ le mécanisme principal de contamination, mais celle-ci peut également se faire par le contact avec des mains et des objets souillés par des gouttelettes de salive poignées de porte, tables.... Cela souligne l’importance d’isoler les sujets infectés en les laissant à domicile, mais aussi de suivre les recommandations d’hygiène pour éviter la dissémination du virus le malade doit tousser, éternuer ou se moucher dans un mouchoir jetable et il doit se laver les mains pour ne pas déposer les virus qui peuvent survivre quelques heures sur sa main ou un objet qu’il aura touché. Pour les sujets qui ne sont pas malades, il leur est conseillé de se laver fréquemment les mains en période d’épidémie et d’éviter les malades. Mais le meilleur moyen d’éviter la propagation de la maladie est la vaccination et cette vaccination préventive est particulièrement importante pour les sujets qui sont en contact avec les malades, les personnes âgées et les enfants. Quelles sont les complications de la grippe ? Chez les adultes jeunes et les enfants en bonne santé, la guérison se fait habituellement en une semaine, mais une fatigue peut fréquemment persister pendant les trois ou quatre semaines suivantes. Une toux sèche peut également persister durant deux semaines elle est liée à une hyperréactivité bronchique, du même type que celle que l’on peut retrouver dans l’asthme, mais les personnes fragiles sujets âgés, immunodéprimés, femmes enceintes… ou ayant une maladie chronique diabète, insuffisance cardiaque, respiratoire ou rénale…, la grippe est moins bien supportée, elle est souvent plus sévère et des complications peuvent survenir une infection pulmonaire bactérienne grave ou pneumonie » ou une décompensation ou une aggravation de la maladie chronique préexistante diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale, mucoviscidose....Les nourrissons, en particulier ceux de moins de six mois, ont également des risques accrus de complications. Toutefois, comme ils ne peuvent pas encore bénéficier du vaccin, ils doivent être protégés par leurs proches grâce aux gestes barrière ». Pour les plus fragiles d’entre eux prématurés porteurs de séquelles pulmonaires, enfants atteints de cardiopathie congénitale ou de déficit immunitaire congénital, la vaccination de leur entourage familial proche est virus déclenchent des réactions très forte des défenses immunitaires qui peuvent dépasser leur objectif et détruire les cellules des alvéoles respiratoires dans le poumon, ce qui peut conduire à un syndrome de détresse respiratoire, le malade risquant de mourir asphyxié s’il n’est pas pris en charge dans un centre spécialisé.
Parcequ'on se considère en bonne santé et que l'on n'a pas le souvenir des symptômes, nous sommes encore nombreux à estimer ne pas Cette année encore, la grippeLe syndrome de Guillain-Barré est une grave pathologie neurologique inflammatoire qui attaque les nerfs périphériques et qui entraîne des paralysies. On ne sait pas précisément ce qui provoque ce syndrome qui survient souvent quelques semaines après une infection virale, même bénigne. Rédigé le 31/01/2012, mis à jour le 15/12/2020 Qu'est-ce que le syndrome de Guillain-Barré ? Marina Carrère d'Encausse et Benoît Thevenet expliquent le syndrome de Guillain-Barré Le syndrome de Guillain-Barré survient après une infection virale, même bénigne. Il se caractérise généralement par une paralysie progressive du corps. Le plus souvent, elle débute au niveau des jambes puis remonte vers les muscles qui commandent la respiration pour gagner les nerfs du cou et de la tête. La paralysie est maximale au bout de 3 à 4 semaines et elle est associée à une diminuation de la sensibilité, moins marquée que l'atteinte motrice. Le syndrome de Guillain-Barré est en fait une atteinte des nerfs périphériques, d’où cette faiblesse musculaire et la paralysie qui s'installe. Un nerf est constitué de fibres au centre et d'une gaine de myéline en périphérie. La myéline permet d'augmenter la vitesse de propagation de l'influx nerveux jusqu'aux muscles… Schématiquement, l'influx nerveux permet le transfert d'informations par exemple, le cerveau envoit l'ordre à un muscle de se contracter ou se détendre. Dans le syndrome de Guillain-Barré, cette gaine de myéline est attaquée par le système immunitaire du patient. Conséquence, l'influx nerveux est soit ralenti soit stoppé, d'où la paralysie. À l'origine du syndrome de Guillain-Barré, il y a probablement des infections virales ou des infections bactériennes, même totalement bénignes par ailleurs. Selon le Manual Merck, 2/3 des patients souffrent d'un Guillain-Barré dans les 3 à 5 jours suivvant une infection bénigne dans la moitié des cas, une intervention chirurgicale ou une vaccination. Dans ce cas, il s'agit la plupart du temps de Campylobacter pylori, une bactérie qui provoque des gastro-entérites, ou encore des virus entériques qui se développent dans les intestins, le virus de l'herpès ou encore un mycoplasme dit spp. Pour lutter contre ces différents agresseurs, des cellules de notre système immunitaire, les lymphocytes s'activent et dans de très rares cas, sans qu'on sache très bien pourquoi, ils se retournent alors contre notre propre organisme. Le syndrome de Guillain-Barré constitue une urgence médicale. Une urgence qui nécessite une prise en charge le plus rapidement possible dans un service spécialisé. Syndrome de Guillain-Barré l'importance du diagnostic Florence a été victime d’une forme foudroyante du syndrome de Guillain-Barré. Jusqu'à présent, les recherches n'ont pas pu déterminer pourquoi tel ou tel patient est touché. La maladie est encore mal connue et donc pas toujours diagnostiquée par les médecins généralistes ou urgentistes. Or, tout l'enjeu dans le syndrome de Guillain-Barré, surtout lorsqu'il est sévère, c'est de le diagnostiquer le plus vite possible pour une prise en charge très rapide qui va faciliter la rééducation. Si le syndrome de Guillain-Barré reste une maladie rare, à patients sont tout de même touchés chaque année en France, et malheureusement un même patient peut être victime plusieurs fois de ce syndrome. Le syndrome de Guillain-Barré a notamment été évoqué au moment de la campagne de vaccination contre la grippe A en 2009. On avait en effet répertorié des cas après cette campagne. Comme elle stimule le système immunitaire, toute vaccination peut engendrer un syndrome de Guillain-Barré. Mais le risque de développer ce syndrome est beaucoup plus élevé après une grippe qu'après un vaccin. Sur personnes grippées, quatre à sept vont faire un syndrome de Guillain-Barré, alors que pour des personnes qui se font vacciner contre la grippe seulement 1 sur va développer la maladie. Syndrome de Guillain-Barré quel traitement ? Deux traitements existent actuellement pour diminuer ou stopper l'inflammation des nerfs. Le syndrome de Guillain-Barré constitue une urgence médicale. Une urgence qui nécessite une prise en charge le plus rapidement possible dans un service spécialisé. Les examens complémentaires comportement un examen électro-physiologique des nerfs EMG ou électromyogramme, une ponction lombaire et d'autres examens pour éliminer d'autres origines possibles. Un monitoring pour évaluer la capacité cardiaque et respiratoire est nécessaire. Dans le syndrome de Guillain-Barré, lors de la phase initiale, les équipes doivent donc maintenir le patient en vie et tout faire pour arrêter la progression de la maladie. "Il faut interrompre autant que faire se peut, aussi rapidement possible, cette agression pour que le nerf soit le moins détruit possible, ne soit pas trop détruit. Plus on intervient tôt sur ce processus d'agression, moindre sera l'agression. Sachant que la maladie évolue selon des modes variables selon les patients. Certains s'aggravent très vite, d'autres beaucoup plus lentement", explique le Dr Francis Bolgert, neurologue. Pour stopper les anticorps, il existe deux traitements. Le premier est la plasmaphérèse ou échange plasmatique. Un traitement aussi utilisé pour d'autres maladies auto-immunes. Le premier traitement est les immunoglobuline humaine, des protéines prélevées dans le sang de donneurs. Ces injections intra-veineuses sont effectuées 5 jours consécutifs et présentent des bénéfices dans le mois qui suit le diagnostic. En cas d'échec, la plasmaphérèse aussi appelée échanges plasmatiques consiste à remplacer le plasma du malade par un plasma sain. Elle doit être administrée tôt et elle diminue la mortalité et les séquelles motrices. Elle doit être réalisée au moins 2 ou 3 jours après les immunoglobulines car elle supprime leurs effets puisque le sang est "remplacé". Dans 5 à 10%, une intubation et une assistance respiratoire seront nécessaires. Ce syndrome est mortel dans moins de 2% des cas, dans la très grande majorité des cas les patints s'améliorent dans les mois qui suivent le diagnostic mais 30% d'entre eux gardent une paralysie séquellaire 3 ans plus tard source Manual Merck. Dans le syndrome de Guillain-Barré, le rôle des kinésithérapeutes est essentiel dès la réanimation. Ils doivent faire en sorte que les patients ne gardent pas trop de séquelles de leur paralysie. La kinésithérapie permet également d'éviter les rétractions musculaires et l'ankylose. Pour réparer les nerfs, il n'existe pas encore de traitement. Les patients doivent donc attendre patiemment la récupération naturelle des nerfs. Un processus long qui dure souvent plusieurs mois. Syndrome de Guillain-Barré retrouver son autonomie La rééducation du syndrome de Guillain-Barré Le syndrome de Guillain-Barré est caractérisé par une première phase d'aggravation des symptômes, suivie d'une seconde phase de stabilisation. Puis les symptômes régressent sous l'effet de la récupération naturelle des nerfs. Les patients sont alors généralement hospitalisés dans des services de soins de suite et de réadaptation. Avec l'aide de kinésithérapeutes, de médecins et d'ergothérapeutes, ils réapprennent les gestes de la vie courante. Après un syndrome de Guillain-Barré, l'équipe médicale doit être très attentive à la récupération nerveuse pour faire travailler chaque groupe musculaire dès que le patient peut à nouveau le mobiliser. "Le programme de rééducation est un programme adapté à chaque patient parce qu'il n'y a pas un Guillain-Barré, il y a un Guillain-Barré par patient. Donc chaque patient a un programme adapté à son atteinte, à sa fatigabilité car il ne faut pas le mettre en échec…", explique le Dr Fouad Daoudi, médecin en soins de suite et de réadaptation. La récupération dure de longs mois et parfois même quelques années. Une épreuve pour les familles qui ont dû supporter la phase aiguë de la maladie et la vision de leur proche paralysé du jour au lendemain dans un service de réanimation. Pour près de 85% des patients, la récupération est totale au bout de six à douze mois. Dans quelques cas particulièrement sévères, la fibre nerveuse peut être touchée et la récupération est donc beaucoup plus longue. On estime enfin que 10% des patients gardent des séquelles comme une diminution de la sensibilité ou une faiblesse musculaire, principalement dans les pieds et les mains. Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !
Le23 oct 2019 à 12h40. Santé Grippe : elle va faire très mal, cette année encore
"Cette année encore, la grippe va faire très mal."La campagne lancée le 27 octobre rappelle à quel point les symptômes peuvent être graves et pénibles pour le quotidien des personnes malades.lagrippevafairetresmal Assurance Maladie ameli_actu October 21, 2019 Parlez-en à votre médecin, sage-femme, pharmacien, infirmier dans votre maison de santé Pezenas-TourbesAuxHalles de Pau, le magret de canard frais est devenu une denrée rare. Et il le restera en partie jusqu’en juillet. Par S. Lamarque , publié le 10 mai 2022 à 16h48, modifié le11 mai 2022Publié le 14/12/2017 à 15h22 , mis à jour le 14/02/2020 à 13h03 Your browser cannot play this video. Validation médicale 13 January 2018 C’est peut-être LE virus que l’on souhaite le plus éviter pendant l’hiver. La grippe peut en effet vous "clouer" au lit pendant plusieurs jours et provoquer ensuite une fatigue intense pendant plusieurs semaines. Pour mettre toutes les chances de votre côté, découvrez quelques conseils simples à mettre en place pour éviter d’attraper la grippe cette année. La grippe, qu’est-ce que c’est ? La grippe ou influenza est une maladie provoquée par un virus, qui va durer entre 3 et 7 jours. Elle se manifeste par Une fièvre élevée supérieure à 39 °C ;Des frissons ;Des douleurs musculaires courbatures ;Une fatigue intense ;Des maux de tête importants ;Des symptômes ORL nez qui coule, toux sèche, mal de gorge, etc. La grippe se transmet par voie aérienne, c’est-à -dire par les postillons, la toux, les éternuements. Elle peut aussi se transmettre par contact direct, comme par les mains. Le virus étant très contagieux, il est important de mettre en place quelques règles de prévention pour en éviter la propagation. Les gestes de prévention contre la grippe Si quelqu’un dans votre entourage est malade, vous pouvez mettre en place ces quelques conseils simples pour éviter d’attraper son virus grippal Limiter les contacts avec les personnes malades. Ce conseil prévaut tout particulièrement pour les personnes dites "à risque" les femmes enceintes, les seniors, les personnes souffrant d’une maladie chronique, les très jeunes enfants ;Porter un masque chirurgical pour les personnes malades, ou pour les proches qui ne souhaitent par attraper le virus. Le masque doit être changé toutes les 4 heures ; Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, ou à défaut avec une solution hydroalcoolique. Ce conseil est valable à la fois pour les personnes malades et pour celles qui ne le sont pas ; Se laver les mains après chaque passage dans un lieu collectif et lors du retour au domicile, avant et après chaque repas, après être allé aux toilettes, après avoir éternué, toussé ou s’être mouché ; Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement, au mieux avec le coude ou un mouchoir, sinon avec la main. Se laver les mains après chaque quinte de toux ou d’éternuements ;Pour les personnes malades utiliser des mouchoirs en papier à usage unique. Les jeter dès leur utilisation, de préférence dans une poubelle avec un couvercle ;Ne pas partager les objets tels que couverts, verres, brosse à dents etc. ;Aérer le logement chaque jour au moins 10 minutes pour renouveler l'air ;Nettoyer au maximum les "nids à microbes" de votre domicile, pour tuer les virus poignées de portes, téléphones, claviers, télécommandes etc. ;Eviter de serrer la main ou de faire la bise pendant une épidémie de grippe ;Se nettoyer le nez tous les jours avec du sérum physiologique en période d’épidémie. Le vaccin contre la grippe Pour se prémunir de la grippe, un vaccin existe. Il est proposé gratuitement chaque année Aux personnes à risque femmes enceintes, personnes obèses ou encore souffrant de certaines pathologies maladies respiratoires chroniques, troubles du rythme cardiaque... ;Aux personnes qui séjournent dans un établissement de soins de suite ou un établissement médico-social d'hébergement ;Aux personnes de plus de 65 ans. Après la vaccination, un délai de 9 à 14 jours est nécessaire pour que la protection soit effective. Il est fortement recommandé pour le personnel travaillant dans le milieu médical en contact avec les patients. Le vaccin ne protège pas à 100 %, puisqu’il immunise contre les souches de virus les plus répandues dans l’année en cours c'est la raison pour laquelle il doit être renouvelé chaque année. Cependant il reste une arme efficace pour réduire les contaminations, mais également les risques de complications. En effet, le virus de la grippe peut provoquer des complications ORL graves, conduisant parfois au décès. En 2016, 14 400 décès ont été recensés suite à des complications liées à la grippe et environ 13 000 en 2017 et 13 100 en 2018. À voir aussi Consulter en ligne un généraliste Renforcez vos défenses immunitaires L’hiver est une période propice à la propagation de virus en tous genres. Nous y sommes tous exposés, mais nous ne tombons pas tous systématiquement malades. Pour prévenir les maladies telles que la grippe, il est important de renforcer son système immunitaire Privilégiez une alimentation équilibrée, riche en vitamines et minéraux et tout particulièrement en vitamine C, en vitamine D, en fer, en zinc et en sélénium découvrez nos articles sur les aliments les plus riches en vitamine C, les aliments les plus riches en vitamine D, les aliments les plus riches en fer ;Pratiquez une activité physique régulière, même en hiver ;Dormez suffisamment un organisme fatigué est un organisme plus fragile face aux virus ;Protégez votre flore intestinale le microbiote joue un rôle important dans notre système immunitaire. Si votre flore est perturbée problèmes digestifs tels que diarrhées, pensez à faire une cure de probiotiques ;Trouvez des techniques pour lutter contre le stress au quotidien; Optez pour des remèdes naturels ou des compléments alimentaires qui peuvent aider à booster vos défenses. Diapo 12 remèdes efficaces pour soigner naturellement une grippe Publié le 14/12/2017 à 15h22 Révision médicale 13/01/2018 . 425 187 271 317 237 298 180 106