Cetarticle est une rĂ©flexion sur les bienfaits du rire sur la santĂ© physique, psychique ainsi que dans le cheminement spirituel. « Le rire est le propre de l’homme » Ă©crivait Rabelais. C’est sans doute ce qui fait de cet acte quotidien un ami, un alliĂ© dont on a du mal Ă  se passer. Le rire est liĂ© Ă  la fois au corps et au mental
Les pays celtiques regroupent l’Écosse, l’Irlande, l’Île de Man, le Pays de Galles, les Cornouailles et la Bretagne. Des pays riches en lĂ©gendes et mythes divers, dont l’histoire se mĂ©lange parfois avec des rĂ©cits fantastiques passionnants
 1. Le leprechaun Irlande Petit personnage barbu et vĂȘtu de vert avec un chapeau, le leprechaun, ou farfadet, est un fĂ©tichiste des chaussures, qu’il fabrique toute l’annĂ©e. Un boulot qui lui permet visiblement de ramasser un max de fric puisqu’il cache un chaudron plein de piĂšces d’or au pied d’un arc-en-ciel. ParticuliĂšrement insaisissable, le leprechaun peut nĂ©anmoins se faire capturer. Enfin il paraĂźt. Quoi qu’il en soit, si on le chope, il a pour obligation d’exaucer 3 vƓux en Ă©change de sa libĂ©ration. Un personnage au cƓur d’un musĂ©e Ă  Dublin, qui est apparu Ă  plusieurs reprises au cinĂ©ma. Notamment dans la saga horrifique Leprechaun, avec Warwick Davis. C’est dans la premier volet que Jennifer Aniston a fait ses dĂ©buts. 2. Le Roi Arthur Pays-de-Galles Si les origines du Roi Arthur dĂ©pendent grandement des pays et des rĂ©gions, il fut mentionnĂ© pour la premiĂšre fois dans la littĂ©rature galloise. Sa lĂ©gende fut par la suite agrĂ©mentĂ©e. Notamment par l’écrivain français ChrĂ©tien de Troyes, qui y associa Lancelot du lac et le Saint Graal. Arthur qui est impliquĂ© dans des rĂ©cits d’aventure plus ou moins fantastiques ayant trĂšs largement inspirĂ© le cinĂ©ma ou la tĂ©lĂ©vision, d’Excalibur de John Boorman Ă  la sĂ©rie Kaamelott, en passant par SacrĂ© Graal !, des Monty Python. On raconte par ailleurs que le Roi Arthur est amenĂ© Ă  revenir sur terre si le monde a vraiment besoin de lui. 3. La banshee Irlande Magicienne et messagĂšre de la mort, la banshee apparaissait souvent Ă  la veille de grandes batailles. La banshee qui lavait du linge dans un cours d’eau ou un lac ou qui se dĂ©voilait aux infortunĂ©s en pleurant ou mĂȘme en criant, suivant les pays. Pas grand chose Ă  voir avec la sĂ©rie TV donc. 4. La forĂȘt de BrocĂ©liande France Connue dans le monde entier, cette forĂȘt bretonne a gagnĂ© sa popularitĂ© grĂące Ă  Merlin l’Enchanteur. C’est ici que cette figure lĂ©gendaire de la littĂ©rature arthurienne aimait venir se poser et c’est encore ici qu’il rencontra Viviane, dont il tombe amoureux. Cette derniĂšre qui utilisa l’enseignement de Merlin pour l’enfermer dans les bois afin qu’il reste avec elle Ă  tout jamais. À BrocĂ©liande oĂč plusieurs sites sont magiques, Ă  l’image du fameux tombeau de Merlin. 5. Le Val sans retour France Une vallĂ©e magique adorĂ©e par les fĂ©es qui se planquaient au fond de l’étang pour ne sortir que la nuit. Un jour, l’une de ces fĂ©es tomba amoureuse d’un chevalier. Une histoire d’amour Ă  l’origine d’une guerre violente qui fit couler un sang responsable de la couleur rouge de la forĂȘt. Une forĂȘt dans laquelle on trouve l’Arbre d’Or, qu’un artiste a peint de la sorte aprĂšs l’incendie de 1990. 6. La lĂ©gende d'Andreas Pays de Galles Andreas
 tel est le nom du diable au Pays de Galles. Le dĂ©mon qui un jour, en essayant d’échapper Ă  un vicaire, laissa son empreinte sur une tombe du cimetiĂšre de l’église de Llanarth. La brume que l’on peut voir au sommet du Cwm Idwal proviendrait d’ailleurs de sa cuisine. La cuisine du diable. Andreas auquel on doit, toujours selon la lĂ©gende, le pont qui traverse la riviĂšre de Lune. Pont construit pour aider une femme Ă  traverser en Ă©change de l’ñme de la premiĂšre personne qui le franchirait. 7. La chaise maudite du Cadair Idris Pays de Galles Une montagne sur laquelle s’asseyait jadis un gĂ©ant du nom d’Idris. Depuis, gravir son sommet pour venir s’y reposer et ainsi faire comme le gĂ©ant, pourrait soit vous transformer en vieil homme complĂštement timbrĂ© ou en poĂšte exceptionnel. Quitte ou double ! On raconte aussi que c’est lĂ  qu’était le royaume du Roi Arthur. 8. Nessie, le monstre du Loch Ness Écosse C’est l’une des plus cĂ©lĂšbres lĂ©gendes d’Écosse, voire du monde. Si cĂ©lĂšbre qu’on continue aujourd’hui Ă  sonder les eaux sombres du Loch Ness pour y dĂ©nicher le dinosaure qui y vivrait. Une lĂ©gende dont les origines pourraient remonter Ă  une Ă©poque reculĂ©e oĂč les loch Ă©taient censĂ©s abriter des dragons dont le rĂŽle consistait Ă  garder des trĂ©sors. On pensait mĂȘme que se baigner dans ces lacs reprĂ©sentait un rĂ©el risque de se voir emportĂ© dans les profondeurs. Nessie pour sa part, est vĂ©ritablement devenu populaire Ă  partir du dĂ©but des annĂ©es 30 suite Ă  une Ă©tonnante succession de tĂ©moignages. 9. Le dragon du Pays de Galles Pays de Galles PrĂ©sent sur le drapeau du pays, le dragon rouge du Pays de Galles ne fut pas choisi par hasard comme emblĂšme. Un drapeau renvoyant Ă  une lĂ©gende axĂ©e sur l’affrontement sanglant entre deux dragons le dragon rouge des Gallois et le dragon blanc des Anglais. Combat que remporta le dragon rouge. On le retrouve Ă©galement dans la devise Le Dragon Rouge donne de l’élan. » 10. Le chĂąteau de Blarney et la Pierre d'Ă©loquence Irlande Un chĂąteau du XIe siĂšcle dans lequel, juste au sommet, on peut trouver la Pierre d’éloquence. L’embrasser la tĂȘte Ă  l’envers donnerait le pouvoir d’éloquence plus probablement un bon vieil herpĂšs, soit l’un des super-pouvoirs les plus nazes du monde. Une pierre aux origines lointaines et diverses, offerte par le roi Robert the Bruce Ă  Cormac McCarthy.

Dugrand spectacle. Créé Ă  Paris au Théùtre de la GaĂźtĂ© le 26 octobre 1875, Le Voyage dans la lune d’Offenbach n’a - malgrĂ© son nom - que peu de choses Ă  voir avec le film Ă©ponyme de

ESSAIS SYMBOLIQUES Titres des Essais Variations sur le tronc de la Veuve, Variations sur l'OpacitĂ©, Variations sur le coq et la chouette, la lettre G, Essaimage et Fleur de l'Ăąge,le Tire-Bouchon,QI maçonnique, l'Habitude Ă©crit Ă  la Tradition, Tais-toi et taille!, GĂąteau d'apprenti,la Maçonnite, Sous le PavĂ© la Plage, Au clair de la Lune, MĂ©thode ASSIMIL, Maçonnerie sans CĂ©dille, Cours du Soir, Le Sage ne rit qu'en tremblant, Agapes Auteur Julio Rire et initiation
 le rire rituel C’est d’un souffle, d’un rire, que sur les rives du Nil le dieu BĂšs, gnome hideux, crĂ©a le monde. Ce souffle, ce rire, en l’assimilant au pet et au rot, le Gardien des Livres du Nom de la Rose redoutait qu’il ne s’arrogeĂąt le droit, rĂ©servĂ© Ă  l’esprit, de souffler lĂ  oĂč il veut
 Le rire des Dieux pas plus que leur plaisir, ne semblent donc ĂȘtre du goĂ»t de leurs prĂȘtres ! Le plaisir des Dieux
 Dans un chƓur paillard, lorsque la grivoiserie et l’indĂ©cence sont sublimĂ©es par la voix humaine, qui n’a jamais ressenti cet Ă©lan Ă©mancipateur que provoque alors le chant sacrilĂšge ? SacrilĂšge
 c’est par le rire que nous entrons dans le domaine du sacrĂ©, ou du moins Ă  la marge du sacrĂ©, lĂ  oĂč l’Homme trouble l’ordre divin. A la marge du sacrĂ©, Momus, fils de la nuit, dieu de la raillerie et des bons mots, que ses collĂšgues prĂ©cipitĂšrent sur la terre parce que sa sagesse importune, sa maniĂšre de tourner en ridicule les hommes et les dieux, troublait l’ordre divin. Depuis, dit-on, les dieux rient beaucoup plus librement grĂące aux bouffonneries du fameux Priape, ce dieu en bois de figuier dont je vous laisse imaginer les gauloiseries
 mais grĂące aussi Ă  TubalcaĂŻn, le maĂźtre du feu et des forges, HĂ©phaĂŻstos / mythologie grecque celui-lĂ  mĂȘme qui nous laisse passer ici, nous, les fils de la LumiĂšre, mais dont vous ignoriez sans doute qu’il Ă©tait aussi le bouffon attitrĂ© des festins divins. Sa boiterie, ses plaisanteries, ses bĂȘtises c’est HomĂšre qui le dit faisaient pouffer sous la table
 c’est lui, TubalcaĂŻn, qui, surprenant son Ă©pouse Aphrodite au lit avec son amant ArĂšs, entoura le lit de fils invisibles qui retinrent prisonniers les amants jusqu’à ce que les dieux de l’Olympe, conviĂ©s au spectacle, Ă©clatent d’un rire inextinguible »  Les dieux rient tandis qu’en bas, Momus, l’exilĂ©, pauvre bouffon, son masque d’une main et sa marotte de l’autre, quĂȘte l’hospitalitĂ© des mortels. Momus apparaĂźt en Provence vers le XVĂšme siĂšcle dans les jeux de la FĂȘte-Dieu, oĂč il avait le droit, avant que la noblesse et le clergĂ© s’en plaignent et le rejettent du cortĂšge officiel au XIXĂšme siĂšcle, de dire aux uns et aux autres, en couplets rimĂ©s, leurs quatre vĂ©ritĂ©s. C’est lui qui prĂ©cĂ©dait Ă©galement la procession qui conduisait le condamnĂ© Ă  l’échafaud. Momus, c’est le fou qui se substitue au roi chaque fois que celui-ci se ressource par une mort rituelle dont il renaĂźt en chassant le fou. De retrouver son trĂŽne et s’ĂȘtre jouĂ© de la mort, le roi, de joie, rit alors aux Ă©clats. Symboliquement, le rire royal marque l’accession du Roi Ă  l’éternitĂ© qu’il a obtenue par le jeu de la mort initiatique. En quoi consiste d’ailleurs notre Art Royal » sinon Ă  nous initier Ă  ce jeu royal, Ă  nous faire pratiquer le jeu, Ă  nous mettre en jeu
 Dans le langage des oiseaux nous faire pratiquer le JE, nous mettre en JE
 Pour qui comprend l’Art Royal, nos jeux Ă©sotĂ©riques, les jeux du JE n’ont donc rien d’anodin. JE suis roi pour rire, JE suis gendarme ou voleur pour rire, JE suis Grand Élu Kadosh de la voĂ»te sublime pour rire, JE meurs pour de rire »  Ainsi la mort initiatique, mort illusoire pour de rire », est le jeu par lequel l’initiĂ© se joue du temps et des contingences matĂ©rielles pour accĂ©der Ă  une expĂ©rience supĂ©rieure de la vie, celle de l’esprit, celle qui prĂ©vaut en loge, la seule qui devrait y prĂ©valoir si les maçons sĂ©rieux que nous sommes n’y introduisaient parfois de pesantes raisons de paraĂźtre sĂ©rieux. Le rire nous met Ă  distance des choses, comme nous y mettent les rituels maçonniques. Un homme heureux rit ; un maçon heureux ne rirait-il pas ? Et quand bien mĂȘme mourrait-il de rire ?
 mĂȘme pas mal ! Dans le jeu de la vie, le rire n’est-il pas notre meilleur atout ? Il est l’As ! Et quand on connait l’argot amĂ©ricain ass, on comprend pourquoi il se la pĂšte ! Pardonnez-moi ce calembour qui m’amĂšne, par les voies naturelles, au capot – qui signifie faire baiser le cul »- et au rituel de la Fanny par lequel le joueur qui n’a marquĂ© aucun point est engagĂ© Ă  retrouver la force de vaincre en se ressourçant symboliquement dans la matrice, la mĂšre divine
 la lune. Comme l’As, le Fou, le Joker de Joke, blague en Anglais, est au-dessus de toutes les cartes du jeu. La blague au-dessus de tout ! Et dans la blague, qu’est-ce qui provoque le rire ?
 La chute ! Or la chute, dans les traditions thĂ©ologiques, est directement liĂ©e Ă  la RĂ©vĂ©lation, Ă  la Connaissance, Ă  la prise de conscience. On sait comment l’Homme a dĂ©chu. Et le rire jailli de sa chair qui a failli reprĂ©sente sa part du diable. PrĂ©cipitĂ© du Paradis vers la terre l’Homme s’est retrouvĂ© enfermĂ© dans un corps physique et mortel
 et quand on sait que les dieux nous ont fait Ă  leur image, n’y a-t-il pas, Ă  nous bien regarder, de quoi rire des Dieux ? À nous bien regarder, quelle image dĂ©couvrons-nous de nous lors de l’épreuve du miroir ? Nous dĂ©couvrons l’envers de celui que nous imaginions ĂȘtre
 Comme le Roi Dagobert, nous nous dĂ©couvrons la culotte Ă  l’envers. A faire pleurer de rire, non ? Selon des rites millĂ©naires, la culotte Ă  l’envers du roi serait le signe de sa qualitĂ© initiatique. L’envers Ă©nigmatique des choses n’est en effet accessible qu’à l’initiĂ©. Or l’envers prĂȘte Ă  rire ! C’est pourquoi je profite de cette planche pour proposer qu’à l’instant prĂ©cis oĂč le nouvel initiĂ© maçon se dĂ©couvre dans le miroir, on le frappe d’un immense Ă©clat de rire inextinguible ! Quoi ? L’initiation, une farce ? D’une certaine maniĂšre, oui ! Car j’y vois, comme dans toute farce théùtrale -et je prĂ©tends que nos rites participent de l’art théùtral- j’y vois la manifestation de la part diabolique de l’Homme en rĂ©plique aux mystĂšres divins avec lesquels on serait tentĂ© de confondre nos rites laĂŻques. Prendre les choses Ă  l’envers, prendre le contre-pied du bras sĂ©culier des dieux, le contre-pied des hiĂ©rarchies, des discours convenus, des prĂ©jugĂ©s, des dogmes et des superstitions, permet de s’élever au-dessus du commun des profanes. Tel est d’ailleurs le rĂŽle emblĂ©matique du Carnaval qui abolit un moment l’ordre du monde. Carnaval, de carne levare enlever la viande », ou selon une autre Ă©tymologie caro levare » adieu la chair !
 Ça parle, non ? Ainsi, en nous faisant passer du profane Ă  un monde supra-humain sans espace ni temps, la transgression carnavalesque et nos rites maçonniques ont quelque chose de similaire. Certes on ne pratique pas sur nos colonnes le baise-cul consacrĂ© Ă  Fanny, mais pourtant la lune est bien lĂ  tout prĂšs du VĂ©nĂ©rable, la mĂšre lune, la mĂšre divine, la vieille qui rit cachĂ©e sous le voile pudique de nos mystĂšres. Je pourrais vous parler encore longtemps de tous les rires qui ont Ă©clatĂ© au cours des temps mythiques, rires qui traduisent chaque fois un basculement, un Ă©cart, une gradation, une mĂ©tamorphose, un passage, autant de transformations brutales qui caractĂ©risent une initiation le rire de Zeus se rĂ©jouissant du malheur qu’apporte PromĂ©thĂ©e aux hommes en leur donnant le feu ; le rire homĂ©rique du cyclope ivre dĂ©couvrant sa vĂ©ritĂ© par l’aveuglement ; le rire moqueur de Cham surprenant la nuditĂ© de son pĂšre NoĂ© en Ă©tat d’ivresse ; le rire de Sarah apprenant de Dieu qu’elle sera mĂšre malgrĂ© son grand Ăąge ; le rire de son fils Issac -celui qui rit- que Dieu demande Ă  Abraham en sacrifice pour preuve de sa loyautĂ©, et qui finalement lui annonce c’était une blague ! » ; le rire de Satan face aux efforts de l’Eglise pour l’éradiquer ; le rire de Dionysos et des bacchanales ; le rire de Zoroastre au moment oĂč il dĂ©couvre la LumiĂšre en sortant du ventre de sa mĂšre ; le rire de Bouddha qui a compris la dĂ©rision du monde ; le rire des fous
 et tous les fous-rires de nos luttes Ă©piques, les frĂšres heurtant les frĂšres, tous les mots Ă©pelĂ©s, les folles fariboles, les maillets, les ciseaux, les boules et les symboles, et ton rire, Ô KlĂ©ber ! Je m’égare
 quoi que le rire soit le socle sur lequel l’auteur des ChĂątiments aurait Ă©difiĂ© le triptyque qui constitue la poĂ©sie romantique le drame, le vers et le grotesque. Et comme l’a vĂ©cu Rabelais Ă  ses dĂ©pends, il n’y a pas de paix possible entre le romancier et les agĂ©lastes, ceux qui ne rient pas, qui n’ont jamais entendu le rire des dieux, qui ne se reconnaissent jamais dans le miroir. Pour terminer, il me faut symboliquement Ă©voquer le principe de rythmique ternaire des mĂ©canismes du rire
 Je donne un exemple Un dignitaire monte Ă  l’orient, il tient son attachĂ©-case d’une main et simule la mise Ă  l’ordre de l’autre main ça surprend ; un second le suit qui tient son attachĂ©-case d’une main et simule la mise Ă  l’ordre de l’autre main ça surprend un peu plus ; mais lorsqu’apparaĂźt un troisiĂšme dignitaire qui tient son attachĂ©-case d’une main et simule la mise Ă  l’ordre de l’autre main, alors l’initiĂ© Ă©clate de rire ! Un dernier exemple de ce mĂ©canisme ternaire ? Comment faire pour trouver une loge orthodoxe, pleine d’esprit, ouverte aux sƓurs ?
 Il faut ĂȘtre affiliĂ© dans 3 loges. J’ai ri
 J’ai dit. CetopĂ©ra-comique en 4 actes raconte comment le Roi V’lan dĂ©cide d ’exaucer le d Ă©sir de son fils, le Prince Caprice, d’aller sur la Lune. Avec le savant Microscope, ils se rendent sur l
En France, c'est au XVIIIe siĂšcle mais surtout Ă  partir de la RĂ©volution que l'art de la caricature, ce mode d'expression au graphisme assassin - quoique pas toujours - va enrichir les pages de la presse alors en plein essor, et fait depuis partie du jeu politique. La nourriture premiĂšre de la caricature est l'observation. Savoir observer et dĂ©celer les traits physiques Ă  partir desquels le coup de crayon de l'artiste fera passer un tout autre message...souvent moqueur, exagĂ©rĂ©, grossier, Ă©volutif, en adĂ©quation avec son temps, ou mĂȘme ravageur et explosif lorsqu'il s'agit de toucher aux croyances et aux dogmes. Le monde vu par la caricature Le monde vu par la caricature ce sont les soulĂšvements, les guerres, les accords de paix, les Ă©lections, les scandales, les hommes et les femmes qui font ce monde, ceux qui le dĂ©font, les Grands de la planĂšte, ceux qui en sont partis, ceux dont on parle depuis plus de deux mille ans, ceux qui ne font qu'un mais qui changent de nom selon le rapport des hommes avec le SacrĂ©, les personnalitĂ©s, le quidam, les joies, le plaisir, les victoires, la vie, la mort, etc, etc. La caricature puise son inspiration non seulement dans des domaines infinis mais a trouvĂ© de multiples moyens d'ĂȘtre relayĂ©e. Ses supports sont nombreux pour une visibilitĂ© maximum terre-cuite, presse, bande-dessinĂ©e, murs, piĂšces de théùtre, fables, pamphlets, marionnettes, sites internet, TĂ©lĂ©vision, et bien d'autres encore. Une caricature qui a finalement grandi au fil des siĂšcles et ce depuis les gaulois ! En effet, pourquoi ne pas voir chez les Artix » et autres Humorix » du moment, des reprĂ©sentations caricaturales sur les poteries au corps humain mais Ă  face de singe ? Et que dire du Moyen Age, La caricature destinĂ©e Ă  ridiculiser certains dĂ©fauts de l'Eglise existe depuis des siĂšcles le Moyen Age, avec son goĂ»t pour le monstrueux, en a donnĂ© des exemples fameux en particulier dans les manuscrits enluminĂ©s. Si ces images ont Ă©tĂ©, la plupart du temps, destinĂ©es Ă  faire rire ou sourire, ces traits satiriques ont pris un tour de plus en plus humiliant, blessant voire dĂ©vastateur au moment des guerres de religion qui ont mis l'Europe Ă  feu et Ă  sang au XVIe siĂšcle. Gravures, feuilles volantes, mĂ©dailles, objets de toutes sortes servent en effet alors de support Ă  la satire parfois grossiĂšre, agressive voire scatologique, excitant les luttes violentes qui Ă©clatent de toutes parts » rappelle le MIR, MusĂ©e international de la RĂ©forme Ă  GenĂšve, en marge de son exposition Enfer ou Paradis en 2013. Il est vrai que les dĂ©saccords entre catholiques et protestants entraient en dualitĂ© par le biais d'images provocantes. Rappelons que pour ce qui concerne la dĂ©finition exacte de notre sujet, l'encyclopĂ©die Larousse en ligne prĂ©sente la caricature comme une reprĂ©sentation grotesque, en dessin, en peinture, etc, obtenue par l'exagĂ©ration et la dĂ©formation des traits caractĂ©ristiques du visage ou des proportions du corps, dans une intention satirique » ; mais, une ancienne dĂ©finition de 1798 produite par l'AcadĂ©mie Française indiquait seulement Terme de peinture, empruntĂ© de l'italien. C'est la mĂȘme chose que Charge en peinture. Voyez charge ». Le mot caricature tel que nous le connaissons aujourd'hui en français est apparu pour la premiĂšre fois dans un ouvrage intitulĂ© Les mĂ©moires et le journal inĂ©dit du marquis d'Argenson » -rĂ©digĂ© par ce dernier – qui fut ministre des Affaires Ă©trangĂšres sous Louis XV. Recueil sorti en 1740, il s'agit d'un document bien prĂ©cieux sur l'histoire morale et politique du moment... Definitions, reproductions, rĂ©actions Avant, le terme de caricatura et caricare s'inscrivait respectivement dans sa rĂ©alitĂ© italienne et latine. C'est d'Italie du reste, que la vision de dĂ©formation du visage humain serait partie au moment de la Renaissance. LĂ©onard de Vinci en sait quelque chose, lui, l'observateur si fin, dont il suffit d'ailleurs de regarder le dessin nommĂ© Grotesque. Les techniques europĂ©ennes d'imprimerie, de gravure, de lithographie, en constante progression ont favorisĂ© la notoriĂ©tĂ© et le dĂ©veloppement sur notre vieux continent de la caricature. Caricature et techniques de reproduction sont liĂ©es. Si François Ier en autorise sa diffusion, lui qui apprĂ©cie tant les arts et les lettres, elle tombe trĂšs vite sous la censure vers 1520... Aujourd'hui, sur le site des Archives de la ville de Blois, nous pouvons lire ceci Ă  propos d'une caricature du roi C'est dans le compte municipal de Blois pour 1517-1518 qu'est reprĂ©sentĂ© le roi François Ier. Il y est figurĂ© debout tenant un gant dans sa main droite et donnant du pied dans un objet rond, qui pourrait aussi bien ĂȘtre une balle de paume ou de soule qu'un globe de majestĂ©, attribut du pouvoir royal. Ce dernier dĂ©tail donnerait au dessin un caractĂšre caricatural, renforcĂ© par la lĂ©gende qui le surmonte, "La force d'arcules" La force d'Hercule, l'image de ce hĂ©ros de l'AntiquitĂ© Ă©tant trĂšs tĂŽt associĂ©e au roi pour en faire un symbole de vertu, de force et de courage. Ce dessin est contemporain de la construction de la façade des Loges au chĂąteau de Blois 1515-1524, dĂ©corĂ©e de bas-reliefs reprĂ©sentant les travaux d'Hercule »I . Seulement, un fĂ©ru d'histoire habituĂ© aux Ă©changes sur le net – un certain Pierre de l'Estoile sic - a publiĂ© en septembre 2013 sur le site de une rĂ©ponse aux Archivistes Le problĂšme, c'est que le personnage est habillĂ© Ă  la mode des annĂ©es 1550. Partant du principe que la datation est erronĂ©e, ..., Pourquoi s'agirait-il d'un dessin reprĂ©sentant François Ier ? Pourquoi s'agirait-il de la reprĂ©sentation d'un roi ? Pourquoi s'agirait-il spĂ©cifiquement d'une caricature ? Sur le document, il n'y a rien qui vient identifier le personnage. Strictement rien. Seule inscription au-dessus du dessin La force d'Hercule... Il n'est pas rare de voir ce type de reprĂ©sentations sur les registres du XVIe siĂšcle... des erreurs d'identification de ce type, fondĂ©es sur rien, on en ramasse Ă  la pelle depuis cinq siĂšcles ». Caricature ou pas, elle fait rĂ©agir. Et c'est bien lĂ  le rĂŽle de la reprĂ©sentation satirique... Cette derniĂšre, dĂšs Henri III en 1574 fait l'objet de destruction systĂ©matique – Henri IV fera de mĂȘme pour qui ose caricaturer son rĂšgne- ce qui fait dire a Annie Duprat en 2000 dans SociĂ©tĂ©s et reprĂ©sentations publiĂ© Ă  la Sorbonne En 1866, Camille Lenient, spĂ©cialiste de l'Ă©tude de la caricature politique, formule la remarque suivante Henri III, qui ne fut pas un saint, est Ă  coup sĂ»r un des plus grands martyrs du genre satirique »II. De rajouter juste aprĂšs Nous tenterons de vĂ©rifier la justesse de la remarque de Lenient qui, malgrĂ© une bonne connaissance des caricatures de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, pour le moins violentes Ă  l'Ă©gard de Louis XVI considĂšre Henri III comme la plus grande victime de la violence graphique. Ce jugement Ă  l'emporte-piĂšce peut sans doute ĂȘtre nuancĂ© par une Ă©tude comparĂ©e de la contestation du pouvoir royal par l'estampe et par les pamphlets, Ă  la fois contre Henri III et contre Louis XVI ». Au XVIIĂšme siĂšcle, s'exprimer librement est plus compliquĂ© que le mythe de Sisyphe...En effet, la censure est lĂ©galisĂ©e dĂšs 1629 Ă  cause du cardinal Richelieu. Des personnages comme Gabriel Nicolas de la Reynie, lieutenant gĂ©nĂ©ral de police Ă  Paris, qui a occupĂ© ce poste pendant trente ans, veille grĂące Ă  un rĂ©seau de mouchards Ă  ce qu'aucune critique et reprĂ©sentations sur le pouvoir n'influence le peuple et ne soit publiĂ©e. Et les caricatures en premier lieu. Au cours de ce siĂšcle en revanche, la satire se penche sur les mƓurs et la bourgeoisie. Les comportements de la sociĂ©tĂ© sont dĂ©crits non pas sous forme de dessins mais sous forme de texte. En poĂ©sie, Jean de La Fontaine prenant exemple sur les fabulistes de l'AntiquitĂ©, propose des contes moralisateurs ou il met en scĂšne des animaux...Ă  la place des hommes. Il peut ainsi en toute libertĂ© faire passer ses messages, ses observations. Sa crĂ©ativitĂ© doublĂ©e de subtilitĂ© ne le place pas sous le joug des censeurs. MoliĂšre, lui, dresse dans ses comĂ©dies de mƓurs, de savoureux portraits sur la dite bonne sociĂ©tĂ© », sur les ronds de jambe » de l'Ancien rĂ©gime, sur le libertinage, sur la faiblesse des esprits et les faux-dĂ©vots, avec Tartuffe », l'Avare », Dom Juan » par exemple. Parti de la farce, il est clair que, dĂšs 1664, il se sert du rire comme d'une arme au service de quelque chose et contre quelqu'un. Avec les moyens qui sont les siens, et sont sans doute plus efficaces que tous les pamphlets, il dĂ©nonce inlassablement l'Ă©ducation donnĂ©e aux filles, la fausse science, l'intolĂ©rance religieuse et les scandales de la bonne sociĂ©tĂ©. Auteur engagĂ©, MoliĂšre sera d'ailleurs censurĂ© par le Pouvoir Tartuffe interdit Ă  deux reprises en 1664 et en 1667 et Dom Juan interrompu Ă  la quinziĂšme reprĂ©sentation. Le cycle que l'on pourrait dire de dĂ©nonciation se clĂŽt avec L'Avare, et ce fait mĂ©rite rĂ©flexion. Tout se passe comme si MoliĂšre avait pressenti que le pouvoir, lorsqu'il tomberait des mains des petits marquis, serait rĂ©cupĂ©rĂ© par les hommes d'argent. Harpagon, sous ses ridicules, annonce le rĂšgne de la bourgeoisie et de la dĂ©ification de la propriĂ©tĂ©. D'ailleurs, pour parler de sa chĂšre cassette » et de l'argent qu'elle contient, il emploie les mĂȘmes mots que les dĂ©vots implorant la Vierge et les saints Puisque tu m'es enlevĂ©, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie.. »iii. Caricature vox populi C'est avec le XVIIIĂšme siĂšcle, et la remise en cause des bases de la sociĂ©tĂ©, avec les idĂ©es rĂ©volutionnaires qui se mettent en place, ainsi qu'avec les auteurs et penseurs luttant pour la libertĂ© d'expression, avec ce siĂšcle des LumiĂšres », que la caricature va se trouver propulser. Le pays est fragilisĂ© par une dette publique Ă©norme ça ne vous rappelle rien ?, Louis XVI accĂšde au pouvoir alors que les caisses de l'Etat sont vides. Les impĂŽts Ă©crasent la population, il y a trop d'inĂ©galitĂ©s entre les classes, et des scandales affaire du collier de la reine – dont il faut rappeler pour les gĂ©nĂ©rations d'aujourd'hui que Marie-Antoinette n'est en rien le commanditaire du fameux bijou, ni mĂȘme le roi attisent les braises d'une rĂ©volution naissante. Dans ce contexte, l'image caricaturale revient au galop. Un galop porteur de message, Ă  destination du Tiers-Etat. Si le roi ne peut normalement pas ĂȘtre visĂ© par la caricature la censure Ă©tablit par la Monarchie est encore prĂ©sente, le ClergĂ© classe sociale bien Ă©tablie devient une cible rĂ©currente. Un Ă©vĂ©nement donnera aux artistes du crayon, leur libertĂ© d'agir pour railler le roi Varennes, juin 1791. La fuite et l'arrestation. Quoiqu'il en soit, la caricature a servi la rĂ©volution en information et mobilisation. Une influence Ă©vidente, un appel au peuple... L'essor de la caricature est stoppĂ© avec le couronnement de NapolĂ©on Ier en 1804 sous peine d'emprisonnement. Les dessins le visant proviendront d'Angleterre, ou il est reprĂ©sentĂ© comme un homme Ă  l'appĂ©tit extraterritorial fĂ©roce. Pendant quelques mois en revanche, aprĂšs son abdication en 1814, les artistes français taillent Ă  nouveau leurs mines pour donner de la satire sur plusieurs supports. Puis, vient la Restauration cette curieuse pĂ©riode de transition, que les tableaux de Paris, de Jean-Henry Marlet , graveur et dessinateur, nous montrent avec ses types, mƓurs et usages...Galeries de personnages pittoresques surtout, ou viennent prendre place les joueurs de boules, le marchand de mort-aux-rats,..., le tondeur de chiens au Pont-Neuf,...- particularitĂ©s qui fourniront matiĂšre Ă  des estampes amusantes et souvent comiques. Dans son ensemble, cette sociĂ©tĂ© est assoiffĂ©e de ridicule, de grotesque et surtout de rire, de ce rire gros et gras, lĂ©guĂ© par le rĂ©gime dĂ©funt, dont elle est loin de refuser la succession »IV. La caricature en France Philipon, Daumier, Gill, et les autres... La renaissance de la caricature viendra avec la Monarchie de Juillet dĂšs 1830. La rĂ©volution libĂ©rale a portĂ© au pouvoir Louis-Philippe. Le 7 AoĂ»t de cette annĂ©e-la, toutes les condamnations pour dĂ©lits politiques sont annulĂ©es pour la presse, il est dit que les français ont alors le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions en se conformant aux lois, ..., la censure ne pourra jamais ĂȘtre rĂ©tablie »V. Quelques mois plus tard, le roi ne supportant plus de voir tous ces dessins qui le brocardent, une nouvelle loi passe pour rĂ©primer les Ă©carts ! Il est interdit de reproduire le visage de Louis-Philippe... Mais l'imagination des gens de presse est grande, du coup dĂšs 1831, le roi sera reprĂ©sentĂ© par une tĂȘte en forme de poire ! A cette Ă©poque Charles Philipon et Balzac qui s'Ă©taient rencontrĂ©s chez un imprimeur quelques annĂ©es plus tĂŽt s'associent pour fonder un nouveau journal La caricature. Ils ont tous deux trente ans, et ont dĂ©jĂ  collaborĂ© Ă  La Silhouette », l'un des premiers pĂ©riodiques en France Ă  avoir associĂ© l'image et le texte. Balzac et Philipon dĂ©cident d'en reprendre la formule en accentuant la profondeur des analyses et la virulence des croquis. La caricature » eut d'emblĂ©e un immense succĂšs. Pour toute l'Europe, elle devint le Journal des RĂ©publicains "En vain le Parquet lĂąchait-il contre elle ses rĂ©quisitoires et ses limiers ; elle dessinait le Parquet et elle avait toujours le dernier mot !" Pierre Larousse En moins de deux ans La Caricature eut 7 procĂšs et encourut quatre condamnations. On dit que Charles Philipon passa plus de temps Ă  la prison de Sainte-PĂ©lagie que dans son bureau ! Balzac fournit une trentaine d'articles au journal, tous sous des pseudonymes Ă  particule mais qui servaient aussi Ă  d'autres membres de la rĂ©daction. A partir de 1831, Balzac se plonge avec la Peau de chagrin dans l'Ă©laboration de La ComĂ©die humaine ; il prend ses distances avec le journalisme, sans y renoncer toutefois absolument. En 1834 La Caricature » est interdite, Philipon lance Le Charivari » oĂč se retrouvent ses plus fidĂšles collaborateurs, notamment HonorĂ© Daumier »VI . Avec plus de 250 numĂ©ros et 520 lithographies, notons que le dernier numĂ©ro de La Caricature » date de 1843, dix ans aprĂšs la loi de septembre 1833 qui rĂ©tablissait la censure pour les ouvrages dramatiques, les mĂ©dailles, les dessins et lithographies. Les meilleurs caricaturistes comme Casati, Numa, Le Petit, Daumier sont employĂ©s dans ces journaux. Notez que les cĂ©lĂšbres TĂȘtes en poires » proviennent du journal, les croquis, rĂ©alisĂ©s par Charles Philipon datent du 14 novembre 1831 lors d'une audience Ă  la Cour d'assises, il est d'ailleurs bon de rappeler que ce n'est pas Ă  cause de ces croquis que Philipon est jetĂ© en prison ! Ces fameuses poires » sont sorties sur des feuilles volantes vendues pour rĂ©gler une grosse amende de 6000 francs du Charivari. Une opĂ©ration de soutien Ă  l'homme qui a osĂ© Le spĂ©cialiste Guillaume Doizy - Auteur d'ouvrages sur la caricature Marianne dans tous ses Ă©tats, À bas la calotte !, fondateur du site Internet tient Ă  ce qu'aucune confusion ne soit faite sur ces poires historiques qui ne sont pas Ă  l'origine des mesures d'emprisonnement du dessinateur. Sous le rĂšgne de Louis-Philippe le Charivari soutiendra 20 procĂšs, en aoĂ»t 1847 le gouvernement de Guizot saisit plusieurs journaux, avec parmi eux Le Charivari, La RĂ©forme et La Gazette de France. La loi du 2 juillet 1861 abroge le 1er paragraphe de l'article 32 du dĂ©cret du 17 fĂ©vrier 1852, qui supprimait tout journal ayant eu dans un dĂ©lai de deux ans deux condamnations ou contraventions, tandis que le senatus-consulte du 18 juillet 1866 interdit toute remise en cause de la constitution ainsi que la publication de pĂ©titions ayant pour objet sa modification. En mai, Le Charivari comme bien d'autres journaux est averti, subissant ainsi les sanctions du gouvernement l'Empereur ne voulant entendre parler d'une possible libertĂ© de la presse »VII. Rappelons tout de mĂȘme, que La courte rĂ©volution de 1848 aura beau proclamer les libertĂ©s de presse et de rĂ©union en mĂȘme temps qu'elle annonce la RĂ©publique et le suffrage universel, dans les mois qui suivent, la forte majoritĂ© conservatrice de l'AssemblĂ©e, craignant le retour de l'instabilitĂ© rĂ©volutionnaire, dĂ©cide la fermeture des clubs, impose un droit de timbre qui augmente le prix de journaux, et durcit la censure. Ce sont les fameuses lois sur la presse de 1850. Le coup d'Etat du 2 dĂ©cembre de Louis NapolĂ©on ne rendra pas aux journaux de meilleures conditions de diffusion. La caricature dĂ©laisse les personnalitĂ©s politiques trop protĂ©gĂ©es pour dĂ©velopper une satire plus sociale, qui traque le ridicule et l'injustice dans les scĂšnes de la vie ordinaire. HonorĂ© Daumier passe en revue les gens de justice, les mĂ©decins, l'Ă©cole, les vellĂ©itĂ©s d'instruction de celles qu'on appelle alors les "bas-bleus". Il campe aussi les aventures de l'escroc Robert Macaire et de l'informateur de police Ratapoil »VIII. Durant la pĂ©riode, ou la France vit sous le second-empire 1852-1870, une autorisation prĂ©alable Ă  diffusion est exigĂ©e auprĂšs des personnes qui seraient visĂ©es par une caricature...Du coup c'est seulement aprĂšs NapolĂ©on III, que les caricatures puissantes comme celles de Paul Hadol sĂ©rie de la mĂ©nagerie impĂ©riale ou l'on voit par exemple l'empereur en vautour, assimilation Ă  l'animal et ses vices font leur apparition. AndrĂ© Gill tentera en plein second-empire, de faire vivre son journal satirique La Lune », puis L'Ă©clipse ». Quant Ă  Baudelaire, qui..., a lĂ©gendĂ© une soixantaine de caricatures pour Le Salon caricatural, il Ă©crit dans son essai, De l'essence du rire et gĂ©nĂ©ralement du comique dans les arts plastiques 1855, qu' il est clair qu'un ouvrage sur la caricature [...] est une histoire des faits, une immense galerie anecdotique », et il ajoute que de telles publications ont droit sans doute Ă  l'attention de l'historien, de l'archĂ©ologue et mĂȘme du philosophe; elles doivent prendre leur rang dans les archives nationales, dans les registres biographiques de la pensĂ©e humaine» L'essor des journaux de caricatures au XIXe siĂšcle Du coup, il est intĂ©ressant de se pencher sur ces lignes d'un spĂ©cialiste –GĂ©rard Pouchain- d'un grand auteur français, Victor Hugo, caricaturĂ© Ă  tout va On comprend mieux l'essor des journaux de caricatures au XIXe siĂšcle quand on pense au nombre de rĂ©gimes qui l'ont parcouru, depuis l'Empire jusqu'Ă  la TroisiĂšme RĂ©publique, en passant par les rĂšgnes de Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe, la DeuxiĂšme RĂ©publique et le Second Empire, sans oublier des moments aussi importants que le coup d'État de Louis Bonaparte ou la Commune et les trĂšs nombreuses guerres, ni les grands courants littĂ©raires, tels le romantisme ou le naturalisme, ni les hommes politiques Thiers, Gambetta, Mac-Mahon, Jules GrĂ©vy..., les artistes Mademoiselle George, FrĂ©dĂ©rick-LemaĂźtre, Sarah-Bernardt, Liszt, Wagner... et les Ă©crivains Chateaubriand, Vigny, Balzac, Dumas, Flaubert, Zola.... Les dessinateurs Daumier, Grandville, Nadar, DorĂ©, Gill, Cham, Faustin, Le Petit, Gilbert-Martin, Pilotell, Bertall, Roubaud, Philipon, etc. ont donc devant eux un immense champ d'action, une trĂšs ample comĂ©die-humaine» toujours renouvelĂ©e. Victor Hugo, homme politique profondĂ©ment engagĂ© dans les luttes de son temps, Ă©crivain prolifique et Ă  nombreux succĂšs, vĂ©ritable gĂ©ant des lettres françaises », ne pouvait ĂȘtre oubliĂ© par les caricaturistes. Si l'on ajoute aux charges qui le reprĂ©sentent, celles qui accompagnent la publication de ses Ɠuvres, de leurs parodies, et les reprises de ses drames, on doit approcher, voire dĂ©passer, le millier »IX . Au XIX Ăšme siĂšcle, revenons sur celui Ă©voquĂ© un peu plus haut, AndrĂ© Gill, qui fonde La Lune rousse » et publie ses dessins. RĂ©guliĂšrement ses couvertures seront censurĂ©es le 15 juillet 1877 , le 24 octobre, le 11 novembre, et Ă  intervalles rĂ©guliers jusqu'en dĂ©cembre 1879 oĂč, faute de lecteurs cette annĂ©e-lĂ , le journal meurt. De plus en plus, les caricatures sont demandĂ©es par la vox-populi. Le quidam se sent proche des messages caricaturaux, et adhĂšre Ă  l'humour grinçant, piquant, fĂ©roce des artistes dessinateurs. En 1881, une loi sur la libertĂ© de la presse et de la caricature est Ă  nouveau votĂ©e. Du Canard EnchainĂ© Ă  Charlie Hebdo en passant par le Crapouillot Il s'ensuit une palette de journaux chez les libraires, comme le Grelot », Le Chambard », La Charge ». Sorte de Belle Epoque, pour cette presse satirique, elle va cependant pĂ©ricliter avec la grande guerre. Durant ces annĂ©es, L'assiette au beurre » avec sa ligne particuliĂšrement virulente apparaitra, les illustrations Ă©taient fort travaillĂ©es. Le public du magazine correspondait Ă  ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui les bobos ». 1915 voit la premiĂšre naissance du Canard enchaĂźnĂ© » pour cinq numĂ©ros seulement afin de rĂ©pondre Ă  la propagande guerriĂšre. Mais ce n'est qu'un an plus tard, que le journal paraitra avec son style dĂ©fini. 1915 c'est aussi l'arrivĂ©e du Crapouillot » créé par Jean Galtier-BoissiĂšre. ImaginĂ© dans les tranchĂ©es et d'orientation anarcho-pacifiste, qui commença par quelques feuilles ronĂ©otypĂ©es et devint un journal majeur de l'aprĂšs-guerre. Pacifiste et homme de gauche, Galtier-BoissiĂšre a de bons rapports avec la Lica ou Licra, rappelle sa notice sur WikipĂ©dia. Un journal qui dit des vĂ©ritĂ©s sur certain nombre de sujets » Ă©crit le fondateur dans ses mĂ©moires d'un parisien ». Et les participants Ă  ce journal sont issus de toutes les sensibilitĂ©s. La aussi, de nombreux dessins sont censurĂ©s ; plus quatre numĂ©ros d'un spĂ©cial sur les Anglais sont enlevĂ©s des kiosques le 6 novembre 1931 pour rĂ©pondre Ă  la plainte d'une ambassade britannique outragĂ©e » explique Jean-Michel Renault dans son ouvrage si riche, citĂ© en rĂ©fĂ©rence. Pendant la seconde guerre mondiale Le Crapouillot » a cessĂ© de paraitre. Il revient plus tard trĂšs politisĂ© et penchant largement sur l'extrĂȘme droite avant de disparaitre en 1996. Mais par temps de conflits, rappelons encore que les dessinateurs montrent des soldats engagĂ©s, des caricatures qui ne dĂ©forment pas mais incitent Ă  suivre l'idĂ©e de victoire. Sur le journal l'illustration », les combattants sont les armes en main, bien rangĂ©s, prĂȘts Ă  combattre. Il faut mettre en avant les poilus. Puis, entre les deux-guerres, c'est le temps de la reconstruction. Il faut se changer les idĂ©es, rire, oublier. Six quotidiens français parmi lesquels Le Matin », Paris-Soir », Le Petit Parisien » embauchent des caricaturistes. C'est alors une multitude de petits dessins qui apparaissent dans la presse, avec plus ou moins d'intentions, rĂ©ussis ou non, mais visant Ă  faire rire et vite. Le trait se veut simple. Quand la seconde guerre Ă©clate, la censure revient. Sous PĂ©tain, exit la publication des dessins. La presse et leurs caricaturistes se divisent. Je parlerai de schisme du crayon ! Les extrĂȘmes se dĂ©voilent chez les auteurs. Les Allemands contrĂŽlent tout et les caricatures antisĂ©mites inondent les publications. On voit sur les murs de la capitale, des affiches signĂ©es Michel Jacquot1941 pour une exposition boulevard des italiens, intitulĂ©e Le Juif et la France » avec un visage d'homme joufflu au nez bien courbĂ©, des lĂšvres pendantes, reprenant le visage prĂ©tendu caractĂ©ristique du juif » comme Ă©voquĂ© depuis l'affaire Dreyfus datant de la TroisiĂšme RĂ©publique! Alors que des commissions de contrĂŽle sĂ©vissent en France et s'attaquent mĂȘme Ă  la presse pour jeunes Mickey s'est trouvĂ© dans la tourmente !, les caricatures poursuivent leur ascension vers la libertĂ©. Sous la VĂšme RĂ©publique rien n'est encore jouĂ© ! Hara-Kiri arrive en 1960. Le Canard est bien implantĂ©, ses lecteurs attendent toujours avec impatience sa sortie, Charlie-Hebdo en 1970 fait de la satire sociale. Les signatures du moment sont celles de GĂ©bĂ©, SinĂ©, Wolinski, Cabu, Reiser, Willem. Mais les procĂšs restent nombreux face aux publications. La censure est prĂ©sente sur les croquis portant sur les mƓurs, sur les affiches tendancieuses, sur les Unes trop caustiques Hara-Kiri censurĂ© pour son titre sur la mort du GĂ©nĂ©ral De Gaulle, sur un album de Cabu s'attaquant Ă  Mme Pompidou, censure aussi sur le mensuel Pilote, etc, etc. Les temps changent ... ValĂ©ry, François, Jacques, et les autres, n'osent plus vraiment faire censurer ce qui peut les toucher. La peur d'ĂȘtre brocardĂ© ringard, has-been, pas branchĂ©, ridicule, agĂźt comme une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au dessus de leur tĂȘte. De crainte d'ĂȘtre la risĂ©e de tous, aucun Ă©lu ne se risquerait aujourd'hui Ă  faire interdire une caricature dĂ©sobligeante, mais la rĂ©action, cette fois, est organisĂ©e par des associations de diverses confessions religieuses, des complexĂ©s de l'irrationnel qui instrumentent les dessins humoristiques pour hurler au blasphĂšme devant la presse et les tribunaux »X. Qui plus est, l'opinion publique a changĂ© ces trente derniĂšres annĂ©es, les mĂ©dias aussi, et la tĂ©lĂ©vision y va de ses caricatures BĂ©bĂȘtes-Show », Guignols », parodies diverses, les technologies liĂ©es Ă  l'info avec les moyens de transmission favorisent le buzz, etc. Mais il n'en reste pas moins que les humoristes, caricaturistes, vous diront qu'il n'est plus aussi aisĂ© de faire de l'humour dĂ©capant, piquant. Des signes, des moustaches, des Ă©toiles, des surnoms, des Dieux, ou des allusions de potache uniquement faites pour prĂȘter Ă  sourire, et plein d'autres expressions sont aujourd'hui bannies du langage des artistes du croquis. Tout doit ĂȘtre propret, lisse, sans religion, sans propos sexuels ciblĂ©s, sans soucis, sans ceci, sans cela, que je me demande si dans le mot CARICATURE aujourd'hui, il ne faudrait pas enlever la syllabe ri » qui fait penser Ă  rire bien sur ! HonorĂ© DAUMIER nĂ© Ă  Marseille en 1808, prend des cours dans une acadĂ©mie de dessin Ă  Paris oĂč il est remarquĂ© par Alexandre Lenoir, fondateur du MusĂ©e des Monuments Français. L'homme s'engage rĂ©solument en faveur de la cause rĂ©publicaine. En 1828, Daumier rĂ©alise ses premiĂšres lithographies pour le journal "La Silhouette". En 1830, il dessine ses premiĂšres caricatures pour "La Caricature". C'est en 1832 qu'il entame sa longue collaboration avec "Le Charivari". journal fondĂ© par Philipon. Bibliographie - Censure et Caricatures, les images interdites et de combat de l'histoire de la presse en France et dans le monde, de Jean-Michel Renault, Ă©ditions Pat Ă  Pan. Une rĂ©fĂ©rence exhaustive sur la caricature. TrĂšs plaisant Ă  lire, et trĂšs riche en La Caricature contre-rĂ©volutionnaire, de Claude Langlois, Ă©ditions Cnrs, Balzac et Philipon associĂ©s, grands fabricants de caricatures en tous genres, de Martine Contensou Paris MusĂ©es, Maison de Balzac, Daumier L'Ă©criture du lithographe, de ValĂ©rie Sueur-Hermel. BNF, 2008. Notes I archives de Blois II Camille Lenient, La Satire en France ou la littĂ©rature militante au XVIe siĂšcle, Paris, 1866, p. 359. III ComĂ©die française. IV Les moeurs et la caricature en France » p. 119, Paris, 1888, par John Grand-Carteret. V Censure et caricatures » chronologie, de Jean-Michel Renault, Ă©d. Pat a Pan / Reporters sans frontiĂšres. VI VII VIII IX Victor Hugo par la caricature », par GĂ©rard Pouchain, Vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© des Amis de Victor Hugo, PrĂ©sence de la littĂ©rature, cndp X Censure Caricature » 4Ăšme de couverture.
CONTE – DĂšs 5 ans de BĂ©rengĂšre COURNUT, illustrĂ© par Donatien MARY Editions 2024 – 19€ Un drĂŽle de petit personnage a entendu l’histoire que le papa d’Anathilde lui racontait avant de fermer la lumiĂšre. Il fait soudain irruption dans sa chambre par la fenĂȘtre entrouverte
 Il est furieux et affirme que contrairement Ă  ce que disait le papa, la lune n’est pas dĂ©serte puisqu’il en est le roi !
 Et pour le prouver il entraĂźne la fillette dans sa PlusĂ©e » en direction de la lune et des lunarrs
 Un voyage pour lequel Anathilde est mise Ă  contribution, mais qui s’avĂšre Ă©poustouflant
 Elle dĂ©couvre un monde oĂč l’on se dĂ©place en bateau d’üle en Ăźle. Chacune est consacrĂ©e Ă  un jouet Ăźle aux peluches, Ăźle aux poupĂ©es
 Mais d’oĂč viennent ces jouets ?
. Elle va s’en apercevoir en suivant le roi de la lune Ă  la recherche d’un modĂšle de locomotive trĂšs rare. Un train que le roi de la lune rĂȘve de possĂ©der, mais qui est en la possession d’un jeune garçon
 Un personnage Ă©trange, capricieux, colĂ©rique et antipathique, Ă  la tĂȘte en forme de planĂšte vĂ©rolĂ©e et au ton agressif; une fillette en quĂȘte d’aventure qui le suit d’abord avant de rĂ©agir. Des illustrations loufoques et trĂšs gaies porteuses d’imaginaire. Une mise en page dynamique dans laquelle le texte en Ă©criture cursive participe avec la taille de sa police et sa mise en forme dans la page. Un album original, irrĂ©vĂ©rencieux et rĂ©jouissant !
HomĂšrele roi des cabots (Rover Dangerfield) est un film d'animation amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par James L. George et Bob Seeley, sorti en aoĂ»t 1991 aux États-Unis.C'est le quatriĂšme long mĂ©trage des studios Hyperion Pictures et le seul produit en collaboration avec Warner Bros Synopsis. Le film raconte l'histoire d'HomĂšre, un chien bon vivant habitant Las Vegas, oĂč sa maĂźtresse, Connie

Le Roi LĂ©o ă‚žăƒŁăƒłă‚°ăƒ«ć€§ćž, Jungle Taitei?, littĂ©ralement L'empereur de la jungle » est une sĂ©rie d'animation japonaise adaptĂ©e du manga d'Osamu Tezuka Le Roi LĂ©o paru entre 1950 et 1954. La sĂ©rie originale est composĂ©e de 52 Ă©pisodes de 22 minutes, produite par le studio Mushi Production et diffusĂ©e pour la premiĂšre fois sur Fuji TV entre le 6 octobre 1965 et le 28 septembre 1966, immĂ©diatement suivie de LĂ©o, le nouveau grand empereur de la Jungle æ–°ă‚žăƒŁăƒłă‚°ăƒ«ć€§ćž é€Čめレă‚Ș!, Shin Jungle Taitei Susume Leo?, composĂ©e de 26 Ă©pisodes diffusĂ©s entre le 5 octobre 1966 et le 29 mars 1967. Un remake de 52 Ă©pisodes est diffusĂ© entre le 12 octobre 1989 et le 11 octobre 1990. La deuxiĂšme sĂ©rie a Ă©tĂ© doublĂ©e au QuĂ©bec et diffusĂ©e dĂšs le 11 septembre 1971 Ă  la tĂ©lĂ©vision de Radio-Canada[1], et rediffusĂ©e Ă  partir du 15 septembre 1985 sur TVJQ. En France, la deuxiĂšme sĂ©rie est diffusĂ©e pour la premiĂšre fois sous le titre Le Roi LĂ©o en 1972 sur la premiĂšre chaĂźne de l'ORTF, la premiĂšre sĂ©rie en 1990 sur La Cinq, et la troisiĂšme reste inĂ©dite en VF. Synopsis Afrique, milieu du XXe siĂšcle. Les hommes envahissent peu Ă  peu les terres sauvages, mais LĂ©o, un lion blanc se dresse face Ă  eux pour prĂ©server un espace de libertĂ© pour que tous les animaux puissent vivre en paix. Un chasseur rusĂ© enregistre la voix de LĂ©o pour attirer et capturer sa compagne, Lisa. Celle-ci sert alors d'appĂąt et LĂ©o est tuĂ© tandis que la lionne, qui est pleine, est embarquĂ©e sur un bateau pour rejoindre un zoo. Le lionceau blanc, que sa mĂšre a appelĂ© LĂ©o, naĂźt Ă  bord. La mĂšre lui enseigne les idĂ©aux de son pĂšre. Sur son ordre, LĂ©o s'Ă©chappe de sa cage en passant Ă  travers les barreaux, plonge dans la mer et rĂ©ussit Ă  regagner la rive Ă  la nage
 GenĂšse SĂ©ries animĂ©es Trois sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es du Roi LĂ©o ont Ă©tĂ© produites au Japon 1965 Le Retour du roi LĂ©o ă‚žăƒŁăƒłă‚°ăƒ«ć€§ćž, Jungle Taitei? 52 Ă©pisodes PremiĂšre sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e animĂ©e japonaise en couleur. 1967 Le Roi LĂ©o æ–°ă‚žăƒŁăƒłă‚°ăƒ«ć€§ćž é€Čめレă‚Ș!, Jungle Taitei Susume Leo? 26 Ă©pisodes 1989 Jungle Taitei ă‚žăƒŁăƒłă‚°ăƒ«ć€§ćž, littĂ©ralement L'empereur de la jungle »? 52 Ă©pisodes SĂ©rie au graphisme plus moderne, inĂ©dite en France. Version française Au QuĂ©bec, la diffusion du Roi LĂ©o dĂ©bute en septembre 1971 les samedis matins Ă  Radio-Canada. En France, la deuxiĂšme sĂ©rie a Ă©tĂ© diffusĂ©e pour la premiĂšre fois le 20 dĂ©cembre 1972 sur la premiĂšre chaĂźne de l'ORTF sous le titre Le Roi LĂ©o. Elle est rediffusĂ©e sur TF1, en 1976 dans Samedi est Ă  vous et en 1978 dans Acilion et sa bande. Le 17 septembre 1990, La Cinq diffuse la premiĂšre sĂ©rie, jusque-lĂ  inĂ©dite en France, dans Youpi ! L'Ă©cole est finie, sous le titre Le Retour du roi LĂ©o, puis enchaĂźne sur la deuxiĂšme sĂ©rie dont le gĂ©nĂ©rique et le doublage ont Ă©tĂ© changĂ©s. La sĂ©rie avec le nouveau doublage est rediffusĂ©e durant la saison 1994-1995 sur TF1 dans le Club DorothĂ©e et en 1996 dans Les Minikeums sur France 3. Contexte de diffusion Quand il apparaĂźt sur le petit Ă©cran français en 1972, Le Roi LĂ©o est le premier dessin animĂ© japonais Ă  ĂȘtre diffusĂ© en France, bien avant la vague de Goldorak 1978, Candy 1978 et Albator 1980. D'un genre nouveau, ce dessin animĂ© tranchait sur les productions animĂ©es amĂ©ricaines ou europĂ©ennes un sujet sĂ©rieux avec un ton souvent pessimiste[Note 1]. Les gĂ©nĂ©riques en français Le gĂ©nĂ©rique de dĂ©but Le premier gĂ©nĂ©rique de 1971 reprend le gĂ©nĂ©rique de fin japonais, mais la chanson japonaise a Ă©tĂ© traduite en français. C'est la chanteuse quĂ©bĂ©coise Isabelle Pierre qui est l'interprĂšte de ce premier gĂ©nĂ©rique. Le second gĂ©nĂ©rique de 1990 est interprĂ©tĂ© par Claude Lombard "Le retour de LĂ©o" dont la base musicale provient de la version originale italienne de l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e "Sabato Al Circo" interprĂ©tĂ©e par Cristina d'Avena qui a notamment chantĂ© le gĂ©nĂ©rique de dĂ©but du dessin animĂ© "Princesse Sarah"[2]. Le gĂ©nĂ©rique de fin Le premier gĂ©nĂ©rique de 1971 reprend le gĂ©nĂ©rique de dĂ©but japonais. À l'instar d'autres pays, la France avait choisi d'inverser les gĂ©nĂ©riques. Liste des Ă©pisodes en français Diffusion en France de la deuxiĂšme sĂ©rie en 1972 La PremiĂšre Aventure Titre inconnu Le Lion bleu La DerniĂšre Chasse des pygmĂ©es Titre inconnu Titre inconnu Titre inconnu Le Secret de la pierre de lune Titre inconnu Titre inconnu Titre inconnu Titre inconnu Titre inconnu Le Tombeau solitaire Titre inconnu Le Monstre noir Les Chutes du diable Titre inconnu La TaniĂšre Le PrĂ©cipice Titre inconnu Le Menhir Le Loup argentĂ© L’Île mystĂ©rieuse L’Empreinte de la mort Titre inconnu Diffusion en France de la premiĂšre sĂ©rie en 1990 La Naissance de LĂ©o Le Vent du dĂ©sert L'École des animaux Les Chasseurs La Promesse La SĂ©cheresse La Zizanie Le Nuage fou Le Tigre volant La menace venue du ciel La rĂ©serve Une question de survie La Chorale de la jungle L'Histoire du Dieu Lion La Valse des Ɠufs La RiviĂšre en feu Le Serpent bleu La MĂ©daille de Tim Une randonnĂ©e en safari-mobile Le Restaurant de Koko Le Retour de Sandy Le Vieux sage Le Monstre La SorciĂšre Sandy le petit Ă©lĂ©phant La Viande vĂ©gĂ©tale Louis le camĂ©lĂ©on L'Ami encombrant La Plante malĂ©fique La Poursuite La Grotte fantĂŽme Le Dernier Chasseur Fuk l'hippopotame Le Retour de la panthĂšre noire Le PiĂšge La vallĂ©e perdue La Guerre de l'eau Un caractĂšre volcanique La Horde sauvage Un vrai pot de colle Les Dieux de la Mort Le Message L'Ours en colĂšre La VallĂ©e de l'arc-en-ciel La Montagne blanche Un retour embarrassant Les AraignĂ©es gĂ©antes Les Fleurs rouges L'Arbre du soleil levant Otto l'aventurier Le Temple Le Vieux Lion Rediffusion en France de la deuxiĂšme sĂ©rie en 1990[Note 2] La Route secrĂšte La Carte Le Lion bleu La DerniĂšre Chasse Les Premiers Pas La Grande VallĂ©e TomĂ© et l'arc d'or Le Secret de la lune bleue Les Oiseaux migrateurs Le PrĂ©dateur Les Voleurs Les Braconniers La VallĂ©e des lĂ©opards Le Tombeau de glace LÂŽExclu Lily la panthĂšre Les Chutes du dĂ©mon Le Chemin de fer La Maison des animaux Le Barrage La FiĂšvre de l'or Le Patriarche Le Loup argentĂ© Bill et Julie Les TĂąches malĂ©fiques La Montagne de Lune DVD En France, l'intĂ©gralitĂ© de la sĂ©rie a Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e en cinq coffrets de quatre DVD par DĂ©clic Image. Doublage Voix originales Yoshiko Ìta LĂ©o Asao Koike Panja Noriko Shindƍ Eliza Gorƍ Naya Clave Hajime Akashi Tommy Hisashi Katsuta Mandy Junji Chiba Higeoyaji Kazuo Kumakura Dick Kazuyuki Sogabe Doug Keiko Matsuo Lyre Kinto Tamura Coco Kiyoshi Kawakubo Bou Voix françaises Premier doublage Le premier doublage a Ă©tĂ© effectuĂ© au QuĂ©bec en 1971 par des comĂ©diens quĂ©bĂ©cois[3]. C'est le cas de nombreuses sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es Ă©trangĂšres diffusĂ©es en France dans les annĂ©es 1960-1970 Le Prince Saphir ; L'AraignĂ©e ; Cosmos 1999, etc.. On a longtemps cru que le premier doublage avait disparu. En rĂ©alitĂ©, il n'Ă©tait plus autorisĂ© depuis la promulgation de la loi française qui interdisait la diffusion et la commercialisation d'un doublage qui n'avait pas Ă©tĂ© effectuĂ© en France. Cette loi a Ă©tĂ© abrogĂ©e en 2014 et autorise dĂ©sormais les doublages de langue française rĂ©alisĂ©s au Canada[4],[5],[6],[7] Alain Clavier LĂ©o Isabelle Jean Liya Flora Balzano Rune Nicole Fontaine Rukio Second doublage Il a Ă©tĂ© effectuĂ© en France par les studios Sonolab et SOFI. Jackie Berger LĂ©o, Alex Lionel Tua Kenny ; LĂ©o adulte Georges Atlas Mandi ; oncle Arthur Jean-Pierre Leroux Tomy Maurice Sarfati Narrateur ; Koko Nathalie Schmidt LĂ©a Anne Jarry LĂ©a voix de remplacement, divers Mireille Audibert Marie/ Carla, Annie Serge Bourrier Kali voix principale ; oncle de LĂ©o Fiche technique Les studios Disney et Le Roi LĂ©o Un dĂ©bat s'engagea Ă  propos du film amĂ©ricain Le Roi lion 1994 pour dĂ©terminer Ă  quel point les studios Disney s'Ă©taient inspirĂ©s du manga d'Osamu Tezuka, créé bien avant la sortie de ce film[8]. Au Japon, le manga Le Roi LĂ©o est publiĂ© de 1950 Ă  1954 puis adaptĂ© en sĂ©rie animĂ©e dĂšs 1965, ce qui en fait la premiĂšre sĂ©rie animĂ©e en couleurs du Japon. Une version doublĂ©e en anglais est conçue un an aprĂšs[9]. Le lionceau blanc a perdu son nom d'origine, LĂ©o, pour ĂȘtre baptisĂ© Kimba » dans la version amĂ©ricaine. Cette sĂ©rie, Kimba the White Lion, rencontra un fort succĂšs sur le sol amĂ©ricain. En 1994, les studios Disney connaissent le plus grand succĂšs de leur histoire avec Le Roi lion, dans lequel le lionceau porte le nom de Simba. Si le scĂ©nario de Disney ne fait pas figurer l'intervention de l'homme, on trouve des similitudes avec l'Ɠuvre de Tezuka, tant sur certains point du scĂ©nario, des personnages, que du dĂ©coupage de certaines scĂšnes phares.[10] Parmi les personnages créés par Tezuka, figurent, en plus du lionceau et de son pĂšre, roi des animaux au tragique destin un vieux babouin, un lion malfaisant et jaloux portant une cicatrice et des hyĂšnes. La scĂšne de la cĂ©lĂ©bration de la naissance du lionceau reprend Ă©galement un nombre significatif de plans du manga, Ă  la façon d'un story-board, ainsi qu'une scĂšne marquante de la silhouette d'un lion apparaissant dans les nuages[11][12]. En aoĂ»t 1994, Machiko Satonaka adresse une lettre accompagnĂ©e d'une pĂ©tition signĂ©e par 488 Japonais, dont 82 artistes, Ă  l'intention des studios Disney, afin qu'ils reconnaissent s'ĂȘtre inspirĂ©s de l'Ɠuvre de Tezuka[13]. Ces derniers nient tout plagiat de la sĂ©rie japonaise originale[14] et dĂ©clarĂšrent mĂȘme ne pas connaĂźtre le mangaka, ce qu'Helen McCarthy, journaliste amĂ©ricaine, dĂ©nonce avec ironie Si vous Ă©tiez constructeur automobile et qu'aucun des designers de votre sociĂ©tĂ© ne connaissaient Honda, ne seriez-vous pas inquiet[15] ? ». Cette affaire a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e dans les mĂ©dias[8] ainsi que dans des Ɠuvres populaires, comme dans un Ă©pisode de la sĂ©rie animĂ©e Les Simpson de 1995 qui parodie Le Roi Lion dans une scĂšne oĂč le lion Mufasa dit Ă  Lisa Simpson Tu dois venger ma mort, Kimba
 euh, je veux dire Simba ! »[16]. De plus, l'acteur Matthew Broderick confie que, lorsqu’il a Ă©tĂ© embauchĂ© pour le doublage de la voix de Simba dans Le Roi Lion, il pensait Ă  priori que le projet Ă©tait liĂ© Ă  Kimba, the White Lion[17],[18] Je pensais qu’il s’agissait de Kimba, qui Ă©tait un lion blanc dans un dessin animĂ© qui Ă©tait diffusĂ© quand j’étais petit. Alors, je disais Ă  tout le monde que j’allais doubler Kimba[19]. » La sociĂ©tĂ© de production gĂ©rant les droits des Ɠuvres de Tezuka ne porta pas plainte devant les tribunaux internationaux, en proclamant d'abord que le mangaka, grand admirateur des Ɠuvres de Walt Disney qui l'avaient inspirĂ© Ă  de nombreuses reprises, aurait Ă©tĂ© flattĂ© que le studio amĂ©ricain s'inspire Ă  son tour de l'une de ses Ɠuvres[13]. Mais aprĂšs qu'il eut Ă©tĂ© Ă©voquĂ© que Disney aurait payĂ© le studio Tezuka Productions pour Ă©viter des poursuites, Yoshihiro Shimizu a fini par couper court aux rumeurs. Il a finalement expliquĂ© que si sa sociĂ©tĂ© n'avait pas portĂ© plainte, c'Ă©tait car elle Ă©tait trop petite pour se lancer dans une bataille juridique face Ă  un gĂ©ant tel que Disney[20]. En mai 2020, le vidĂ©aste Adam de la chaĂźne YouTube YourMovieSucks sort une vidĂ©o aprĂšs avoir vu et lu toutes les mangas et adaptations de LĂ©o, dans laquelle il affirme et explique point par point que la controverse n'a pas lieu d'ĂȘtre, car l'histoire gĂ©nĂ©rale, l'expĂ©rience proposĂ©e et le ton n'ont rien Ă  voir, que les ressemblances mises en avant sont rares, superficielles et ont d'autres explications qu'un simple copier-coller de l'un sur l'autre. Il ajoute aussi qu'il est injuste de comparer plusieurs sĂ©ries qui ont explorĂ© beaucoup de situations scĂ©naristiques avec un seul film.[21] Bibliographie source utilisĂ©e pour la rĂ©daction de cet article Pierre Faviez, La TĂ©lĂ© un destin animĂ©, SociĂ©tĂ© des Écrivains, 2010, 168 p. ISBN 9782748047264, lire en ligne Jean-Jacques Jelot-Blanc, 30 ans de sĂ©ries et de feuilletons Ă  la Pac, 1985 ISBN 2853362418 Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Osamu Tezuka se sent obligĂ© d'ĂȘtre pessimiste. Il explique, Ă  propos du Roi LĂ©o Ce parti pris n'a pas du tout dĂ©rangĂ© les enfants. Au contraire, ils sont trĂšs rapidement conscients des injustices sociales et naturelles. Le danger c'est d'essayer de leur faire oublier cette rĂ©alitĂ© de maniĂšre artificielle. » ↑ Cette reprise bĂ©nĂ©ficie de nouveaux titres et nouveau doublage RĂ©fĂ©rences ↑ Le samedi matin, vos enfants regardent la tĂ©lĂ© de Radio-Canada », Ici Radio-Canada, vol. 5, no 38,‎ 11 septembre 1971, p. 2 lire en ligne ↑ it Le retour de LĂ©o », sur ↑ Fiche de doublage quĂ©bĂ©cois », sur consultĂ© le 24 mars 2018 ↑ DĂ©cret no 92-446 du 15 mai 1992 du code de l'industrie cinĂ©matographique et relatif Ă  la classification des Ɠuvres cinĂ©matographiques, abrogĂ©e du juillet 2014 par le dĂ©cret no 2014-794, article 5, Titre III [...] Le visa d'exploitation en version doublĂ©e ne peut ĂȘtre accordĂ© que si la version originale a obtenu le visa d'exploitation et si le doublage a Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©alisĂ© dans des studios situĂ©s sur le territoire français ou sur le territoire d'un autre État, membre de l'Union europĂ©enne ou Partie Ă  l'accord sur l'Espace Ă©conomique europĂ©en du 2 mai 1992. Toutefois, cette seconde condition n'est pas exigĂ©e pour les Ɠuvres d'origine canadienne doublĂ©es au Canada. [...] » RĂ©publique Française - Service public de la diffusion de droit ↑ Cf. pages 7 et 8 du livre Le Doublage de Thierry Le Nouvel 2007, Paris, Éditions Eyrolles, Collection CinĂ© mĂ©tiers, 98 p. ISBN 9782212121339, ISBN 978-2-212-12133-9. [Lire en ligne ↑ Cf. page 2 de L’Embargo français VDF Doublage cinĂ©matographique et tĂ©lĂ©visuel en version française, article de Jeanne Deslandes dans Nouvelles vues sur le cinĂ©ma quĂ©bĂ©cois no 3, 2005 ↑ Jeanne Deslandes, CinĂ©-Bulles, vol. 18, no 2, 1999, p. 44-45. [Lire en ligne ↑ a et b en Michael J. Ybarra, Anime Instinct », Los Angeles Times,‎ 6 juin 2007 lire en ligne ↑ en Sean Macauley, Kimba to Simba », sur 2005 consultĂ© le 29 novembre 2013 ↑ Dans les faits, la vaste majoritĂ© de l'histoire de LĂ©o n'a rien Ă  voir avec le Roi Lion. La ressemblance s'arrĂȘte Ă  quelques designs similaires de personnages Ă  la personnalitĂ© diffĂ©rente, et Ă  quelques points scĂ©naristiques, dont beaucoups sont commun Ă  la fiction en gĂ©nĂ©ral. ↑ Le contexte dans les deux Ɠuvres est diffĂ©rent, la silhouette dans Le Roi Lion reprĂ©sente le fantĂŽme du pĂšre du protagoniste, Mufasa, qui vient dĂ©livrer un message dans une scĂšne qui marque un tournant de l'histoire. Dans le roi LĂ©o, il s'agit d'une image symbolique Ă  but purement stylistique qui reprĂ©sente LĂ©o lui-mĂȘme aprĂšs sa mort Ă  la tout fin du manga. ↑ en Fred Patten, Watching Anime, Reading Manga 25 Years of Essays and Reviews, 2004, 383 p. ISBN 978-1880656921, lire en ligne, p. 156. ↑ a et b en Yasue Kuwahara, Japanese Culture and Popular Consciousness Disney's The Lion King vs. Tezuka's Jungle Emperor », The Journal of Popular Culture, vol. 31,‎ 1997, p. 37–48 lire en ligne ↑ en Peter Hong, The Lion King/Kimba controversy », Los Angeles Times,‎ 19 mai 2002, p. L4 lire en ligne, consultĂ© le 12 aoĂ»t 2008 ↑ en Dominic Wells, Osamu Tezuka, the master of mighty manga, the japanese Walt Disney deserves wider acclaim », sur The Times, 2008 consultĂ© le 29 novembre 2013. ↑ Heub, RĂ©fĂ©rences Roi Lion Le », sur 2008 consultĂ© le 29 novembre 2013 ↑ en Peter Schweizer and Rochelle Schweizer, Disney The Mouse Betrayed, p. 167-168. ↑ en Trish Ledoux and Doug Ranney, The Complete Anime Guide Japanese Animation Video Directory and Resource Guide, p. 16. ↑ en Yardena Arar, Disney expands on animation tradition with 'Lion King' », Los Angeles Daily News,‎ 12 juin 1994 ↑ en Roland Kelts, Japanamerica How Japanese Pop Culture Has Invaded the US. Palgrave Macmillan, 2008, p. 45 ↑ YMS Kimba the White Lion » consultĂ© le 31 mai 2022 Liens externes Ressource relative Ă  l'audiovisuel pour Le Roi LĂ©o 1965 en Le Roi LĂ©o anime sur Anime News Network 1965 Ressource relative Ă  l'audiovisuel pour New Jungle Emperor, Go Ahead Leo! 1966 en Le Roi LĂ©o anime sur Anime News Network 1966 Fiche de la sĂ©rie », sur PlanĂšte Jeunesse Ressources relatives Ă  l'audiovisuel pour The New Adventures of Kimba The White Lion de OFDb 1989 en Le Roi LĂ©o anime sur Anime News Network remake de 1989

. 253 425 102 243 325 377 328 422

le roi du rire est dans la lune