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ï»ż13 Novembre 2008 Franchement il faudrait que cette chanson soit remise dans les bacs, elle Ă©tait joyeuse et drĂŽle, elle a marquĂ© les noĂ«ls de mon enfance. Si je retrouve le mp3, promis, je le mets ici. Alllez la mĂ©moire collective!!! Voix off [ Voici que revient le joli temps oĂč tous les petits enfants ] [ attendent avec impatience le retour du PĂšre NoĂ«l ] Non, pas tous les p'tits enfants ! Passque moi⊠J'aurai que dale pour mon NoĂ«l J'ai Ă©cĆurĂ© mes parents J'aurai que dale pour mon NoĂ«l Moi j'ai Ă©tĂ© bien trop mĂ©chant J'ai mordu l'nez de ma p'tite sĆur Et j'ai bien rigolĂ© J'ai fait un croche-pied au facteur Et j'ai bien rigolĂ© J'ai dĂ©montĂ© l'aspirateur Mis tous mes doigts dans le beurre DĂ©truit les rideaux Ă fleurs Et j'ai bien rigolĂ© Aaahh aaahh aaahh J'aurai que dale pour mon NoĂ«l J'ai Ă©cĆurĂ© les croulants J'aurai que dale pour mon NoĂ«l Moi j'ai Ă©tĂ© bien trop mĂ©chant J'ai fait des dessins sur le mur rires J'ai dĂ©coupĂ© les couvertures rires J'ai mis de l'eau dans les souliers Du savon dans l'escalier Et un pĂ©tard dans la ch'minĂ©e Et j'ai bien rigolĂ© Aaahh aaahh aaahh J'aurai que dale pour mon NoĂ«l J'ai bastonnĂ© d'aut' z'enfants J'aurai que dale pour mon NoĂ«l Moi j'ai Ă©tĂ© bien trop mĂ©chant rires Oooh ! Le pĂšre NoĂ«l ! [ Oui, c'est moi mes enfants⊠] [ Mais, comme vous le dites si bien⊠] [ Vous n'aurez que dale pour NoĂ«l ! ] Tags Miousic Cabine du pilote Vilaine Dautres kheys au Canada touchĂ© par la Ă©niĂšme grĂšve de Poste Canada ? - Topic J'aurai pas mon Samsoung Galaxy S9 pour NoĂ«l :pleure: du 21-11-2018 17:48:18 sur les forums de jeuxvideo.comAh non, certainement jetĂ© dans le portail que la sans-coeur avait utilisĂ© pour sâenfuir. Je savais pas oĂč il menait, mais dans le pire des cas, ça mâempĂȘchait pas dâaller lui botter le cul et de repartir ensuite vers Traverse. Le problĂšme câest que les tĂ©nĂšbres de son portail Ă©taient pas les mĂȘme que celles des miens. Je me sentais oppressĂ© de fou, câĂ©tait une sensation putain de dĂ©sagrĂ©able. CâĂ©tait comme si les trucs les plus sombres venaient tâenlacer, genre⊠sympa, avant de resserrer autour de toi dâun coup. Mon souffle Ă©tait coupĂ©, et jâavais lâimpression que ça sâimmisçait directement dans mon coeur. CâĂ©tait pâtĂȘte lâaffaire de quelques secondes tout au plus, avant quâon dĂ©boule dans la salle des machines prĂšs du sommet de lâĂ©glise de la ville. Jâme suis fait comme Ă©jecter, balancĂ© depuis le portail en direction dâun truc electrique. Jâai roulĂ© pour Ă©viter de mâelectriser, et jâme suis rattrapĂ© in-extremis avant de me casser la gueule. Elle est proche, mais lĂ tout de suite je la vois dĂ©gainĂ© mes keyblades avant dâen pointer une en direction de la porte de sortie pour la verrouiller. De quoi fallait que je me mĂ©fie ? Un sans-coeur, surtout un douĂ© dâune rĂ©elle conscience, câest toujours un nid Ă emmerdes. On sait jamais quand ils te sortent leur super attaque qui explose la moitiĂ© du dĂ©cor. Ton nom, que jâdemande un peu dans le vide. Je lui demande parce que ça me casse les couilles de pas savoir comment lâappeler. Yâa rien qui lâempĂȘche de me donner un nom bidon, mais au moins jâaurais quelque chose. Je regarde autour de moi, voir si yâa des trucs qui peuvent mâĂȘtre utiles, mais franchement yâa que dalle. Des petites plateformes qui montent et qui descendent, et un genre dâhorloge cramĂ©e qui affiche quinze heures douze. Je passe une seconde porte et jâarrive dans une grande salle avec des engrenages qui bougent dans tout les sens. Je finis par lâapercevoir, dans le fond de la piĂšce. Vraisemblablement, sa sortie aussi est verrouillĂ©e. Je jette une keyblade dans sa direction. Elle vole a travers la piĂšce et se plante dans le mur juste Ă cĂŽtĂ© dâelle. Je lâai pas ratĂ©e, je veux juste capter son me remarque alors que je mâavance vers elle. Je charge un sort de foudre que je lance dans sa direction. Elle lâĂ©vite, alors je recommence une fois, deux fois, et puis je mâaperçois que ce sera pas avec ça que je pourrais la quoi, rends toi et je fais ça propre, ? Oh putain, on dirait que je deviens ce que je dĂ©teste. Il me manquerait plus quâune armure qui me fait un gros cul et je suis Ă©ligible au poste de chef de la garde au chĂąteau Ă©tait au courant ta pote ? Câest tolĂ©rĂ© ça, Ă la Shinra ?Si elle me rĂ©pond que oui, câest fini. Ăa en fait vraiment le pire groupe de losers, juste aprĂšs la coalition et leurs efforts devenus ridicules pour prouver au monde entier que câest des vrais bad guys. Jâsais pas câque Kuro branle de son temps libre, mais yâa des fois, jâme dis quâil mĂ©rite mieux. Imagine deux secondes quâil fasse pas dâla merde. Jâsuis sĂ»r que ça pourrait ĂȘtre un type cool. Mais bon, pour lâheure ça reste un coalisĂ©, donc⊠chaud pour balancer une derniĂšre punchline, et puis⊠non. En vrai, jâĂ©tais surtout intĂ©ressĂ© par les rĂ©ponses quâelles pouvait me donner. Si je pouvais en savoir un peu plus sur la Shinra, câĂ©tait toujours ça de 28 FĂ©v 2021 - 025 Je nâai pas cherchĂ© Ă atterrir ici. Jâai juste pensĂ© Ă cette ville et le passage mâa menĂ©e ici. Comme dâhabitude, il me fallait quelques instants pour me remettre de lâinvocation du portail en sortant. Mais je nâai pas eu ce temps. Jâai senti que je nâĂ©tais pas seule, et quâil mâavait suivi. Merde, pourquoi ne pas avoir pensĂ© quâil pourrait me suivre ? CâĂ©tait tellement Ă©vident. Sans reprendre apparence humaine je me suis fondue dans le dĂ©cor puis ai fui vers une autre lâentends me demander mon nom de lâautre cĂŽtĂ© de la porte. Sâil avait Ă©coutĂ© Temerys il aurait su que lâon mâappelait Nina Ă la Shinra. Mais il devait ĂȘtre trop absorbĂ© par lâidĂ©e de me surveiller lors de cette keyblade vient frĂŽler ma tĂȘte, allant jusquâĂ trancher quelques uns de mes cheveux de tĂ©nĂšbres. Je reprends forme humaine. JâĂ©vite les coups de foudre de justesse. On ne peut pas dire quâil se donne de la peine pour me toucher. Je fais dos au mur, il sâapproche. Son attitude est froide et dĂ©terminĂ©e, comme le serait la mienne si jâĂ©tais Ă sa place Ă ce Nina. Nina Arad, en fait. Câest ainsi quâon mâappelle lĂ -bas. Tâas commentĂ© un de mes postes ce mois-ci. Je ne lui ai dĂ©finitivement pas laissĂ© un souvenir impĂ©rissable. Il Ă©voque Ă©videmment la question qui fĂąche, la seule raison qui mâa fait hĂ©siter Ă invoquer tous ces sans-cĆurs, puis Ă reprendre forme initiale. Si le monde venait Ă dĂ©couvrir cela, mon histoire avec la Shinra prendrait une fin prĂ©cipitĂ©e et tous mes projets, toute mon attention concentrĂ©e autour de cette mĂȘme personne nâaurait plus de sens. -Si je te disais que oui, tu ne me croirais pas. Nous ne sommes les bienvenus nulle part, nâest-ce pas ? Les similis, câest bien diffĂ©rent. Qui est simili peut aspirer Ă ĂȘtre acceptĂ© partout, mĂȘme au ChĂąteau de la LumiĂšre. Nul besoin de se cacher en permanence. Tandis que sa keyblade se dĂ©matĂ©rialise juste Ă cĂŽtĂ© de moi, me laissant ainsi plus confortable je croise les bras derriĂšre mon dos. Je fais apparaĂźtre deux rondouillards qui lâencerclent, il les fait disparaĂźtre en deux coups de keyblade chacun, sans mĂȘme les contourner. Tout mon respect pour pote » ne sait rien, pas plus que mon boss, tu comptes tâen servir contre moi ouâŠquelque chose du genre ? A quoi bon mentir ? Quâest ce quâil pourrait bien retirer dâun chantage avec moi, de toute façon ? Jâai lâĂ©norme avantage par rapport Ă lui, de ne pas avoir grand-chose de stratĂ©gique Ă offrir. Jâai beaucoup Ă perdre mais⊠rien Ă offrir ? Je suis totalement dispensable pour lâentreprise, je ne connais pas de secret critique. Un jour jâai passĂ© un marchĂ© avec Kurt Brown, du temps oĂč il essayait dâaccĂ©der Ă la position de TURK, je crois que je nâobtiendrai jamais le service quâil mâavait promis en contrepartie. Dim 28 FĂ©v 2021 - 113Sa reflexion sur les similis Ă©tait⊠tellement fausse. Ătre un sans-coeur, ĂȘtre un simili, câĂ©tait la mĂȘme chose. Je mâĂ©tais battu pour ĂȘtre acceptĂ©, jâavais fait mille et une choses pour la LumiĂšre et le seul surnom auquel jâavais eu droit câĂ©tait justement ce que jâĂ©tais. Ouais, ok jâavais un coeur, câĂ©tait lâaccomplissement dâune vie hein. Bah pour avoir vĂ©cu les deux cas, jâpeux te dire que câest beaucoup plus facile quand tâen as jâte vois venir, lĂ tu te dis que je vais partir un couplet adolescent, genre je sais tout, la vie câest trop de la merde, alors que non. Nan, mĂȘme pas. Câque je veux juste dire, câest que coeur ou pas, je suis un simili. Jâserais jamais vraiment moi, jâserais toujours le double de quelquâun. Un sujet de laboratoire Ă la limite, un truc créé par une manipulation spĂ©cifique. Mais un truc créé pour botter des culs. Une erreur quâil aurait fallu corriger, mais dont on est quand mĂȘme bien content de pouvoir compter dessus quand ça commence Ă puer la merde. Une erreur qui va chercher le pĂšre noĂ«l au fin fond du cul des cachots de la coalition, une erreur qui aide ses potes. Jâpourrais me rassurer en me disant que jâsuis lâerreur quâon a aimĂ© commettre !CâĂ©tait pas ses discours de merde qui allaient me foutre dans un mauvais mood. JâĂ©tais lĂ pour montrer encore Ă tout le monde que jâĂ©tais une lĂ©gende. Une fois de plus. JâĂ©tais lĂ pour ĂȘtre le dernier survivant, rĂ©ponse a ses deux pauvres rondouillards de merde, jâai invoquĂ© une dizaine de samouraĂŻs, et jâles ai lancĂ©s sur la sans-coeur. Je le faisais un peu pour la tester, pour voir ce dont elle Ă©tait capable en fait. Parce que⊠je sais pas. Peut-ĂȘtre que câĂ©tait le fait dâavoir quittĂ© Havrevas, de savoir quâelle pouvait plus sâen prendre Ă mes gens, mais jâme sentais plus pas que jâallais taper la discute avec elle autour dâun plat de charcuterie hein, mais⊠JâĂ©tais moins motivĂ© Ă dĂ©foncer lĂ , sur le champ. Yâavait un coup Ă jouer, et des trucs Ă comprendre. Quâest-ce quâelle pouvait en avoir Ă foutre de participer Ă tout ça si leurs seules envies câĂ©tait de bouffer le coeur des gens ? On pouvait mĂȘme pas rĂ©ellement tuer, alors⊠pourquoi ?Les samouraĂŻs se sont donc ruĂ©s sur elle, leurs deux sabres bien en avant comme pour la transpercer de part en part. Elle Ă©vita plusieurs de leurs coups avant de se dĂ©gager de sa position pour se replacer. Ses mouvements Ă©taient pas forcĂ©ment les plus gracieux du monde, jâveux dire, elle avait pas ma classe, câĂ©tait sĂ»r. Mais⊠ils dĂ©montraient quand mĂȘme un savoir faire. La question Ă©tantâŠQuel rang ? PremiĂšre, deuxiĂšme, ou troisiĂšme classe ?Je voulais savoir, et jâvoulais surtout voir ce que valait un soldat de telle ou telle classe. On racontait partout que les premiĂšre classe Ă©taient des oufs mais moi jâen avais jamais cognĂ©. Des gros malades surentraĂźnĂ©s. Je savais que yâen avait peu, et quâon les balançait quand les deuxiĂšme classe suffisaient pas Ă gĂ©rer une situation donnĂ©e. Suffisait dâune escouade pour renverser le cours dâune bataille normale. Alors, un qui se prĂ©sentait devant moi comme ça⊠CâĂ©tait une source dâinfos inattendue. CâĂ©tait le moyen de voir a quoi faudrait sâattendre avec les Arad, hein. Putain, je lĂąchais tellement de conneries sur gumminow que je me rappelais mĂȘme plus Ă qui jâavais bien pu parler. Ăa devait pas ĂȘtre quelquâun de trĂšs public⊠ce⊠qui se comprenait vu son Ă©tat. Toujours aux prises avec les samouraĂŻs, jâen profite pour lancer deux boules de feu dans sa direction, ainsi que mes keyblades. A moins quâelle se dĂ©couvre une vivacitĂ© nouvelle, elle serait forcĂ©e de se prendre soit lâun, soit lâautre. A moins que tu ne veuilles me surprendre, Nina le sans-coeur de la Shinra ?Vas-y, montre les moi tes tĂ©nĂšbres. Donne tout, histoire que tâaies pas de 28 FĂ©v 2021 - 204 -Je ne suis pas soldat, je vais lĂ oĂč on a besoin de moi, faire des missions diverses, enquĂȘter, ce genre de des trucs pas glorieux comme le coup de la torture avec M. Brown, un genre de turk mais en version trĂšs lointaine du PrĂ©sident, Ă mon plus grand regretâŠ? Puisque oui, combien de fois lâavais-je vraiment vu sur toutes ces annĂ©es ? Une fois. Scarlett, oui par contre, je commençais Ă connaĂźtre la moindre de ses suis encerclĂ©e par ses similis. Pour un humain au coeur bien manifeste, je commence Ă me dire quâil sâen sert beaucoup. Jâappelle quelques sans-coeurs bandits Ă ma rescousse, souvenir dâune vie Ă Agrabah. Ils combattent pour moi tandis que je reprends forme originelle et que je mâen prends aux samouraĂŻs directement au corps Ă corps, bloquant leur coup de sabre avec mes mains, mes jambes. Jâentends alors quelque chose fendre lâair et foncer sur nous. Des boules de feu et des keyblades. JâĂ©vite le feu mais ce sont deux de mes bandits qui disparaissent derriĂšre Ă leur contact. MalgrĂ© tout je me prends une keyblade dans le ventre. La force quâil a mis dedans suffit Ă me projeter contre un de ses samurai. Je me relĂšve sur lui, et le dĂ©truis, exprimant toute la rage que me fait naĂźtre la douleur de lâimpact. Je me tourne ensuite vers mon challenger, des yeux jaunes affamĂ©s luisent dans les tĂ©nĂšbres de mon visage noir encadrĂ© par des mĂšches de cheveux virevoltant. Il semble me tester, tout cela nâest quâun jeu de plus pour lui. Il veut sans doute jauger ce que je vaux, moi qui ai osĂ© mâen prendre Ă ses proches. LĂ oĂč il voit un jeu, moi je vois une opportunitĂ© de sortir de ce pallier sur lequel je semble ĂȘtre coincĂ©e. Alors, qui est le plus lĂ©gitime Ă ce jeu ? -Ca va ? Le Spectacle est Ă ton goĂ»t ?Je sens mes instincts sauvages et farouches renaĂźtre. Je sais que mĂȘme si jâen avais les capacitĂ©s je ne pourrais atteindre son coeur, mais lâenvie est trop forte. Je me jette sur lui, faisant fi des similis qui me barrent la route. Je me prends plusieurs coups de sabre mais quâimporte. Je sens les fissures sur mon enveloppe, elles brulent ce qui me sert de chair. Mais jâatteins mon but, jâatteins son corps et, visiblement surpris, il me repousse violemment avec ses mains alors que mon visage Ă©tait Ă quelques centimĂštres de son palpitant. Je pouvais presque le sentir crĂ©piter sous mes doigts. Le choc est Ă nouveau violent, je suis propulsĂ©e contre des mĂ©canismes en route, me prenant les arĂȘtes dâun Ă©crou en plein me relĂšve, je tente de canaliser mes forces. Mais quelque chose dâautre mâalerte, quelque chose de plus lointain, et pourtant. Le sol se met Ă trembler, les murs, aussi, puis le plafond. Je vois une fissure sâĂ©tendre dâun bout de la piĂšce Ă lâautre et la piĂšce est bientĂŽt Ă©crasĂ©e par des murs et des gravats qui tombent des Ă©tages supĂ©rieurs. JâĂ©vite le choc en me transformant aussitĂŽt en trois cygnes et mâenvole. Pourquoi ne pas profiter de cet instant pour fuir mon adversaire hors dâatteinte. Il ne lâaura pas vu venir non plus ce coup-lĂ . Mais les accĂšs sont toujours finis par reprendre forme humanoĂŻde et je le cherche dans la fumĂ©e. Je ne vois plus ses similis. Le feu a atteint notre Ă©tage et se met bientĂŽt Ă rendre la vision Ă plus dâun mĂštre impossible. Aurait-il dĂ©jĂ fui les lieux ?Je suis bientĂŽt entourĂ©e par les flammes, des foyers commencent Ă naĂźtre de tous les cĂŽtĂ©s. Une fois de plus, je me retrouve face aux flammes de lâenfer. Il faut que je mâĂ©chappe dâici. Tant pis si je dois affronter ses keyblades pour mâen quâil y a pire que mourir de la main des tĂ©nĂšbres. Dim 28 FĂ©v 2021 - 315Donc câest mĂȘme pas un soldat. Je suis en train de me battre contre les rĂ©servistes, lâĂ©quipe B. Chiant en fait. Jâvais te dire mon ressenti, jâai lâimpression que trouver un mec de la Shinra, câest facile. Mais en trouver un qui pĂšse dans le game, câest impossible. Jâte jure que depuis Kurt, jâen ai pas vu un seul qui tient la route. Câest Ă peine sâils savent foutre un pied devant lâ moi du coup, je mâattendais Ă mieux. Surtout quand la meuf passe de lâĂ©tat de bonnasse Ă celle de truc mĂ©ga dĂ©gueulasse, un peu flippant. Je les ai vus ses yeux, tout jaunes. Jâles ai vus de trĂšs prĂšs mĂȘme quand elle venue lorgner sur mon coeur. Je lâai repoussĂ©e, dans lâespoir quâelle disparaisse dans le mĂ©canisme dâun engrenage, mais câĂ©tait quand mĂȘme un peu trop soudain pour que je puisse rĂ©ellement couronner le tout, un pâtit connard avait trouvĂ© marrant de faire sauter le toit au dessus de nous. CâĂ©tait complĂštement une chute de pierre, avec Ă la clĂ© la chute dâun clocher dans un coin de la piĂšce. Ăa rĂ©duisait quand mĂȘme drastiquement la taille de lâarĂšne. Et pour autant, impossible dâen sortir le trou ayant Ă©tĂ© quasi immĂ©diatement rebouchĂ© par la grosse cloche de Traverse. Ăa, plus le feu naissant⊠soit on allait mourir asphyxiĂ©s, soit suis mis Ă retenir ma respiration. JâĂ©tais loin dâen avoir fini, câĂ©tait hors de question que je perde Ă cause dâune toux, ou quoi que ce soit qui puisse ĂȘtre encore plus dĂ©bile. La Nina semble chercher Ă sâĂ©chapper. Elle se transforme en trois piafs mais ne parvient pas Ă trouver de sortie. Elle oublie, puis se retrouve encerclĂ©e par les flammes. Je mâentour dâune barriĂšre neutralisant la magie, et je marche au travers des flammes une keyblade en mains. On me hurle de lâabattre sur elle, et je ressens le besoin de lutter. Câest comme si je refusais dâen finir je lâattrape par les cheveux et je la soulĂšve pour mettre son visage Ă ma hauteur. Les pulsions que je ressens en moi Ă ce moment lĂ viennent clairement pas de la keyblade. La keyblade câest propre, câest la lumiĂšre qui veut niquer les tĂ©nĂšbres. Câest pas des voix qui te demandent de lui arracher les cheveux, ou les bras. Câest un devoir, pas une envie de faire souffrir. Je tente dâessayer de faire le vide dans ma tĂȘte. Jâoublie pas que je tiens quand mĂȘme mon ennemie Ă portĂ©e de main. Mais je sens que ça monte en moi, en fait je mâinquiĂšte. Jârepensais Ă câque Ven mâavait dit, au fait que je devais Ă©viter dâutiliser les portails. Ăa faisait quelques fois que je les avais utilisĂ©s sans mon manteau. Jâavais pâtĂȘte un peu trop forcĂ©, et maintenant il fallait que je fasse avec. Le pire avait Ă©tĂ© celui de ce sans-coeur. Jây ai portĂ© un coup dans les cĂŽtes, suivi dâun deuxiĂšme avant de la balancer dans une pile de gravats. Jâai sautĂ© dans sa direction, pour la frapper en plein visage, mais elle avait eu le temps de sâextirper de lĂ . Je me donnais clairement pas Ă fond, parce que jâavais un putain de blocage. Câest pas que jâosais pas, câest que jâessayais de me retenir. Jâessayais de garder un semblant de luciditĂ©. Tu sais, histoire de pas aggraver mon soulevĂ© mon pied et je lâai complĂštement explosĂ© sur le sol. Pire quâavec la chute du clocher, câest tout le bĂątiment qui sâest mis Ă trembler. Le sol se fissurait sous nos pieds, il commençait Ă se dĂ©rober mĂȘme. Et un merdier pareil, ça allait forcĂ©ment attirer du touriste. AttirĂ© vers le bas, jâme suis complĂštement Ă©crasĂ© contre le sol de ce qui semblait ĂȘtre une chapelle. Autour de nous, plusieurs rangĂ©es de bancs en bois sur lesquels se dĂ©versait des larmes de feu provenant des Ă©tages supĂ©rieurs. Fallait⊠fallait que jâen finisse bientĂŽt. CâĂ©tait normal, inutile de stresser. AprĂšs tout, câĂ©tait une concurrente, pâtĂȘte pas aussi sĂ©rieuse quâaurait pu lâĂȘtre une Primus, mais ça restait une concurrente. Je resserrai ma poigne autour de mon arme avant de charger une nouvelle 28 FĂ©v 2021 - 400 Je suis Ă sa merci, il me tient fermement. Il a tout le loisir dâen finir. Est-ce par plaisir, par pitiĂ© ou dieu-sait-quoi dâautre. Mais il nây met pas toute la volontĂ© nĂ©cessaire. Sa keyblade frappe mon corps, durement, mais sans y mettre lâĂ©nergie nĂ©cessaire. Evidemment la douleur est lĂ , je ne peux que sentir mes entrailles tĂ©nĂ©breuses se dĂ©chirer, je suis certaine de me souvenir encore longtemps de ce long calvaire. Des volutes de tĂ©nĂšbres sâĂ©chappent de mon corps. Je perds conscience alors quâil me jette Ă terre Ă quelques mĂštres de lui, hors de sa portĂ©e. Jâatterris au milieu dâautres flammes. Je ne parviens pas Ă rĂ©flĂ©chir, tout ce que je sais, câest quâil faut que je bouge. Alors je plonge mes doigts dans la terre, je mâaccroche aux morceaux de pierre, je me hisse en dehors de ce trou dans lequel jâai lâimpression de mâ lâentends non loin me chercher. Il est peut-ĂȘtre dĂ©cidĂ© Ă en finir. Puis je sens le vide naĂźtre sous mon corps, je suis entraĂźnĂ©e dans une chute. Jâatterris violemment mes genoux puis je sens des morceaux de murs me tomber sur le dos. Le choc est douloureux. La vue est toujours trouble, tant par la fumĂ©e, la poussiĂšre que cette douleur omniprĂ©sente et aigue. Je comprends que je suis dans un lieu de culte. Des vitraux nous entourent projetant des lumiĂšres violettes sur les nuages de poussiĂšre. Ce serait presque beau Ă contempler si nous avions le temps dâen de le situer au bruit. Je tourne sur moi-mĂȘme, nerveusement, farouchement. Je suis comme un animal traquĂ© par un chasseur qui nâa pas encore tout Ă fait achevĂ© sa proie. Dernier recours, je me fonds dans le sol tant bien que mal. Il peut voir mon ombre sâil la cherche, mais je ne vois plus quoi faire dâautre. De ce nouveau point de vue, je peux le voir les poings serrĂ©s fermement sur ses armes tueuses de sans-coeur, il est prĂȘt, il mâattend. Les nuages encore prĂ©sents ont pour avantage de recouvrir sur une certaine Ă©paisseur le sol. Je mâapprĂȘte Ă lancer une diversion de lâautre cĂŽtĂ© de la salle en invoquant quelques sans-cĆurs quand jâentends un murmure naĂźtre non loin dâici. Un murmure puis des cris et bientĂŽt des coups de feu qui sâabattent sur les portes de la chapelle. La serrure saute. Trois hommes entrent dans le lieu, armĂ©s jusquâaux dents. Peut-ĂȘtre que ça pourra lâoccuper quelques ! On a entendu quâil y avait de lâanimation ici, on vient chercher des kills de premiĂšre qualitĂ© ! Ils sâapprochent de nous, ou plus prĂ©cisĂ©ment de lui. Ils nâont probablement pas dĂ» encore comprendre sur qui ils Ă©taient tombĂ©s, sans quoi ils ne se seraient pas avancĂ©s avec autant dâassurance. Ils commencent Ă faire feu dans tous les sens et sur toute la largeur de la piĂšce. Les vitraux explosent, ainsi que les icones religieuses rĂ©duites en mâĂ©carte de la scĂšne, gardant toujours la forme dâombre puis je finis par reprendre consistance, toujours affaiblie. Je me plie Ă moitiĂ© sur moi-mĂȘme pour supporter la douleur dans lâabdomen et jâai lâimpression que mes genoux pourraient se dĂ©rober Ă tout moment sous eux, est-ce que tu les tueras avec autant de retenue que moi ? Jâattends de voir, je reste spectatrice. Je pourrais essayer un nouveau portail, mais je ne suis pas sĂ»re de rĂ©ussir Ă en voir lâautre bout. Si je me dirige vers la porte, il me verra inĂ©vitablement. Peut-ĂȘtre mĂȘme quâil sait dĂ©jĂ que je suis lĂ , mais dans le doute⊠Je pourrais bien essayer de traverser ce mur, mais Ă travers, je sens la fournaise qui me guette de lâautre cĂŽtĂ©. Dim 28 FĂ©v 2021 - 453LâarrivĂ©e de ces mecs Ă©tait comme un bĂ©nĂ©diction. fin câĂ©tait comme ça que je le prenais. Dans une chapelle Ă moitiĂ© Ă©croulĂ©e sur elle mĂȘme, les mecs avaient fait irruption en dĂ©fonçant la porte et en arrosant tout ce qui se trouvait dans le pĂ©rimĂštre. Des kills faciles quâils disaient ? Je souris intĂ©rieurement, alors que je mâĂ©tais planquĂ© derriĂšre lâautel, en haut des quelques marches de pierre qui le sĂ©paraient de lâallĂ©e quittai mon couvert, dĂ©cidant de me faufiler parmi la fumĂ©e qui enveloppait toute la ruine quâĂ©tait devenu ce bĂątiment. Je devinais que les mecs ne savaient pas forcĂ©ment oĂč tirer, vu les trajectoires un peu hasardeuses de leurs tirs. Jâavais donc lâavantage quâils dĂ©voilent frĂ©quemment leur position. Au raz du sol, je rĂ©ussis Ă mâapprocher dâun des mecs sans me griller. Je me suis redressĂ© dâun coup, ai posĂ© ma main sur sa bouche, et lui ai craquĂ© la nuque dâun geste sâĂ©coula au sol. Ses potes ne lâentendirent pas, le bruit Ă©tant couvert par les crĂ©pitements incessants de la charpente. Je continuais de les chercher dans cet Ă©cran de fumĂ©e gigantesque. Le problĂšme câest quâil se dĂ©plaçaient quand mĂȘme vachement vite, et quâil nâavaient pas la moindre de goutte de magie en eux, ce qui rendait toute dĂ©tection impossible. Non, clairement câĂ©tait les clodos de ton bled, mais avec des flingues. Je dĂ©cidai donc de changer de stratĂ©gie, si je peinais Ă les retrouver, je pourrais plutĂŽt les attirer quelque part. Je me saisis dâun banc presque intact et le tirait lourdement sur le sol avant de crĂ©er un son qui ne pouvait pas leur Ă©chapper. Quelques tirs fusĂšrent dans ma direction, et je simulai un cri de douleur. Evidemment, ils tombĂšrent dans mon ne sâapprochĂšrent pas, comme jâaurai pu lâespĂ©rer, mais se contentĂšrent de redoubler dâefforts pour transformer cet endroit en vĂ©ritable passoire. Je me concentrai sur un premier tireur, rejoignant sa position, toujours le corps recroquevillĂ©, au raz du sol. Lorsque jâarrivai Ă sa hauteur, je fermai le poing et vint le cogner aussi fort que je le pouvais, genre grosse grosse mandale, dans la partie infĂ©rieure de la machoire. Jâai entendu ses dents claquer, je lâai entendu aussi lĂącher un petit rĂąle. Le choc avait du ĂȘtre si fort quâil venait de perdre connaissance sur le coup. Il nâen restait plus quâun. Je suis restĂ© immobile, fin presque. Jâme suis mis Ă tourner mĂ©ga lentement dans la chapelle. Attaquer frontalement ne comportait plus aucun risque, je serais de toute façons plus rapide que lui. Il sâest mis Ă tousser Ă cause de la fumĂ©e. Lâinstant dâaprĂšs jâĂ©tais en train de le rouer de coup, finissant par saisir son crĂąne et venant le claquer violemment sur lâarĂȘte dâun banc juste Ă cĂŽtĂ©. Son crane sâouvrit sous le choc, et je le laissais tomber au sol. Je me remis Ă la recherche du sans-coeur. Je suivais les murs, jusquâĂ faire complĂštement le tour de la chapelle, sans rĂ©sultat. Je serrai le poing. Si je ne la retrouvais pas aujourdâhui, il faudrait que je la retrouve un autre jour. Dans un autre contexte. Fallait⊠que je discute avec. Jâavais plus ou moins cramĂ© toutes les chances de discussion possible, mâenfin soit. Je me dirigeais vers la sortie de la chapelle. Lâair sây faisait respirable, et je pus enfin reprendre mon souffle. Devant moi sâoffrait la vue du deuxiĂšme quartier de la ville en proie aux flammes. Le son de batailles rĂ©sonnaient, rebondissaient sur les murs de la ville. Certains semblaient lointains, dâautres extrĂȘmement proches. Je sortis de la chapelle, tant pis pour elle, et je pris une rue au hasard menant au quatriĂšme 28 FĂ©v 2021 - 600 Il a fini par quitter les lieux. AprĂšs tout, il nây a pas de raison pour quâil tienne absolument Ă perdre son temps, Ă chercher Ă mâĂ©liminer. Ce nâest pas comme si je reprĂ©sentais une cible plus valorisante quâune autre. Il faut bien reconnaĂźtre cependant quâil a eu une attitude ambivalente Ă mon Ă©gard. Il semblait partagĂ© entre violence et clĂ©mence. Jâai quittĂ© la chapelle et je me suis cachĂ©e dans une impasse derriĂšre un container. Je me laisse glisser sur le sol. GrĂące Ă lui jâai probablement quelques minutes de rĂ©pit devant moi. Et je ne peux tout simplement pas continuer et foncer sans reprendre mes esprits. Je masse mon genoux. Câest sans doute idiot pour un humain de croire que nous pouvons souffrir du choc sur nos articulations, et câest pourtant bien mon des coups de feu presque toutes les secondes. Signe quâil reste encore un certain nombre de concurrents, en tout cas dans cette partie de la ville. Je sors mon gummiphone dans l'espoir d'y trouver quelques indices bienvenus. Rien de spĂ©cial. Il semblerait que les principaux intĂ©ressĂ©s aient dĂ©cidĂ© de sâabstenir de signaler leur position. Je devrais songer Ă faire de feu progresse sur la place mais jâai pris suffisamment de distance avec le clocher pour pouvoir mâĂ©chapper Ă temps en cas dâĂ©volution. Au bout de quelques minutes, je me dĂ©cide Ă bouger. Je ne peux pas mâĂ©terniser trop longtemps ici, comme ailleurs. Ce quartier est visiblement dĂ©jĂ fortement frĂ©quentĂ©, il est peut-ĂȘtre temps dâaller chercher un lieu sauf ailleurs, sans quoi je ne vais pas pouvoir tenir une heure de plus. Je me relĂšve non sans grogner, et je me mets Ă avancer, lentement. Je rase les murs. Disparaissant dans les murs dĂšs que jâentends un bruit un homme apparaĂźt armĂ©, parfois câest juste le fruit de mon imagination ou juste le souffle du vent sur une porte. Je crois me souvenir vaguement de la gĂ©ographie des lieux, du temps oĂč jây allais pour dĂ©cide de tenter ma chance dans dâautres quartiers. Le premier quartier semble ĂȘtre une bonne solution aux premiers abords mais sans doute trop Ă©vidente et avec peu de possibilitĂ© pour se cacher. En mây rendant je crois quantitĂ© de sans-cĆurs. Cela fait longtemps que je nâen ai plus croisĂ© autant. Qui est donc responsable de cela ? Lâavantage câest quâils sont indiffĂ©rents Ă ma vue contrairement au reste de la population actuelle de ce dĂ©cide alors de me rendre par de petites ruelles dĂ©tournĂ©es vers le cinquiĂšme quartier. Un trajet moins rapide mais plus sĂ»r et moins dĂ©couvert. Je crois me souvenir que, en dĂ©pit de son aspect, il avait en gĂ©nĂ©ral moins de visiteurs que les autres chance, je ne crois personne ou presque sur mon chemin. En tirant quelques coups, je parviens Ă faire dĂ©camper quelques jeunes tĂ©mĂ©raires. En arrivant devant lâentrĂ©e de la serre illuminĂ©e, je lĂšve les yeux vers le sommet de la construction. Tout a lâair calme, les vitres me semblent intactes. Peut-ĂȘtre puis-je espĂ©rer trouver un coin pour me reposer un peu plus longtemps, le temps que les autres concurrents pensent Ă venir ici, en tout cas. Dim 28 FĂ©v 2021 - 730Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Estce que jâaurai mon tambour pour demain ? TĂ©lĂ©phoner au voyant 0 891 150 125 . La RĂ©ponse est: OUI. Tirer les cartes. Quelle est votre Question : BĂ©lier: Taureau: Cancer: Lion: Vierge: Balance: Scorpion: Sagittaire: Gemeau: Verseau: Poisson: Capricorne: Est-ce que lĂ maintenant mĂȘme lĂ Anouar et moi on va vivre ensemble lĂ maintenant mĂȘme lĂ : Est-ce que lĂ maintenant mĂȘme lĂ
Harry Potter 2005 ~€~ Autres Lieux Magiques ~€~ Les villagesAlexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Mer 24 Juil - 1313 La soirĂ©e coquine devenait de plus en plus intĂ©ressante et prenait un tout nouveau tournant. En effet, d'humeur taquine, Alexie avait pris la dĂ©cision de changer cette partie de jambes en l'air en partie de jeux, des jeux pour adultes, bien Ă©videmment, mĂȘme si du haut de ses ving-deux ans, Alexie se comportait encore comme une adolescente que ce soit Ă son boulot, avec sa famille et mĂȘme ses amis. Finalement, elle n'avait pas vraiment grandi ni mĂ»ri. La sang pur Ă©tait toujours cette jeune fille de seize ans, complĂštement irresponsable et semblait s'impatienter puisqu'elle demanda Ă sa partenaire ce qu'elle comptait faire d'elle dĂ©sormais. VoilĂ une bonne question. Alexie en savait foutre rien, elle ne savait mĂȘme pas ce qu'elle comptait faire pour poursuivre cette soirĂ©e coquine. La jeune femme avait agi par pure spontanĂ©itĂ© en menottant Solange Ă la chaise et n'avait pas prĂ©vu de plan pour la suite. Elle faisait cela au feeling et pour le moment, la sang pur gĂ©rait la situation, il n'y avait aucun soucis. Solange semblait passer une bonne soirĂ©e et l'autre blonde Te libĂ©rer, il est temps qu'on passe Ă la vitesse n'avait pas vraiment envie de chercher dans son soutien-gorge la clĂ© qui allait libĂ©rer Solange de son "emprise". Elle attrapa donc le double qu'elle trouva au fond de son carton et rendit sa libertĂ© Ă la blonde. Dommage, le jeu n'avait durĂ© que quelques minutes, mais il Ă©tait dĂ©jĂ deux heures du matin, il Ă©tait temps de passer aux choses sĂ©rieuses. La sang pur poussa Solange sur le lit et la nuit fut longue...Fin du rp Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Jeu 22 AoĂ» - 2140 ArrĂȘte c'est bon tu m'as soulĂ© oh ! »Pv Peter Ewing La soirĂ©e sur le thĂšme du monde de disney ferma ses portes aux alentours de minuit. Chaque invitĂ© put s'amuser Ă sa maniĂšre que ce soit en se faisant des amis, en se saoulant ou comme moi, en goĂ»tant au plaisir de la chair masculine. Peter puis ensuite Antoni, je n'avais pas hĂ©sitĂ© Ă jouer sur plusieurs tableaux. Malheureusement, la situation se retourna contre moi. Le chĂątain me jeta pour de la viande jeune et fraĂźche tandis qu'Antoni n'Ă©tait finalement pas Ă la hauteur de mes attentes Ă mon humble avis. Dans l'ensemble, tous les invitĂ©s s'Ă©taient amusĂ©s, Ă l'instar de leur hĂŽte qui dut subir les reproches et les vacheries de sa pire ennemie, puis une mise en garde d'une fille mesurant Ă peine un mĂštre cinquante. Certes la soirĂ©e fut mythique, mais peut-ĂȘtre pas dans le sens avoir ramassĂ© le peu de pĂątisseries qui trĂŽnait encore sur le buffet installĂ© par ma stagiaire, je coupai Ă©galement la musique et Ă©teignis pour de bon les spots lumineux. Enfin, je remerciai chacun de mes invitĂ©s tout en les mettant poliment dehors. Il Ă©tait plus de minuit, il Ă©tait temps qu'ils aillent se coucher, tout comme Cinderella. Je suivais les propriĂ©tĂ©s de disney Ă la lettre et je demandai donc aux clients de bien vouloir quitter l'Ă©tablissement afin que je puisse fermer et partir me coucher Ă mon tour. Chaque invitĂ© obĂ©it, hormis Peter qui montra de la rĂ©sistance. Je dus donc m'en occuper personnellement et me porter garante de sa santĂ©. La boutique dĂ©sormais dĂ©serte, la jolie brune que je suis, verrouilla la porte et s' minutes plus tard, j'arrivai devant ma porte blanche. Peter Ă©tait Ă moitiĂ© endormi et je devais porter tout ce surpoids. Malheureusement, pour chercher ma clĂ© comme les modus, je dus malencontreusement laisser tomber Peter qui s'Ă©croula contre la porte tandis que je fouillai dans son sac. A cause du noir, je confondis plusieurs de mes clĂ©s et je me servis du double de celle qui permettait de dĂ©marrer la voiture moldue de mon pĂšre. Je rentrai la clĂ© dans la serrure, Je la tournai, je te jure la maison elle dĂ©marra. A fond maison sur lâautoroute. Mon elfe de maison, Molard ouvrit les volets en me disant "qu'est-ce que tu fais?" Je lui ai rĂ©pondu "t'inquiĂštes" !Je poussai la porte d'entrĂ©e puis la refermai derriĂšre moi avant d'installer Peter sur un de mes confortables fauteuils. Je partis dans la cuisine Ă la recherche d'eau afin de remettre les idĂ©es en place au chĂątain. Je retournai auprĂšs de mon sex friend et lui versai le contenu du rĂ©cipient - Ă savoir de l'eau glacĂ©e - sur le visage. Cette fois-ci, cela fonctionna et il se rĂ©veilla. Miracle. Il est vivant ! Je le laissai reprendre ses esprits tandis que j'allumai la radio dans l'espoir de trouver une musique potable Ă Ă©couter. Les frĂ©quences moldues pouvaient avoir du goĂ»t, comme ce soir lĂ , une chanson interprĂ©tĂ©e par le groupe Muse rĂ©sonna dans le T'as besoin de quelque chose mon frĂšre ? Tu as faim peut-ĂȘtre ?J'augmentais le volume tout en observant mon invitĂ©. Quelle tĂȘte, il pouvait avoir celui-lĂ ! Il Ă©tait complĂštement torchĂ©, il ressemblait Ă un australopithĂšque et s'exprimait comme tel. Il arrivait Ă peine Ă aligner deux phrases. Je ne pouvais pas le laisser repartir au chĂąteau dans cet Ă©tat lĂ . Que diraient les professeurs en voyant qu'un Ă©lĂšve de Gryffondor saoul dĂ©barque au bout milieu de la nuit aprĂšs s'ĂȘtre amusĂ© Ă Honeydukes. Que penseraient-ils de mon commerce aprĂšs ça ?Je partis de nouveau dans la cuisine et ouvris mon frigo en espĂ©rant trouver quelque chose que mon invitĂ© surprise pourrait se mettre sous la dent. Malheureusement, il n'y avait pas grand chose. Je fouillai mes placards en ayant l'intime conviction de tomber sur une boite de cĂ©rĂ©ales ou sur des biscuits pour chien. Peter Ă©tait tellement dĂ©chirĂ© qu'il ne ferait pas la diffĂ©rence entre des croquettes et des cookies alors. Finalement, je retournai prĂšs de la porte du frigo, je l'ouvris et bloquai devant. Il y avait un pot de yaourt pĂ©rimĂ©, un fond tube de harissa, une aubergine crue, c'Ă©tait envisageable pour calmer la faim de Peter. Dans la porte de frigo, il y avait le fond d'une bouteille de J'ai du vin si tu veux ? Et il me reste de la mĂąche de Rotterdam aussi, je peux te faire une salade de saison ? J'ai des aromates et tout. MĂȘme du thym ! [hrpg Droit au libre arbitre] InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Jeu 22 AoĂ» - 2321 Je dansais, gueulais, chantais, tout ce que vous voulez mais j'Ă©tais complĂštement dĂ©chirĂ©. Et l'autre dĂ©bile lĂ me foutait du gĂąteau sur mon beau torse si parfait. Qui allait nettoyer ça maintenant ? Pfff. Je m'en foutais, ça faisait de la dĂ©co, genre sapin de NoĂ«l, ou comme ces mecs qui mettent une gourmette avec leur prĂ©nom dessus, c'est pour dĂ©corer. Bande de Jean-Jacques. Les gens partaient, au fur et Ă mesure. Ah non eh oh ! J'voulais pas me casser moi j'Ă©tais bien ici ! En fait je savais mĂȘme pas ou j'Ă©tais. C'qui Ă©tait sĂ»r, c'est que je me trouvais loin de ce maudit chĂąteau oĂč ces satanĂ©s profs passent leurs nuits Ă rĂŽder dans les couloirs Ă la recherche de quelqu'un Ă coller. Eux aussi, c'est des Jean-Jacques. Je les aimais pas ceux lĂ , mĂȘme s'ils avaient pas de gourmettes. La proprio s'approcha de moi. Qu'elle est bonne celle-lĂ . MĂȘme avec son mioche dans le bide elle restait sexy, mais qu'est-ce qu'elle m'avait saoulĂ© tout Ă l'heure ! Oh la la ! J'suis pas un pingouin moi ! Non non, moi j'suis un professionnel. Un pro du plumard, des filles, de l'alcool, tout ce que tu veux. Elle m'installa bien sur son dos, et pouf, dodo, je m'Ă©vadais au pays des rĂȘves. Ce rĂȘve bleuuuu je n'y crois pas c'est merveilleuuux âȘ Boum. Crac. Aie ! Je me retrouvais par terre... Puis dans un fauteuil, moelleux, confortable, ah j'Ă©tais bien. Non en fait, j'Ă©tais mort. Je pouvais pas bouger, je dormais Ă moitiĂ©. Jusqu'Ă ce que je me prenne un sceau d'eau glacĂ©e dans la gueule. Ouaaah mais elle est folle la guenon lĂ ?! La musique repartait de plus belle. Comme si j'Ă©tais pas dĂ©jĂ assez sourd comme ça ! Mes pauvres oreilles bouhouhou. Une espĂšce de bruit incroyable sortait de la radio, un truc dont je comprenais mĂȘme pas les paroles rĂ©sonnait partout dans la maison. La maison ? J'Ă©tais chez elle vraiment ? Ouais en fait elle pouvait pas me laisser crever dans sa boutique. Ah cool. T'as besoin de quelque chose mon frĂšre ? Tu as faim peut-ĂȘtre ? »Nan mais elle a craquĂ© ou quoi elle ? Eh dis donc ! Elle a craquĂ© son slip lĂ oh vraiment ! La sexy baleine augmenta le volume sa stupide radio. J'ai cru que j'allais mourir lĂ tout de suite maintenant. J'allais finir sur messagerie si ça continuait, j'allais faire des gĂąteaux au paradis ! Paradis... Toujours bien Ă©talĂ© dans son fauteuil, je la regardais la tĂȘte dans le frigo, j'voyais que ses cheveux. Ses cheveux brushinguĂ©s, comme les poils des blonds. Et les miens aussi. La seule chose qui me venait Ă l'esprit Ă ce moment, c'Ă©tait cette foutue chanson moldue Il Ă©tait un petit homme, PIROUETTE CACAHUETE ! Il Ă©tait... nanananah, qui s'est cassĂ© le bout du nez, qui s'est cassĂ© le bout du nez ! ». Ouah, j'Ă©tais dĂ©jĂ dans un grand dĂ©lire ! Elle se ramena quelques minutes aprĂšs. Minutes qui me paraissaient interminables. Je savais mĂȘme pas quelle heure il Ă©tait, et ce que j'avais fait pour finir comme ça. J'ai du vin si tu veux ? Et il me reste de la mĂąche de Rotterdam aussi, je peux te faire une salade de saison ? J'ai des aromates et tout. MĂȘme du thym ! » AaaarrĂȘte c'est bon tu m'as saoulĂ© ooh ! ArrĂȘte arrĂȘte arrĂȘte arrĂȘte .... J'ai trop bu arrĂȘte arrĂȘte.... Je suis dĂ©chirĂ© arrĂȘte arrĂȘte ! »J'sais mĂȘme pas pourquoi je sortais ça. Tss. Mais c'est vrai j'Ă©tais dĂ©chirĂ©. Rotterdam... J'savais que j'avais dĂ©jĂ entendu ce nom, genre un pays ou un truc comme ça. Oh mon dieu qu'est-ce que j'avais la dalle ! Je me levais et me ramassais par terre. Ouah il Ă©tait dur le sol ! Tel un Bambi sur la glace, je me relevais. J'suis un warrior, un survivor moi. Je me dirigeais, titubant et manquant de me crouter Ă tout moment jusqu'Ă arriver Ă son frigo. Ca puait la bouffe. Je choppais sa bouteille de vin et buvait cul-sec le minable fond qu'il en restait. Il Ă©tait dĂ©gueulasse. A gerber. Elle avait pas du whisky plutĂŽt m*rde ?! Des tas d'armoires tout partout. J'ouvris la porte de l'une d'entre elles. Y'avait une Ă©norme boite de biscuits que j'attrapais. Ouaah ça chlingue ! Sur la paquet y'avait une espĂšce de vieille bĂȘte avec plein de poils. La mĂȘme bĂȘte qui venait de s'assoir Ă mes pieds. C'Ă©tait peut-ĂȘtre Ă lui. Depuis quand on rĂ©serve de la bouffe aux chiens ici ? Tu permets que j'goutte ta bouffe qui pue le clĂ©bard ? Ouais ? Ouais t'es gentil toi. Pirouette cacahuĂšte... »Et hop, j'engloutissais une bonne dizaine de croquettes. ... ... ... Aaaaaaaaaaaah ! Je recrachais tout aprĂšs voir mĂąchĂ© quelques instants. C'Ă©tait dĂ©gueulasse, encore pire que son vin. Comment il pouvait manger ça ? Quoi que... Il Ă©tait en train de ramasser ma gerbe sur le sol. Bwah berk. Sale. DĂ©goutant. Immonde. Caca. Je me dĂ©plaçais Ă deux Ă l'heure vers l'Ă©vier pour me mouiller le visage. P'tĂȘtre que ça allait me dĂ©dĂ©chirer. Je sais pas. DĂ©goulinant de flotte, je retournais au salon, trĂ©buchant sur une chaussure traĂźnait. Mais moi, je parlais souvent aux objets, j'suis le seul Ă faire ça. Mais ça marche j'te jure ! Si t'es un vieux Jean-Jacques ça marche pas. Mon doigt sur le nez, je lui lĂąchais un Ă©norme Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Ouais elle m'avait compris, j'en Ă©tais sĂ»r. AffalĂ© dans le fauteuil, je regardais Scott. Bon on fait quoiiii ? On va en after en before en stand up ?! » Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Ven 23 AoĂ» - 118 [hrpg Droit au libre arbitre]Je ne pouvais rien lui offrir de mieux que le fond d'une bouteille de vin ouverte la semaine prĂ©cĂ©dente et les croquettes de mon chihuahua. Bah oui, je suis pas Rothschild moi. Je peux pas lui offrir une glace Ă la vanille, chocolat, pistache, melon, intĂ©rieur cuir, double airbag. Je peux mĂȘme pas lui donner une simple glace, le congĂ©lateur Ă©tait vide. Surtout, que moi aussi je voulais une glace. Il devait se contenter d'un vin dĂ©goĂ»tant et de croquettes pour chien, tant pis. Je lui avais proposĂ© de lui faire une petite salade de saison avec de la mĂąche de Rotterdam et du thym, mais il refusa. Monsieur Ă©tait difficile ce soir, en plus d'ĂȘtre dĂ©chirĂ©. Il pensait quand mĂȘme pas que j'allais lui sortir un triple salto arriĂšre de pamplemousse et son coulis de fruits rouges en sac de couchage, sur boulette et arbalĂšte d'ananas et catamaran de coings en confits, installĂ© dĂ©licatement sur sa fine pĂąte mi cuite, mi p*te, mi soumise... Il ne faut pas abuser. - Qu'est-ce t'as ? Ăa te convient pas des croquettes ? T'as cru j'allais t'apporter un plat style resto gastronomique sous une cloche et fait le foufou lui. Il avait cru que j'allais lui faire une chorĂ©graphie en soulevant la cloche, comme une clocharde. Il a craquĂ© son slip celui lĂ . Il Ă©tait en train de me rendre flou. Il faisait n'importe quoi, il parlait mĂȘme avec mon chien. Le pauvre. Il Ă©tait vraiment dĂ©chirĂ©. Et malgrĂ© ses stratagĂšmes misent en place pour tenter de redevenir normal, il resta un australopithĂšque. Et en plus, il enchaĂźnait les alcools, comme si, s'il buvait l'eau, il avait perdu. C'Ă©tait un peu dĂ©bile. Il Ă©tait tellement bourrĂ© qu'il parlait Ă n'importe quoi. Il fallait savoir que l'homme dĂ©chirĂ© Ă©tait le seul ĂȘtre humain qui pouvait dialoguer avec des objets. Au secours. Il trĂ©bucha sur une de mes chaussures, mes prĂ©fĂ©rĂ©es en plus et les ordonna de se taire. En effet, il n'allait pas bien du aprĂšs avoir discutĂ© avec mon talon aiguille, il retourna s'asseoir auprĂšs de moi. MĂȘme dĂ©chirĂ©, il Ă©tait outrageusement craquant. S'en Ă©tait presque dĂ©stabilisant et rageant. Il me demanda ce qu'on allait faire. Et bah, pour commencer, il allait faire un gros dodo, malgrĂ© son ivresse permanente. D'habitude quand t'es bourrĂ©, tu t'allonges, la maison elle tourne ! Mais attention c'est une tournĂ©e internationale, hein, c'est pas... t'es lĂ , tu dis oh qu'est ce qui se passe ?? » J'avais peur que Peter fasse une tournĂ©e internationale lui aussi. C'est pour ça que je pris les devants et lui proposa de dormir dans mon lit. Comme s'il allait refuser. Je suis peut ĂȘtre pas Rothschild, mais au lit j'assurais pas mal. Je ne savais pas quelle attitude adoptĂ©e avec le mioche. Je suis pas le genre de fille qui donne des conseils sans arrĂȘt, qui lit des bouquins de psy, tout ça. Je suis pas comme toutes ses filles qui sont abonnĂ©es Ă Yogume, c'est un magazine sur le yoga et les lĂ©gumes, qui prend es cours d'aĂŻkido par correspondance ou qui mange de l'herbe. Je suis pas le genre de fille qui voit des signes partout. Non moi je suis plus comme celle qui foutent rien, qui regarde Bob l'Ă©ponge le matin avec leur petite dĂ©jeuner et leur repas Ă cĂŽtĂ©. Je devais peut-ĂȘtre arrĂȘter d'ailleurs. Je devrais peut-ĂȘtre me soigner. Genre aller voir quelqu'un ou me faire suivre. En fait non, c'Ă©tait moi. J'Ă©tait comme ça et je ne voulais pas changer. - Bon, on va monter Bob l'Eponge okay ? Tu vas aller faire un gros dodo dans ma chambre d'accord ? Aller viens mon lui attrapai la main et je l'aidai Ă monter les escaliers. ArrivĂ©e en haut, je l'obligeai Ă prendre une douche. Il puait le vomi et l'alcool. En plus j'avais une douche sans fil c'Ă©tait trop le pied. Je l'attendais dans ma chambre. Pour passer le temps, j'allumai mon Ă©cran placenta et je commençai Ă zapper les chaines. Stupide petite boite noire moldue ! Je tombai sur une Ă©mission assez Ă©trange sur une chaĂźne nommĂ©e "arte". J'Ă©tais intriguĂ©e, alors je ne changeai pas et continuai Ă regarder. L'Ă©mission s'appelait "Chasse et pĂȘche". Il y avait deux mecs avec des bottes vertes en caoutchouc qui cherchaient un canard alors comme moi je suis d'un naturel gentil, je m'Ă©tais mise Ă chercher aussi ! Pour les aider un peu, ils semblaient galĂ©rer. Plus loin dans l'Ă©mission, l'un des deux mecs se mit Ă parler, j'avais l'impression d'ĂȘtre en bluetooth avec lui. En wifi. Comme si, soudainement il me parlait rien qu'Ă moi. Il faisait des cris d'animaux, je ne comprenais me demandais ce que faisait Peter. Il Ă©tait pas en train de se noyer quand mĂȘme ? Han mon dieu, coma hydraulique ! Finalement, il arriva. Non mais allĂŽ ! Le mec il dĂ©barqua avec mon peignoir blanc. J'avais l'impression de rĂȘver. Je le regardais avec un air d'autoroute. Il n'hĂ©sitait pas Ă se servir de mes affaires en plus. Tranquille. J'avais enfin de le baffer, de lui mettre une treha. Mais au final, j'optai pour une maniĂšre plus douce. Je dĂ©fis le neuf du peignoir et ce dernier tomba sur la moquette. J'emmenai Peter dans le lit avec moi et je replongeai, pour une troisiĂšme fois. Bah oui jamais deux sans trois. Le genre de diction dĂ©bile. Comme celui "une de perdue dix de retrouvĂ©es ou un de perdu dix de retrouvĂ©s. C'est des conneries ! Une de perdue, un deux tout seul. Franchement, qui a dĂ©jĂ vu en bas de chez soi, aprĂšs une rupture, dix nanas qui attendent comme ça. Ah lala, vraiment la vie c'Ă©tait que des conneries ! Finalement, la soirĂ©e se termina comme elle dĂ©buta pour ma part, dans les bras de du rp InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Dim 25 AoĂ» - 1647 Phoebe ? Penses-tu que ton amie aime les fleurs ?Comme toutes les femmes fleurs donc... Des pervenches bleues feront parfaitement l'affaire !Prisonniers d'une piĂšce circulaire ne comportant que quelques trous bouchĂ©s par des vitraux occultant d'une maniĂšre trouble la lumiĂšre. Les murs Ă©taient peints Ă la chaux et illuminaient l'espace d'un sentiment de puretĂ©, de lĂ©gĂšretĂ©. Au loin, on pouvait entendre le clapotis des vagues s'Ă©chouant sur une digue. L'air avait un goĂ»t salĂ© qui emplissait les poumons d'une certaine fraĂźcheur inimitable. Ătant assis sur une chaise en rotin tissĂ©e dans la plus ancienne tradition, Phoebe projetait son regard au loin d'une fenĂȘtre, un regard voletant au-dessus de la mer terrible, piquant sur aile et dĂ©ployant ses ailes pour ainsi reprendre de l'altitude. Il se pensait comme Icare traversant les flots, libre mais toutefois grisĂ© par cette vais donc les chercher...Plus que trois minutes !Ses doigts tapotĂšrent une saliĂšre vide, le verre craquelĂ© par les annĂ©es. Soudain, son souffle se relĂącha en une bouffĂ©e d'air qu'il ignorait retenir. Il ne lui restait plus que trois minutes, trois minutes oĂč il pouvait encore faire le choix, trois minutes oĂč il pouvait encore dĂ©ployer ses ailes et voleter Ă son tour des les cieux. Ses iris fauves se figĂšrent sur une photo dĂ©posĂ©e non par hasard sur le coin de la table. Les cornues du clichĂ©s s'effritĂšrent signe de son anciennetĂ©, les couleurs avaient perdu de leur superbe. Il ne restait plus que trois silhouettes, l'une plus petite que les deux autres. Des silhouettes aux allures guillerettes, un sourire gravĂ© sur leur visage angĂ©lique. L'un de ses silhouettes Ă©tait plus petite, l'une de ses silhouettes Ă©tait Phoebe. Brusquement, d'autres doigts se dĂ©posĂšrent sur la saliĂšre et tout sâaccĂ©lĂ©ra, il perdit le temps. Un temps qu'il n'avait plus pour respirer, un temps qu'il n'avait plus pour sentir son cĆur s' ruelles de ce village typique abritaient quelques enfants jouant Ă la balle, profitant des derniĂšres lueurs de l'Ă©tĂ©. Leurs visages de chĂ©rubins Ă©clairĂ©s par cette aura d'innocence. Une innocence qui ne fut pas troublĂ©e suite Ă la subite apparition de trois personnages dans l'une de ces ruelles. En avaient-ils l'habitude ? Qu'est-ce que je dĂ©teste ça...C'Ă©tait... trois protagonistes se donnĂšrent la marche, menĂ©s par Phoebe. Un homme Ă la silhouette Ă©lancĂ©e et Ă la carrure athlĂ©tique. Ses prunelles Ă©taient allumĂ©s d'une once de folie, d'une espiĂšglerie naturelle. Son visage burinĂ© par les embruns marins Ă©tait parsemĂ© de tĂąches de rousseur. Ses deux bouts de chairs carmins ne formaient qu'une ligne impassible. A chacun de ses pas, ses boucles auburn sautillaient en rythme, comme animĂ©e par une conscience indĂ©pendante. A son cĂŽtĂ© droit, avançait fiĂšrement une femme approchant la cinquantaine. Le visage Ă©maciĂ© et la peau luisant d'un Ă©clat cadavĂ©rique. Ses iris Ă©taient noirs, ils projetaient un Ă©clat de doute, une vague de froid enivrante. Ils reflĂ©taient l'Ăąme de la femme, comptaient son histoire, tournant page aprĂšs page mais ils resplendissaient de bienveillance Ă la vue de son fils. Il Ă©tait d'ailleurs surprenant d'apprendre que ces deux lĂ possĂ©daient un quelconque lien de parentĂ© pourtant, en les approchant ils irradiaient du mĂȘme aura de supĂ©rioritĂ©, rendant mineure toutes choses croisant leur regard. Au cĂŽtĂ© gauche, dĂ©ambulait un homme Ă la dĂ©marche toute aussi gauche. A sa vue, on se demandait bien pourquoi prenait-il la peine de marcher, alors qu'il semblait pouvoir voler, pouvoir nager. Un ĂȘtre prisonnier de la mauvaise enveloppe charnelle. Ses gros doigts vinrent gratter une barbe naissante, poussant sur un visage halĂ©. Ses yeux ne fixaient que l'horizon, tel un but, tel une promesse. Une verrue ingrate gisait sur sa joue et ses cheveux Ă©taient aussi sombre que la nuit elle mĂȘme. Ainsi donc, la famille Monroe avançait au complet dans les rues de Goric's Monroe connaissant approximativement le chemin, tritura ses mĂ©ninges afin de se rappeler Ă quel croisement devaient-ils embarder afin d'arriver Ă destination. Il Ă©tait anormal de voir la famille Monroe, au grand complet, se dĂ©placer ensemble. En effet, cet Ă©vĂ©nement ne se produisait que trĂšs rarement et en cas exceptionnelle. Tournant enfin, les Monroe arrivĂšrent sur un petit chemin menant directement Ă un grand manoir. Le cĆur de Phoebe s'emballa Ă nouveau, il souhaitait piailler Ă la maniĂšre d'un oiseau prisonnier dans sa cage mais, en cet instant, la voix lui manquait. Il se rapprochait peu Ă peu de l'Ă©difice animant ses rĂȘves mais aussi ses cauchemars, il se dirigeait chez Alexie sur le perron, il s'arrĂȘta, adressant un dernier regard Ă ses parents. Serena Monroe fixait la porte, les commissures de ses lĂšvres formaient un sourire cordiale mais sans aucune chaleur. Vincenzo Monroe regardait son fils, non sans un certaine fiertĂ©. Un sourire Ă©galement encrĂ© sur le visage laissant ainsi apparaĂźtre des rides sur son visage burinĂ©. Ses gros doigts saisissant un bouquet de fleurs d'un bleu royal. Laissant s'Ă©chapper un long soupir, l'Ă©cossais fixa le sol tandis que son doigt oppresser la sonnette laissant s'Ă©chapper une douce mĂ©lodie. Serena Monroe Ridgaley - MĂšre de Phoebe Vincenzo Monroe - PĂšre de Phoebe DerniĂšre Ă©dition par Phoebe Monroe le Mar 27 AoĂ» - 1404, Ă©ditĂ© 2 fois Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Dim 25 AoĂ» - 1852 [droit au libre arbitre]Oh mon dieu ! Quelle nuit ! Je ne saurai trouver les mots pour la qualifier. A la fois sauvage et authentique, je ne tergiversais pas pour en redemander encore et encore Ă mon partenaire. C'est qu'il avait du fil Ă retordre le petit ! Il Ă©tait dotĂ© d'une pĂȘche d'enfer. J'essayais de suivre la cadence, mĂȘme si parfois je partais Ă la dĂ©rive. Peter Ă©tait plus rapide et plus impatient, alors que selon moi, l'intensitĂ© et le dĂ©sir Ă©taient les qualitĂ©s requises pour passer une nuit de folie. Quoi qu'il en soit, ce fut la fĂȘte ! Ce fut ma fĂȘte ! J'eus le droit Ă un vĂ©ritable feu dâartifice auquel je ne m'attendais mĂȘme pas Ă la base. Le beau chĂątain ne tarissait jamais sur ses exploits et en effet, il n'avait pas tort. MĂȘme bourrĂ© comme un coing, Peter savait parfaitement se servir de ses atouts, ce qui fit de cette nuit, le clou du spectacle, la cerise sur le gĂąteau, l'apogĂ©e grandement me rĂ©veillai du cĂŽtĂ© droit de mon lit face Ă la lumiĂšre du jour, alors qu'habituellement en ouvrant les yeux, je voyais la façade blanchĂątre de mon mur. Je n'Ă©tais pas contente. En plus de m'avoir volĂ© la couette, d'avoir ronflĂ© comme un troupeau de bisons et d'avoir pĂ©tĂ©, monsieur Ewing osa Ă©galement me piquer mon cĂŽtĂ© de lit. C'est le pompon sur la Garonne ça. Il Ă©tait tranquille, en train de dormir, la bouche grande ouverte comme s'il attendait de gober des mouches. Il Ă©tait torse nu, les draps lui arrivaient au niveau de ses abdos. MĂȘme endormi, il Ă©tait outrageusement sexy. Je dissuadai mes yeux de regarder ailleurs, mais je partis quand mĂȘme me prĂ©parer dans la salle de bain. Une bonne douche froide me dĂ©saltĂ©ra. Je sortis de ma salle de bain en peignoir, alors que le tracteur glandait toujours au Ciel mon mari ! C'est quoi cette horreur ? AH MAIS C'EST MOI !!!!Je me regardais dans mon miroir. J'avais une sale tronche, moi ! Qu'est-ce que c'est ce travaille ? Maman ? Qu'est ce tu fais lĂ ? Je me m'Ă©tais faite picassotĂ©e pendant la nuit et j'avais rien senti. J'Ă©tais totalement dĂ©structurĂ©e. En clair, je ne ressemblais Ă rien ! Je n'Ă©tais pas belle ! Alerte gĂ©nĂ©rale ! A plusieurs reprises, un bruit de sonnette retentissait dans la maison, le son se propageait mĂȘme jusqu'Ă l'Ă©tage. A peine audible, jâouvris ma porte de chambre afin d'ĂȘtre sĂ»re d'avoir bien entendu. L'Ă©cho recommença. Qui pouvait venir me faire chier Ă une heure pareille ? C'est vrai, il n'Ă©tait que huit heures. Je regardais mon rĂ©veil. Midi et demi. M*rde ! Je descendis les escaliers quatre Ă quatre et regardai discrĂštement par la fenĂȘtre. Double m*rde ! Phoebe accompagnĂ© de deux moches. Je continuais Ă balancer des injures Ă tout va tout en remontant dans ma chambre. J'avais complĂštement oubliĂ© la rencontre entre mon pĂšre et les parents de l'homme que j'aimais. C'Ă©tait un vĂ©ritable cauchemar. J'avais la tĂȘte dans le cul et les jambes en compote. Je me sentais lourde et laide. Le pire scĂ©nario s'annonçait. Je me dĂ©pĂȘchais d'ouvrir mon armoire pour trouver quelques chiffons afin que je couvre ma peau Ă peine sĂšche. Je n'eus pas le temps d'enfiler un soutien-gorge. De toute maniĂšre, avec ma grossesse ma poitrine semblait exploser. J'enfila donc une robe un peu plage. Tant pis ! Je n'avais rien d'autre sous la main. Je faisais un peu touriste perdue, mais je n'avais pas le choix. Une fois habillĂ©e, je courus dans ma salle de Bordel de m*rde !J'Ă©vitai de me croĂ»ter sur l'eau dĂ©versĂ©e sur le sol Ă cause de ma douche matinale. Je me maquillai rapidement. Un peu de rouge Ă lĂšvres, et une tonne de poudre afin de cacher cette couleur de peau semblable Ă celle d'un cadavre. Je coiffai mes cheveux du mieux que je pouvais tout en appuyant sur le champignon. Une simple couette suffira. PrĂȘte, je me contemplais dans mon miroir mural. J'Ă©tais moche. Hop, un peu de parfum et de dĂ©odorant, et j'Ă©tais Ă moitiĂ© prĂ©sentable. J'avais grand espoir que mon pĂšre s'entende bien avec Serena et Vicenzo. Je les avais dĂ©jĂ rencontrĂ© par le passĂ© quand je sortais avec leur fils. Ils Ă©taient plutĂŽt sympas, j'espĂ©rais sincĂšrement qu'ils n'aient pas changĂ© en cinq ans. Il m'avait fallu dix minutes en tout pour me prĂ©parer. Quel sortis de la salle de bain et lĂ , ce fut le drame. La silhouette masculine Ă©tait toujours dans mon lit. D'aprĂšs son filet de bave, il n'Ă©tait pas prĂȘt Ă bouger le petit doigt. Je tentai de le rĂ©veiller en l'appelant doucement, mais rien n'Ă faire, il dormait comme un bĂ©bĂ©. Situation dĂ©sespĂ©rĂ©e, mĂ©thode dĂ©sespĂ©rĂ©e. J'attrapai l'extrĂ©mitĂ© de mon drap et le tirai de toutes mes forces. Le corps chuta telle une cascade sur la moquette. Peter se planta bien comme il faut sur le sol. Je comptais pas en rester lĂ . Je donnai un violent coup dans les fesses de mon sex friend afin qu'il se remue. Je partis chercher ses affaires et lui balançai le tout, le long du corps, ses chaussures sur la tĂȘte bien entendu en Oooh Peter ! Tu t'es bien croĂ»tĂ© mon frĂšre ! RĂ©veille-toi et casse-toi ! Phoebe et ses parents sont lĂ , faut pas qu'ils te voient ! Habille-toi et casse-toi le plus vite le laissais se rĂ©veiller et descendis calmement les marches de mon escalier. Je tambourinai Ă la porte du refuge de Molard afin de lui demander de prĂ©parer une petite rĂ©ception pour mes invitĂ©s. Il sâexĂ©cuta et installa des tasses de cafĂ© et de thĂ©s sur la grande table ainsi que des biscuits au pain d'Ă©pice. Super apĂ©ritif ! Je lui demandai de nettoyer un peu, Peter avait foutu le bordel la veille, le sol Ă©tait crade. Des croquettes envahissaient le sol de la cuisine, c'Ă©tait dĂ©gueulasse. Le mĂ©nage fait, j'ordonnai Ă Molard de partir. Enfin prĂȘte, je soufflai Ă bon coup avant de saisir la poignĂ©e et de la tirer vers Bonjour ! Bienvenue Monsieur et Madame Monroe !C'Ă©tait un bon dĂ©but. Je les laissai entrer et les dĂ©barrassai. Le pĂšre m'offrit un ravissant bouquet de fleurs. C'est pour moi ? Hum, ça sent bon. En mĂȘme temps, c'est des fleurs, logique. Dommage, j'aimais pas ça. J'Ă©tais bien l'une des rares filles d'ailleurs. C'Ă©tait pas mon truc, les fleurs en vase. J'Ă©tais plutĂŽt plantes et serres. Quoi qu'il en soit, je le remerciai et partis chercher un vase avant de poser le splendide bouquet sur la table. Je m'avançai vers Phoebe, l'embrassai sur la joue avant de lui prendre sa veste. J'avais honte. Je n'Ă©tais pas comme ça en vrai, je savais ĂȘtre plus jolie et plus chaleureuse. JâespĂ©rai que mon pĂšre ne tarde pas trop, afin qu'il puisse faire connaissance avec les parents de mon double au masculin. Je me collai Ă Phoebe et lui chuchotai Je suis dĂ©solĂ©e, j'avais complĂštement oubliĂ©. J'ai un peu fait la fĂȘte hier et je viens juste de me rĂ©veiller. Tes parents ont l'air toujours sympas, toi par contre tu fais une petite moue. Ăa va ? Dis-je avant de l'emmener dans le salon. InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Lun 26 AoĂ» - 2328 J'Ă©tais complĂštement dĂ©chirĂ©. Quelle soirĂ©e ! J'adorais ça. Non en fait je ne savais mĂȘme plus ce que j'avais fait, ce qui s'Ă©tait passĂ©, avec qui j'Ă©tais. Ah si, Alexie. D'autant plus que ça ne s'arrĂȘtait pas lĂ . Pour lĂ je ne sais combien de fois j'allais me refaire Alexie. En fait je comptais plus depuis qu'on se voyait rĂ©guliĂšrement. Non je dĂ©conne, c'est juste que j'sais pas compter quand j'suis dĂ©chirĂ© comme ça. Et allez ! Au lit ! J'Ă©tais crevĂ©, mais je donnais tout ce que j'avais, pour elle. Parce qu'elle assurait. MĂȘme si j'Ă©tais meilleur quand mĂȘme. En fait j'Ă©tais le meilleur tout court. Personne pouvait m'Ă©galer, mĂȘme pas un robot. J'adorais me jeter des fleurs Ă moi mĂȘme aussi. Bref, la nuit fĂ»t trÚÚÚs longue... Oooh Peter ! Tu t'es bien croĂ»tĂ© mon frĂšre ! RĂ©veille-toi et casse-toi ! Phoebe et ses parents sont lĂ , faut pas qu'ils te voient ! Habille-toi et casse-toi le plus vite possible. »Boom. J'ouvrais les yeux. J'me retrouvais par terre. P*tain ! Elle Ă©tait sĂ©rieuse ou quoi lĂ ? Qu'est-ce que j'avais envie de gerber ! Je sais pas ce que j'avais pu boire hier mais j'Ă©tais dans un bel Ă©tat. Ou pas. EtalĂ© Ă cĂŽtĂ© du lit, Ă poil, je dĂ©cidais enfin Ă me lever. MĂȘme si je n'avais qu'une envie dormir. Mon dieu, j'avais jamais mis autant de temps Ă me dresser sur mes deux jambes. Est-ce qu'elle comptait me garder ici ou bien ? Je pouvais pas retourner au chĂąteau comme ça quand mĂȘme... Bon, je trouverais bien un petit coin oĂč trainer pour la journĂ©e. De toutes façons, j'comptais pas aller en cours aujourd'hui. Comme presque tous les jours en fait. Ca me faisait tellement chier, et ça servait Ă que dalle. Et si c'Ă©tait pour me faire engueuler pendant une heure, non merci. Ouah, ma tĂȘte ! J'avais l'impression qu'on m'assommait avec une pierre. Ou un bĂąton comme les mon boxer retrouvĂ© dans un coin de la chambre aprĂšs dix bonnes minutes de recherche. En sachant que je m'Ă©tais rĂ©tamĂ© par terre au moins cinq fois entre temps. Je voyais presque flou. J'crois que mon cerveau marchait pas, je dĂ©raillais. Et puis pourquoi j'Ă©tais tout seul d'abord ? Elle Ă©tait passĂ©e oĂč l'autre baleine lĂ ?! Depuis quand elle me laissais comme ça Ă moitiĂ© dans les choux ? Et c'Ă©tait qui ce Phoebe lĂ ? J'le connaissais pas moi je vois pas pourquoi je partirais. Je suis sĂ»r qu'on pourrait ĂȘtre super keupains ! ... M*RDE ! C'Ă©tait pas son mec le Phoebe ? Celui qui l'avait mise en cloque ? Oh lala, s'il me voyait, j'Ă©tais dans le caca. Non, elle serait dans le caca. J'entendais les gens entrer en bas. Bon fallait bien que je dise bonjour quand mĂȘme/ Parce que moi je suis poli. Mais ils me diraient rien parce que moi j'suis un professionnel. Et puis Scott se dĂ©merderait pour leur expliquer la raison de ma prĂ©sence ici. Parce que mĂȘme moi j'en avais aucune idĂ©e, Ă part que je l'avais sautĂ©e cette vĂȘtu de mon boxer -il faisait chaud, j'avais une excuse pour pas m'habiller- je descendais les escaliers, avec galĂšre. Je m'Ă©tais pas encore remis d'hier. ArrivĂ© en bas je me dirigeais vers ces inconnus, un homme, une femme et le fameux Auror. Ouaw, c'Ă©tait possible d'ĂȘtre moche Ă ce point ? Peut-ĂȘtre que l'alcool dĂ©formait les visages que je voyais... Bref. Je lançais un Bonjour ! » sans savoir Ă quoi ma voix allait ressembler. Quelques pĂątisseries Ă©taient disposĂ©es sur la table de la cuisine. Je chopais un croissant, prenais mes clics et mes clacs et bye bye la compagnie. Je me tirais, je me cassais. Bon vent et bonne journĂ©e ! InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Mar 27 AoĂ» - 1506 Un silence suivit la douce mĂ©lodie, un silence gĂȘnant malmenant l'esprit de Phoebe qui osa, Ă peine, s'imaginer qu'Alexie puisse oublier cette rencontre fatidique. ExtrĂȘmement gĂȘnĂ©, les commissures de ses lĂšvres formĂšrent un rictus qui se voulait rassurant auprĂšs de ses parents. Sa mĂšre Ă©tait toujours droite mais une pointe d'Ă©nervement se lisait sur son visage opalin et ce d'une maniĂšre Ă©trangement explicite qui se voulait communicative sans, pourtant, le clamer, on savait que Miss Monroe dĂ©sappointĂ©e. Tandis que Vincenzo s'amusait de la situation, fredonnant une lĂ©gĂšre mĂ©lodie entĂȘtante. Puis, alors que Phoebe peinait Ă s'extirper de ses pensĂ©es, une voix fluette l'interpella. Alexie apparut devant eux aprĂšs quelques temps d'attente. Pourtant, il fallut quelques instants Ă notre protagoniste pour reconnaĂźtre sa bien-aimĂ©e ; pensant, en premier lieu, se retrouver face Ă une inconnue. Bien qu'il avait la certitude qu'il s'agissait de la confectionneuse de sucreries, il n'avait, devant lui, qu'une pĂąle copie son visage auparavant angĂ©lique Ă©tait recouvert de maquillage, cachant ainsi tout ce qu'il aimait chez elle. Pour la premiĂšre fois de la journĂ©e, elle le s'enquit rapidement de les faire rentrer, saluant chaleureusement Phoebe comme ses parents. Pourtant, le fauve resta de marbre face au baiser qu'Alexie dĂ©posa sur sa joue, bien qu'il ne put empĂȘcher ses joues de prendre une lĂ©gĂšre teinte rosĂ©e. Vincenzo, le volatile, offrit le bouquet Ă la maĂźtresse de maison un magnifique assortiment de pervenches, d'un bleu si profond qu'il rappelait Ă©trangement le ciel un soir de clair de Lune. Un sourire hagard se lisait sur le visage du vieux bougre, sĂ»rement charmĂ© par la femme disposant de la beautĂ© d'Aphrodite et qui couvait Ă©galement sa descendance. Serena, quant Ă elle, avait rĂ©pondu cordialement Ă Alexie et avait esquissĂ© un sourire tout aussi cordial Ă son adresse, un sourire forcĂ© dĂ©notant une lĂ©gĂšre pointe d' s'approcha de son, jadis, amant, lui susurrant des paroles se voulant intentionnĂ©es bien qu'effectuĂ©es avec une certaine dose d'indolence. Phoebe, suite Ă cela, dĂ©glutit avant de rĂ©pondre d'une voix qui se voulait discrĂšte Ăa va aller. » N'osant pas affronter son regard de arrivĂšrent dans le salon oĂč, Serena, cherchant Ă briser la glace s'exclama d'une petite voix Vous avez beaucoup de goĂ»t pour la dĂ©coration ma chĂšre Alexie ! » S'approchant de la table oĂč Ă©taient disposĂ©s un semblant d'entremet, Vincenzo Monroe eut un petit glapissement qui ne pouvait Ă©chapper Ă chacun. En effet, il Ă©tait dĂ©pitĂ© Ă l'idĂ©e de devoir savourer un apĂ©ritif » de ce genre. Quelques gĂąteaux biscuits ainsi que des tasses de thĂ© ou bien de cafĂ© gisaient pauvrement Ă la surface de la table. N'y avait-il rien de plus insultant ? MĂȘme pas le fossile d'une quelconque prĂ©sence d'alcool. Vincenzo, pensant trouver son rĂŽle dans cette entrevue en tant que sage calmant les ardeurs de sa femme, se sentait, Ă prĂ©sent, insultĂ© et dĂ©shonorĂ©. Croyant se laisser aller et dire les mots qu'il portait au cĆur, le marin sentit la main de sa compagne sur son Ă©paule ce qui le stimula instinctivement suite Ă une grande inspiration. MalgrĂ© tout, on pouvait l'entendre bougonner avec fugacitĂ© au sujet de cet apĂ©ritif J'suis pas une tapette, j'vais pas boire du thĂ©... » disait-il dans sa barbe tout bruits Ă©tranges aux quatre protagonistes se firent entendre Ă l'orĂ©e des escaliers. Quelque peu saisie de peur qu'il s'agisse de voleurs ou de ravisseurs, Sereena Monroe Ă©mit une petite exclamation effrayĂ©e. Contre toute attente, des jambes dĂ©nudĂ©es firent leur apparition sous le regard exacerbĂ© de Phoebe. Il s'attendait au pire et dĂ» se faire violence pour continuer Ă regarder la scĂšne, le cĆur plein d'apprĂ©hension. Comme il se l'Ă©tait imaginĂ©, le reste du corps d'un jeune titubant lĂ©gĂšrement apparu. Un jeune homme dont la peau Ă©tait seulement recouverte par un sous-vĂȘtement. Le fauve se retourna vers Alexie, offusquĂ© par ce qu'il voyait, tandis que l'intrus saluait ses parents. Des milliards d'expressions se lisaient sur son visage mais une seule apparaissait plus que les autres la dĂ©ception. Pour la deuxiĂšme fois de la journĂ©e, elle le peux m'expliquer ce qu'est cette mascarade ? Sa voix fut assez basse pour que ses parents ne puissent entendre cette conversation. Pourtant, ils Ă©taient toujours prĂ©sents et Ă©coutaient avec une immense ferveur. Le regard mordorĂ© brilla de ce fameux Ă©clat de folie, comme s'il Ă©tait une bombe Ă retardement, qu'il suffirait d'une Ă©tincelle pour que tout explose. Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Mar 27 AoĂ» - 1646 Je faisais ce que je pouvais pour garder la tĂȘte haute, mais j'avais honte. Honte de moi, de mon comportement. Honte de l'Ă©tat dans lequel je me prĂ©sentais aux futurs grand-parents de ma fille. Honte d'avoir oubliĂ© cette rencontre si importante aux yeux de Phoebe. Et surtout honte d'avoir une nouvelle fois cĂ©der Ă mes pulsions en couchant avec le beau Ewing. C'Ă©tait plus fort que moi, ce mec je le voulais. Mentalement, il ne me plaisait pas du tout, mais physiquement il Ă©tait parfait. Avec lui, je pouvais jouer. Je pouvais ĂȘtre moi mĂȘme, il s'en fichait. Ce genre de mec se foutait de tout et c'est ce qui me plaisait le plus chez lui, au mĂȘme titre que sa dus faire donc bonne figure devant Serena et Vicenzo, mĂȘme si je n'avais qu'une seule envie, partir en courant afin d'aller m'enterrer avec ma honte et mes regrets. Heureusement que Molard Ă©tait lĂ , pour me donner un petit coup de main. Certaines fois, mon elfe pouvait ĂȘtre bornĂ©, tĂȘtu voire mĂȘme chiant et par moment, il pouvait ĂȘtre dotĂ© d'une extrĂȘme gentillesse et d'une sagesse Ă©gal Ă celle d'un moine. J'espĂ©rai sincĂšrement qu'il soit poli et clĂ©ment ce jour lĂ . Ses tendances bipolaires commençaient Ă me courir sur le haricot, j'en avais marre de vivre au rythme de ses C'est parti !Jâaccueillis donc les parents de mon ancien copain et ce dernier Ă s'installer au salon oĂč un petit plateau recouvert de pain d'Ă©pice, trĂŽnait au milieu de la table basse. Je les invitais Ă dĂ©guster le peu de pĂątisseries que j'avais en rĂ©serve. C'Ă©tait quand mĂȘme le comble pour la propriĂ©taire d'une confiserie, de n'avoir rien Ă grignoter dans le cellier. J'avais doublement honte et je commençais Ă trembler. Je devais me dĂ©tendre car le stress crĂ©ait en moi un manque de confiance et cela n'Ă©tait pas bon pour le bĂ©bĂ©. Je me calmai un petit peu tout en regardant Phoebe, tirant depuis son arrivĂ©e, une petite moue. Le silence rĂ©gnait dans le salon. Finalement, Serena le cassa en complimentant Alexie sur ses talents de dĂ©coratrice intĂ©rieure. La pauvre si elle savait. Apparemment Phoebe ne l'avait pas briefĂ© avant sur mes anciennes frĂ©quentations. Cela faisait plaisir Ă apprendre. Avant mĂȘme que je puisse rĂ©pondre, Peter fit son entrĂ©e comme dans une piĂšce de théùtre. Quel petit con. Il dĂ©barqua en caleçon comme un prince. Je crus rĂȘver. Il s'avança, piqua un truc Ă manger et se cassa. Comme si de rien n'Ă©tait, je repris mon sĂ©rieux et je lançais un petit sourire aux parents. J'avais de nouveau honte. Je n'osais pas regarder Phoebe, par peur d'ĂȘtre fusillĂ©e du regard. Je ne rĂ©pondis pas Ă sa question lorsqu'il me demanda qui Ă©tait ce mec. Je lui glissais un petit, "mĂȘle toi de tes affaires !". AprĂšs tout, on n'Ă©tait pas mariĂ©s, alors si j'avais envie de me faire Ewing, je le faisais. Je changeai de conversation afin d'oublier ce moment. La dĂ©coration du Merci beaucoup, mais je n'ai rien fait. Tout ça c'est l'oeuvre de ma colocataire. Enfin maintenant elle n'est plus Normal, elle se bourrait tellement la gueule qu'elle en est morte la gueuse !Je creusai un trou. Pas pour ma personne, mais pour celle de Molard. Il Ă©tait complĂštement barjot ou quoi ? Comment osait-il parler de ça. Je n'avais qu'une seule envie, le tuer. Mes yeux le mitraillaient sur place. Ce dernier resta de marbre. Il Ă©tait content, presque fier de lui. Il aimait tellement me provoquer. Je ne savais pas comment poursuivre la conversation. Molard avait foutu le brol. C'Ă©tait un cauchemar Ă©veillĂ©. J'allais me rĂ©veiller d'une minute Ă l'autre. Je me pinçai. Cela me fit mal, c'Ă©tait la dur loi de la Oui bon c'est vrai qu'elle buvait un peu, mais pas tous les jours ! Puis elle est pas morte Ă cause de l'alcool, elle s'est noyĂ©e aprĂšs s'ĂȘtre fait mordre par un vampire. C'est pas la mĂȘme Tu parles, je m'en souviens trĂšs bien. Regardez donc le placard derriĂšre vous mamzelle, il est rempli d'alcool. A pouf, je dirai 50 bouteilles. Bon, une petite jatte sinon ?Ah oui. Une chose qu'il fallait savoir sur Molard. Il Ă©tait belge. Du coup, il sortait des expressions de son pays un peu n'importe comment et parfois il Ă©tait dur de le suivre. Enfin, personnellement je m'Ă©tais habituĂ©e Ă lui et Ă ses expressions aussi loufoques les unes que les autres. Je demandai Ă Serena de ne pas l'Ă©couter et de surtout ne pas regarder dans le placard, car en effet, il Ă©tait rempli d'alcool. Toutes les bouteilles appartenaient Ă Cassie et je m'en servais pour les soirĂ©es. Mais maintenant que j'Ă©tais enceinte, je n'y touchais plus ! Promis, jurĂ©, crachĂ© !- Molard ça suffit, fiche le camp. Je suis vraiment dĂ©solĂ©e. D'habitude il est trĂšs Eh oublie pas dire que c'est moi qui est tout cochĂ© la maison hein ! Que toi tu foutais rien en attendant ! Si ça blinque c'est grĂące Ă moi ! Parce qu'elle pendant ses heures de fourches au lieu de ranger, elle baise ! Et ouais !Je me levai et quittai la piĂšce. Je me rendis dans le jardin pour prendre un petit bol d'air. Je ne faisais pas attention aux visages oppressants de mes invitĂ©s. Je n'arrivai pas Ă les imaginer. J'avais si honte qu'Ă ce moment lĂ , j'aurais bien aimĂ© rejoindre Alice et Cassie au paradis. Je voulais tout simplement mourir. Dans un sens, je mourrai dĂ©jĂ . Oui, de honte. InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Mer 28 AoĂ» - 1900 Alexie se forgea des remparts, fronça son esprit. Elle Ă©rigeait des murailles infranchissables. Phoebe, quant Ă lui, n'en comprit pas d'avantage. Se contentant de s'imaginer ce que pouvait bien prĂ©tendre la prĂ©sence d'un homme aussi jeune dans le manoir de l'hĂŽte. Croyait-elle pouvoir passer l'Ă©ponge sur cet incident ? Tout nettoyer et, ensuite, prĂ©tendre qu'il ne s'est rien passer ? Mais comme une tache de vin, Phoebe se rĂ©vĂ©lera tenace Ă se sujet et aucun dĂ©tergent ne pourra Ă©radiquer les images qu'il avait aperçu. La voix fluette s'envola, enfin, entre les murs de la piĂšce pour rĂ©pondre Ă la lointaine interrogation de Serena qui, elle, n'y pensait dĂ©jĂ plus et lançait un regard indignĂ© en direction de celle qui aurait trĂšs bien pu ĂȘtre sa gendre. Quand au maĂźtre patriarcale de la famille Monroe, il restait quasiment de marbre face Ă tout cela, toujours renfrognĂ© Ă l'idĂ©e de ne pas pouvoir dĂ©guster d'alcool en cette journĂ©e qui s'annonçait Ă©reintante. D'autant plus qu'il commençait Ă s'assoiffer et quand Vincenzo Monroe a soif il devient une manticore lançant des dards et rugissant au moindres gestes. Un Ă©clat nasillard Ă©clata, surprenant la plupart qui se retournaient face Ă un elfe de maison rabougri. En effet, ce dernier venait de rĂ©agir aux propos d'Alexie et ce sous les yeux Ă©carquillĂ©s de Vincenzo se rappelant pourtant qu'il n'avait pas eu le droit Ă une seule lichette de rhum. L'hĂŽte essayait, tant bien que mal, de rattraper le coup mais, fort est de constater, que les mots profĂ©rĂ©s par la crĂ©ature fantastique Ă©taient d'une rĂ©elle franchise et la rĂ©action d'Alexie ne pouvait que confirmer ses dires. Cette derniĂšre, sĂ»rement dĂ©passĂ©e par l'attitude insolente de l'elfe, s'envola dans son ravissant jardin, apparemment outrĂ©e. Phoebe adressa un regard Ă ses parents, un regard vide ne tĂ©moignant d'aucune gĂȘne ni mĂȘme d'Ă©nervement pour ensuite se retirer du salon et rejoindre Alexie dans le jardin. Les alizĂ©s vinrent lui Ă©bouriffer les cheveux et glisser sur sa peau bistrĂ©e. Il ne savait pas ce qu'il ressentait en cet instant, Ă vrai dire il ne semblait plus savoir grand chose ni mĂȘme s'il aimait ou non la confectionneuse de sucrerie. En cet instant d'incertitude, le sorcier avançait pourtant fiĂšrement, de sa dĂ©marche habituelle, ne laissant passer aucune Ă©motion. Arrivant en face d'elle, le souffle de Zeus emporta le parfum de la belle, un parfum dĂ©licieux et ça, il en avait la tu ne vas pas te dĂ©clarer vaincue maintenant ?! Aller, relĂšves-toi, ce n'est pas terminĂ© !Sa main se dĂ©posa sur la frĂȘle Ă©paule de la femme, il lui adressa un clin dâĆil, bien que, lui-mĂȘme, ne nourrissait que de faibles espoirs sur la suite de cette entrevue. Ăa va mieux ? Bon, si tu le permets, il faut que je fasse un tour aux toilettes...Bien que le prĂ©texte ne soit pas trĂšs studieux, Phoebe n'avait, en rĂ©alitĂ©, aucune envies pressentes il souhaitait simplement pouvoir s'isoler quelques instants afin de se pencher sur un problĂšme tout autre et qui, par la mĂȘme occasion, l'intĂ©ressait bien plus que d'apprendre que dans une armoire du manoir se trouvaient quelques bouteilles d'alcool... Se rendant tout de mĂȘme aux toilettes, il prit soin de fermer la porte Ă clef et de baisser la cuvette des toilettes. Spero Patronum » chuchota-t-il. A lâextrĂ©mitĂ© de sa baguette apparu un nuage de fumĂ©e Ă©tincelante, les volutes s'amassĂšrent pour former la silhouette chĂ©tive d'un chacal aux oreilles pointues. L'animal faisait peine Ă voir, il tenait Ă peine sur la cuvette Ă©tant apparemment Ă l'orĂ©e de la mort. April, un Ă©lĂšve manque Ă Poudlard, plutĂŽt de derniĂšre annĂ©e et brun. Surveilles-le, s'il te chacal s'envola pour disparaĂźtre aux yeux de Phoebe. Le message devait parvenir Ă April. Non, aucun coups de savon d'Alexie ne lui feront oublier ce qu'il a vu. Aucun. Il ne se mentait pas, oui, il cherchait Ă attirer de problĂšmes Ă ce gamin et cela ne l'empĂȘchera sĂ»rement pas de se coucher la nuit tombĂ©e. Revenant dans le salon, il trouva Vincenzo en pleine discussion avec l'elfe de maison. Il parvint Ă entendre une bribe des mots prononcĂ©s par le soprano de son pĂšre Et... tu crois que ta maĂźtresse voudra bien nous servir l'une de ces bouteilles ? » Un petit sourire au coin, Phoebe s'assit aux cĂŽtĂ©s de sa mĂšre sur le divan, ignorant si Alexie avait refait son apparition et quand son pĂšre arrivera. Serena adressa un regard fier Ă son fils, se demandant quand est-ce que toute cette mascarade prendra fin car elle ne comptait pas y passer toute la journĂ©e. En effet, elle avait du jardinage Ă faire et elle se donnait pou mission de prĂ©parer un succulent pot-au-feu Ă son fils afin de lui montrer ce qu'une vraie mĂšre de famille se doit de cuisiner Ă so enfant. Non pas quelques biscuits prĂ©-fabriquĂ©s... Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Mer 28 AoĂ» - 2020 Je voulais tout bonnement mourir. J'avais tellement honte de ma personne et de mon comportement, que je n'avais qu'une envie ; fuir. Je n'Ă©tais plus apte Ă affronter les regards outrĂ©s de mes potentiels beaux parents. J'avais suffisamment honte, il Ă©tait hors de question que je continue cette petite mise en scĂšne en leur mentant droit dans les yeux. MalgrĂ© mes sentiments pour Phoebe, car oui j'Ă©tais trĂšs attachĂ©e Ă mon ex, je ne pouvais pas m'empĂȘcher de m'amuser. Personne ne pouvait m'interdire quelque chose, personne n'avait Ă me dicter ma conduite. J'Ă©tais le maĂźtre de mon destin et le capitaine de mon Ăąme. Si j'avais envie de coucher avec des tas d'hommes, grand bien me fasse ! Ce mode de vie me plaisait et je n'allais sĂ»rement pas le changer parce que cela dĂ©plaisait Ă la famille donc quitter la petite rĂ©union de famille pour aller me dĂ©crisper Ă lâextĂ©rieur. L'air pur de mon jardin me faisait le plus grand bien. Je me sentais libre lorsqu'une petite brise d'Ă©tĂ© vint me caresser mes joues rosĂ©s. J'avais envie de m'Ă©chapper, de m'envoler tel un oiseau. Libre comme l'air, voguer oĂč bon me semble sans rendre aucun compte Ă personne. C'Ă©tait ça ma perspective de ma vie future. Je voulais simplement ĂȘtre affranchie de toute cette vie. Etre autonome et me rendre incrĂ©dule auprĂšs de ceux qui me contredisent. Si je pouvais dĂ©coller et ne plus jamais revenir maintenant tout de suite, je le ferai. Mais cela serait lĂąche de ma part. Phoebe fit son apparition. J'Ă©tais sure qu'il allait me piquer une crise, mais finalement non. Ătrangement, il se montra comprĂ©hensible et me demanda de rester. Il ponctua son discours remotivant en me disant qu'il allait aux toilettes. J'arrive...Je restai encore quelque temps dehors. Je n'Ă©tait pas encore prĂȘte. J'avais besoin de rĂ©flĂ©chir encore un peu. J'attendis que Phoebe redescende pour revenir auprĂšs de mes convives. J'essuyai les quelques larmes qui perlĂšrent sur mon visage poupin et reniflai un bon coup. Je pris mon courage Ă deux mains et retournai Ă l'intĂ©rieur. Je n'osais pas regarder mes invitĂ©s dans les yeux de peur, de lire la honte et le dĂ©sespoir sur leur visage. Je partis dans la cuisine afin de me faire un bon thĂ©. J'en avais besoin. Quant Ă Molard, il Ă©tait restĂ© dans le coin. Il n'avait pas bougĂ©. Je ne savais point ce qu'il avait bien pu raconter pendant ma courte absence. Avait-il bavĂ© sur moi derriĂšre mon dos ? Certainement. Ce dernier s'exprima lorsque Phoebe redescendit. Parfois, j'aurai prĂ©fĂ©rĂ© qu'il se taise et ce, pour de Ah bah monsieur le cocu est de retour ! Aller a la cour ne vous a pas pris beaucoup de temps finalement. Mais regardez qui est de retour, ma chĂšre maĂźtresse hein ! Oufti ! De belles retrouvailles Ă ce que je vois. Et bien sĂ»r je n'en fais pas parti hein ? Moi je suis lĂ que pour cocher le domicile et ĂȘtre un manche Ă balle avec les invitĂ©s. Menant, je vais partir parce que vous me saoulez, je vais aller guindailler ailleurs ! Salut les kets ! Ah au fait, le peye, si tu veux de l'alcool, la clĂ© est juste derriĂšre toi ! Sers toi Ă pouf !Molard se retira. Je crus rĂȘver. Il avait encore tapĂ© sa crise. Cette fois-ci, belge ou pas belge, j'allais le dĂ©molir. Je gardai mon sang froid, mais il ne perdait rien pour attendre. Je soufflai et retournai au salon. De la cuisine, j'avais tout entendu. Je m'excusai pour lâĂ©niĂšme fois auprĂšs de mes invitĂ©s. J'Ă©tais sincĂšrement dĂ©solĂ©e de ce que je leur infligeai. Ils ne mĂ©ritaient pas ça. Je devais certainement les avoir beaucoup déçu et cela me rongeait. Je fus tirĂ©e de mes pensĂ©es par un bruit de sonnette. C'Ă©tait certainement mon pĂšre. Il Ă©tait toujours en retard celui-lĂ . Je partis ouvrir et en effet, je dĂ©couvris la mine enjoue de mon papa. Le pauvre, s'il savait ce qu'il Ă©tait en train de se passer quelques minutes plus me disais qu'avec l'arrivĂ©e de mon pĂšre les tensions s'envolĂšrent. Je l'espĂ©rai en tout cas. Il m'embrassa, me contourna et partit poser son manteau. Il connaissait les lieux par coeur et il faisait comme chez lui. C'Ă©tait une rĂšgle chez les Scott. Chaque habitation oĂč rĂ©sidait un membre de la famille, appartenait Ă©galement Ă cette derniĂšre tout entiĂšre. Ma famille Ă©tait toujours la bienvenue ici. En revanche, celle des autres, c'Ă©tait une autre histoire. Quoi qu'il en soit, la bonne humeur de mon pĂšre allait certainement faire bouger la balance en ma faveur. Je l'accueillis jusqu'au salon oĂč je fis les Papa je te prĂ©sente Serena et Vincenzo Monroe les parents de Phoebe. Bon tu te souviens de lui. Monsieur et Madame Monroe, je vous prĂ©sente mon pĂšre, Ewan contente de pouvoir les prĂ©senter. J'avais tellement hĂąte qu'ils apprennent Ă se connaĂźtre. J'en Ă©tais toute Ă©moustiller. Si seulement mon pĂšre pouvait rattraper toutes mes bourdes enchaĂźnĂ©es. Je me reposais sur lui. De toute maniĂšre, j'avais confiance en lui. Je le connaissais assez pour savoir qu'il pouvait me mettre en valeur trĂšs facilement. J'attendais donc avec hĂąte les premiĂšres paroles de mon pĂšre. Cependant, il n'en fut rien. Il ne parlait pas. Il serra la main aux parents de Phoebe, s'installa sur le canapĂ© et sourit du mieux qu'il pouvait. C'est alors que le belge fit son retour dans le salon. Il en avait pas assez fait comme ça lui. Il avait tout entendu et comptait bien rebondir sur mes Pff, c'est mĂȘme pas son vrai pĂšre. C'est mĂȘme pas une vraie Scott ! Elle est nĂ©e dans les quartiers de Sofia d'un garçon d'Ă©curie et d'une commerçante ! Ils ne voulaient tellement pas d'elle, qu'ils l'ont abandonnĂ©e Ă quelques mois ! Je suis sĂ»r qu'elle fera pareil avec son futur enfant. Faut se rendre Ă l'Ă©vidence c'est pas un cadeau cette Molard ! Ca va pas de raconter ça ! cria mon pĂšre. Il Ă©tait furax. Il se calma et regarda mes convives avant de poursuivre. Oui c'est vrai, Alexie a Ă©tĂ© adoptĂ©e, mais dans des circonstances tout Ă fait lĂ©gales. Je peux vous dire que c'est une Scott une vraie ! Si sa vie en Bulgarie vous intĂ©resse, elle vous en parlera, mais nous ne sommes pas lĂ pour ça. Je me trompe ? Ce que je peux vous garantir, c'est qu'Alexie n'infligera pas Ă son enfant ce que lui ont infligĂ©s ses parents biologiques. Ma fille est quelqu'un de bien. Vous savez, quand ma femme est morte, c'est elle qui s'est occupĂ©e de son petit frĂšre et de ses deux petites soeurs. Elle a Ă©tĂ© comme une mĂšre avec eux. Alors oui, ma fille peut parfois dĂ©passer certaines limites, mais en tout cas elle sera une excellente mĂšre, pas vrai chĂ©rie ? dit-il en me discours Ă©tait si beau. Je ne pouvais retenir mes larmes. Je l'embrassai et lui murmurai un je t'aime dans l'oreille. Il Ă©tait tellement parfait. C'Ă©tait le meilleur pĂšre du monde pour moi. En quelques minutes, j'oubliai tous mes tracas et retrouvai le sourire. Je ne savais pas ce que je pourrais faire sans mon pĂšre. L'absence de ma mĂšre Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs dure pour moi. Heureusement, je pouvais toujours compter sur ma figure paternelle, aussi protectrice quâaimante. InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Ven 30 AoĂ» - 1601 Les dĂ©blatĂ©rions du serviteur effleurĂšrent ses oreilles. Il ne lui accordait aucune importance, savoir pourquoi il se donnait ainsi en spectacle ne l'intĂ©ressait pas. Ces ĂȘtres ne l'intĂ©ressaient pas ou, du moins, ne mĂ©ritaient pas un rĂ©el intĂ©rĂȘt. Ces crĂ©atures contraintes d'obĂ©ir, dotĂ©s d'un sens de la servilitĂ© dĂ©veloppĂ© au point de ne plus savoir faire la diffĂ©rence entre les actes accomplis d'une inspiration propre et ceux d'une inspiration intimĂ©e. Sont-ils dotĂ©s de pensĂ©, de vie ou simplement la continuitĂ© des bras de la gente sorciĂšre ? Telle est la question qu'ils devaient se poser et non pas se prĂ©occuper des tracas personnels d'individus ayant assumĂ©s leurs propres actes. Qu'il retrouve sa dignitĂ© avant de pouvoir s'adresser Ă non sans arborer un certain dĂ©licieux dĂ©dain, il ne lui adressa pas mĂȘme un regard. Laissant son esprit flĂąner au grĂ© de ses envies, de ses ressentis, de ses humeurs. TantĂŽt il s'imagina couler son doigt dans lâonde rafraĂźchissante d'une rigole sous l'ombre de quelques arbres, tantĂŽt dans une maison douillette et se dĂ©lectant de la lecture d'un ouvrage romancier palpitant. Mais un certain Ă©lĂ©ment revenait Ă chacun de ses rĂȘves, de ses espoirs Alexie. C'est ainsi qu'il concevait ses rĂȘves, c'est ainsi qu'il parvenait encore Ă rĂȘver. Elle Ă©tait sa muse, sa source d'inspiration, l'Ă©tincelle qui faisait vibrer son cĆur afin qu'il puisse avancer chaque jours. Elle Ă©tait une dĂ©esse l'ayant chĂątiĂ© de son jardin merveilleux pour l'avoir provoquĂ©, pour avoir goĂ»ter au fruit interdit, pour avoir trahi sa tintement singulier de la sonnette vint extirper Phoebe de ses songes. Nul doute ne rĂ©gnait sur l'identitĂ© du nouveau venu, le pĂšre Scott. Ce dernier arriva dans le salon quelques instants plus tard. La famille Monroe au complet se leva pour serrer la main, chacun leur tour, au dĂ©nommĂ© Ewan Scott. Un homme Ă la barbe grisonnante et aux cheveux maculĂ©s. Son visage se ponctuait par une note acariĂątre aucun signe avant-coureurs annonçant la venue future ou immĂ©diate d'un quelconque sourire ne transparaissait. Pour cause, deux apostrophes comme gravĂ©es sur la roche Ă©taient prĂ©sentes, encadrants ainsi deux lĂšvres impassibles. Pensant que l'entrevue allait pouvoir commencer dans les rĂšgles de l'art, sans aucun autres encombres, l'esprit fugace se berçait d'illusions car une nouvelle fois l'elfe de maison sâimmisça dans la conversation. EnnuyĂ© par cette crĂ©ature mal lĂ©chĂ©e, le sorcier â qui ne s'Ă©tait pas rassit suite Ă avoir serrĂ© la main au nouveau venu â se mouva dans la salle en direction du vase comportant le bouquet de pervenches. Des Ă©clats de voix rĂ©sonnĂšrent provenant du tĂ©norino qui n'est autre que le pĂšre Scott. La situation dĂ©passait Phoebe qui nâaccordait Ă celle-ci qu'une attention limitĂ©e. Les senteurs du bouquet l'enrobaient, qu'il Ă©tait beau, qu'il Ă©tait naturel. Il dĂ©peignait une certaine magie bien que, pourtant, aucun coup de baguette n'est passĂ© au-dessus de ces simples fleurs. Ne pouvant rĂ©sister Ă ses envies primaires, il laissa son doigt glisser un pĂ©tale. La couleur Ă©tait merveilleuse, ce bleu royal que l'on pouvait retrouver sur l'accoutrement des rois d'Ă©poques. Un bleu presque peint au pinceau par un impressionniste sur chevalet. L'uniformitĂ© de la texture avait quelque chose de langoureux qui affecta outre mesure l'homme versatile. Un plaisir enfantin. Puis, il se retourna donc les affabulations de l'elfe de maison n'Ă©taient pas si infondĂ©es ? Alexie adoptĂ©e ? Il ne pouvait se faire Ă cette idĂ©e, d'ailleurs il ne voulait y croire et concevoir que son pĂšre puisse, avec aussi peu de lĂ©gĂ©retĂ©, annoncer cette nouvelle dans un dĂ©bat qui devait se situer Ă mille lieux de ce sujet. Il ne pouvait concevoir qu'il puisse douter que les Monroe perdent confiance en Alexie sous prĂ©texte qu'elle fut adoptĂ©e. D'ailleurs, oĂč se situe le rapport ? N'est-ce donc pas se nourrir de prĂ©jugĂ©s que de penser que l'on puisse abandonner son enfant parce que l'on fut adoptĂ© ? Les Monroe ne se nourrissent pas de prĂ©jugĂ©s et, depuis longtemps, se sont forgĂ©s leur propre maniĂšre de penser, une pensĂ©e bien loin de ce genre de clichĂ©s obscurantistes. Phoebe tenait, tant bien que mal, de se contenir mais il voyait, sur le divan, sa mĂšre boire les paroles d'Ewan d'un regard concernĂ© et compatissant. L'Ă©cossais, Ă©tant le seul personnage debout, s'Ă©claircit la gorge et articula de sa voix lancinante Excusez-moi mais... quand est-ce que l'on s'occupe du bĂ©bĂ© ?D'un simple geste de la main sa fĂ©rule de bois apparue Ă la maniĂšre des illusionnistes moldus. La pointant en direction de l'elfe rabougri, celui-ci se retrouva poussĂ© par une force oppressante et invisible en direction de la cuisine. Une fois l'abeille entrĂ©e dans sa ruche, les portes de la cuisine se fermĂšrent en un bruit de sucions. On pourra discuter plus calmement comme remua l'air apparemment prĂ©occupĂ©e, ses traits s'Ă©taient adoucis au cours des derniĂšres minutes. C'est ainsi qu'elle s'adressa avec un ton prĂ©sentant la plus grande cordialitĂ© au pĂšre Scott Bien, la question se pose de savoir oĂč est-ce que l'enfant logera ? Mon mari et moi pensons qu'il serait prĂ©fĂ©rable d'unir nos fonds afin de leur offrir un toit commun qui n'exclura aucun des parents. Qu'en pensez-vous ? Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Sam 31 AoĂ» - 1936 Mon pĂšre Ă©tait toujours lĂ pour moi. Dans les bons tout comme dans les mauvais moments. MĂȘme si j'Ă©tais dotĂ©e d'un caractĂšre un peu compliquĂ© et bipolaire, je savais pertinemment que quoi qu'il advienne, il serait toujours prĂ©sent Ă mes cĂŽtĂ©s. Je perdis ma mĂšre Ă l'Ăąge de quinze ans, mais je gagnai encore plus d'amour de la part de mon pĂšre. Finalement ce dĂ©cĂšs fut un mal pour un bien. A la disparition de ma figure maternelle, je dus m'occuper de Peter, mais surtout de CloĂ© et Haley. Je devais ĂȘtre plus qu'une grande sĆur et une marraine pour elles. Je m'Ă©tais comportĂ©e en vĂ©ritable mĂšre et c'Ă©tait pour cette raison que du haut de mes vingt-cinq ans, je me sentais apte d'avoir mon propre enfant. De plus, je pouvais compter sur le soutien sans faille de son pĂšre. J'avais tout pour ĂȘtre heureuse, enfin je le me prouva encore une fois son amour paternel en me dĂ©fendant auprĂšs de Serena et Vicenzo suite aux propos dĂ©placĂ©s que Molard n'avait pas mĂąchĂ©. J'Ă©tais complĂštement perdue. Je ne comprenais pas ce soudain changement de comportement de la part de mon elfe. Avait-il bu ou aimait-il juste faire du mal aux gens gratuitement ? C'Ă©tait donc un pur sadique. Je le dĂ©testait. Quelle idĂ©e avait eu Cassie de me le laisser avant de partir pour l'Ă©ternitĂ©. D'un cĂŽtĂ© je lui en voulais. J'avais beau apprĂ©cier Molard Ă petit dose, lĂ je le dĂ©testais de tout mon ĂȘtre. Il allait me le payer le belge. J'avais l'intention de me venger, mais pas maintenant. Non. Pour le moment, je devais montrer bonne figure et garder la tĂȘte haute fasse aux attaques de l'elfe. Phoebe changea de sujet, pour mon plus grand Phoebe a raison, c'est un peu pour ça que vous ĂȘtes lĂ !C'Ă©tait l'une des rares fois que je soutenais Phoebe. Je m'Ă©tonnais moi-mĂȘme parfois. Quoi qu'il en soit, j'approuvai totalement les paroles du beau brun. Il avait raison, la conversation dĂ©rivait sur un sujet complĂštement diffĂ©rent de celui de dĂ©part. Si ses parents avaient fait le dĂ©placement, ce n'Ă©tait pas pour parler de n'importe quoi, bien au contraire. Il Ă©tait grand temps d'Ă©voquer le pourquoi du comment. Le bĂ©bĂ©. L'unique chose qui me reliait vĂ©ritablement avec Phoebe. Sans ce petit ĂȘtre qui se dĂ©veloppait au fil des jours dans mon ventre, je n'aurai certainement plus vu l'auror de toute ma vie. DĂ©sormais, je pouvais le qualifier autrement qu'en temps qu'ex copain. Je pouvais parler de lui comme une amie. Oui il Ă©tait mon Phoebe, ce fut au tour de sa mĂŽman de prendre la parole. Elle Ă©tait dotĂ©e d'une classe et d'une Ă©lĂ©gance rare. Je pouvais presque la comparer Ă notre royautĂ© anglaise. Serena possĂ©dait une dĂ©marche et une maniĂšre de parler rĂ©ellement atypique, en tout cas pour moi. Je ne connaissais personne aussi propre sur soi. Je ne pouvais qu'applaudir ses exploits. Je comprenais dĂ©sormais d'oĂč venait le caractĂšre fort de Phoebe. En revanche, je ne voyais pas ce que le beau brun avait hĂ©ritĂ© de son pĂšre. Le physique n'Ă©tait pas similaire et le caractĂšre non plus. Aucune similitude physiquement et mentalement visible. C'Ă©tait le jour et la nuit, les extrĂȘmes opposĂ©s. Pourtant, il Ă©tait son gĂ©niteur. Serena poursuivit son discours et ponctua sa phrase de maniĂšre maladroite Ă mon humble avis. - Je crois qu'il y a un mal entendu. Certes on va avoir un enfant ensemble, mais Phoebe et moi sommes toujours sĂ©parĂ©s. On ne va pas vivre ensemble, c'est ridicule. On a dĂ©jĂ un peu de mal Ă se supporter, alors si en plus on doit se voir au quotidien ça va finir en bain de sang. Pas vrai Phoebe ? Phoebe ? Ouhou ! Apparemment, on Ă©tait pas du tout sur la mĂȘme longueur d'ondes. L'avenir je le voyais ainsi. Ma fille et moi dans mon manoir Ă Godric's Hollow et Phoebe seul dans son appartement Ă Londres. Moi qui lui rendrait visite pour qu'il voit sa fille ou l'inverse, mais en aucun cas j'avais prĂ©vu d'habiter avec lui. Il y avait un grand malentendu. Je ne savais pas ce que le futur pĂšre de ma fille avait bien pu raconter, mais pour ma part je n'Ă©tais pas du tout prĂȘte Ă revivre avec Phoebe. Je l'avais fait une fois et notre relation si fusionnelle avait explosĂ©. Je ne voulais pas revivre ça, je ne voulais pas souffrir encore plus. Mais bon, il Ă©tait peut-ĂȘtre temps que je prenne sur moi. Car aprĂšs tout ce qui comptait le plus, c'est le bonheur de mon futur enfant. Et un bonheur d'enfant commence par celui de ses parents. InvitĂ© Re [Habitation] The Last RavenInvitĂ©, le Sam 7 Sep - 1121 Un rictus vif comme l'Ă©clair traversa le visage burinĂ© de Phoebe, les propos que tenait Alexie ne lui plaisaient absolument pas. Se rendait-elle compte de ce qu'elle insinuait ? Il commençait Ă percevoir les plans de la femme retors et ceux-lĂ le dĂ©gouttaient. Il bouillonnait de l'intĂ©rieur, ne rĂ©pondant pas aux appelles de la mĂšre de son enfant. Ainsi donc elle voulait garder leur fille rien que pour elle, elle voulait sĂ©parer une jeune fille de sa prĂ©sence paternelle afin qu'il ne devienne qu'un souvenir. Jamais. Telle un loup traquant sa proie, il ne la lĂącherait pas. Scott voulait jouer Ă ce jeu lĂ ? Alors il suivrait le mouvement et se battrait Ă©galement. N'est-ce donc pas triste pour un enfant que mĂȘme avant sa naissance ses parents se battent pour la garde ? Phoebe en avait conscience mais, malheureusement pour Alexie, il n'accepterait jamais de voir sa fille une fois de temps en temps, la laissant grandir auprĂšs d'une autre. Cette femme n'avait pas honte de se comporter ainsi ? D'autant plus qu'elle avait l'audace de le regarder aprĂšs ses propos, quelle dĂ©ception. Serena Monroe regardait son mari qui lui aussi semblait choquer par ce manque de tact et de diplomatie. Certes, ils pouvaient concevoir qu'ils ne s'aimaient pas, qu'ils n'allaient pas dormir dans le mĂȘme lit mais cela leurs tenait vraiment Ă cĆur ils voulaient y croire, ils voulaient croire que leur petite-fille Ă©tait nĂ©e de l'amour. D'autant plus qu'ils avaient mis toutes leurs Ă©conomies de cĂŽtĂ© pour ce projet, une tĂąche complexe quand on sait qu'ils ne roulent pas sur l'or. Madame Monroe prit une voix des plus douces afin de s'adresser Ă Alexie Nous le concevons parfaitement mais... Peux-tu accepter que votre fille ne puisse pas avoir la prĂ©sence de son pĂšre Ă ses cĂŽtĂ©s ?Mais non, tu vois bien qu'elle n'en a rien Ă faire !La voix lancinante de Phoebe Ă©clata dans la piĂšce, son aura dĂ©versait une tension palpable dans la piĂšce. Ses yeux parfois si calmes et si tempĂ©rĂ©s Ă©taient Ă©clairĂ©s de cette lueur de folie qui le distinguait tant. Tu n'en as rien Ă faire de savoir si moi aussi je voudrais voir ma fille ! Enfin, peut-ĂȘtre que si et c'est ça qui te motives. Ăa ne m'Ă©tonne pas, tu cherches toujours le conflit, toujours ! C'est peut-ĂȘtre inconscient chez toi, peut-ĂȘtre que tu ne t'en rends mĂȘme pas compte, mais moi je le vois bien et il grand temps que tu le comprennes ! Regardes-toi, la maniĂšre dont tu viens m'annoncer que tu es enceinte, ce con Ă moitiĂ© nu alors que c'est le jour oĂč on vient chez toi, tu recherches le conflit. Ăa te rends folle de vivre en paix avec les autres ? Hein ? C'est ça ? Mais ne te sens pas trop en sĂ©curitĂ©, si je ne peux pas avoir ma fille tous les jours Ă cĂŽtĂ© de moi c'est moi qui vais te rendre folle !AprĂšs ce petit discours, il inspira longuement avant de relĂącher la bouffĂ© d'air retenu. Un sourire dĂ©crivait son visage, il Ă©tait fier. Un Monroe, voilĂ ce qu'il Ă©tait. Il se respectait tout autant qu'il respectait ce nom venu d'Italie et c'est pourquoi il ne se laissait pas marcher sur les pieds par cette garce d'Alexie Scott et ses hauts talons. Tant bien mĂȘme il puisse y avoir la prĂ©sence de son pĂšre, Phoebe n'allait pas s'excuser de ses propos devant lui, il en Ă©tait hors de question. Jamais il ne reviendrait sur ses mots, surtout pas sous la demande d'un bourgeois suffisant. Qu'en avait-il de savoir ce que MĂŽsieur Scott pensait de lui, au moins les Monroe se dĂ©marquaient et ne restaient pas tassĂ©s sur leur canapĂ©. Alors F*ck la sociĂ©tĂ© et F*ck les Scott !Hum... Oui... Je pense que mon fils, pour faire simple, n'appuie pas vraiment votre Ă©tat d'esprit...Les commissures des lĂšvres de Vincenzo formaient un sourire entendu et amusĂ©. En effet, la scĂšne l'amusait Ă©normĂ©ment, voir son fils rabattre le caquet Ă deux gens de la ville » le rendait extrĂȘmement fier et il se sentait honteux de ne pas avoir rĂ©agit de la mĂȘme maniĂšre en voyant dans quelles conditions ils avaient Ă©tĂ© accueillis. Toutefois, sa main s'aventura afin de prendre un petit biscuit qu'il grignota en attendant de ce qu'il allait se passer. Alexie ScottSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenAlexie Scott, le Mer 11 Sep - 1420 Un froid glacial venait de s'installer entre les deux familles. Serena venait de proposer, en tout bien tout honneur, que Phoebe et moi-mĂȘme vivions ensemble avec la petite. Des mots qui m'interpellĂšrent soudainement. Je ne pouvais pas rester assise sans rien dire. Elle pouvait certes dicter la vie de son fils comme elle le voulait, s'il souhaitait ĂȘtre fils Ă maman et ĂȘtre mener Ă la baguette c'est son droit, mais en aucun cas Serena devait choisir pour moi. A l'instar de Madame Monroe, je n'Ă©tais pas pour la cohabitation avec Phoebe. Tout d'abord parce qu'on Ă©tait comme chien et chat. Jamais je ne pourrai m'entendre avec lui. Nos caractĂšres sont incompatibles, c'est une sorte d'amour alors que Phoebe se rĂ©veilla. Il osa couper la parole Ă sa mĂšre et m'attaqua verbalement. J'ignorai si ses mots dĂ©passaient ses pensĂ©es, mais quoi qu'il en soit, il fut trĂšs dur avec moi. Encore une fois, j'Ă©tais le seul maĂźtre de mon destin. Je dĂ©cidais de ma vie et en aucun cas ce crĂ©tin impulsif ne devait me la dicter. MalgrĂ© les sentiments, je n'Ă©tais pas apte Ă revivre avec lui mĂȘme pour le bonheur de ma fille. J'Ă©tais peut-ĂȘtre Ă©goĂŻste sur le moment, mais je n'allais pas me forcer pour faire quelque chose que je ne cautionne pas. J'Ă©coutais donc les reproches que Monsieur Phoebe avait Ă me faire. Il dĂ©passait les bornes. Mon pĂšre serra les poings. Il allait lui en coller une Ă tous les coups. Je stoppai mon pĂšre et me levai. J'Ă©tais plus que Non mais attends, pour qui te prends toi ! Tu me fous enceinte Ă bord d'un avion et tu oses me faire des reproches ? Vous croyez que ce mec lĂ , est blanc comme neige ? Dois-je te rappeler que le jour oĂč j'allais t'annoncer ta paternitĂ© tu Ă©tais au lit avec une autre ? Hein ? Alors ne viens pas me faire des reproches pour Peter, tu sais trĂšs bien que je n'en ai rien Ă faire de lui. Mais Ă partir du moment oĂč tu ne me donnes aucun intĂ©rĂȘt, je vais le chercher ailleurs ! On est plus ensemble alors on a pas Ă vivre ensemble. Je ne t'empĂȘcherai pas de voir ta fille, mais il est hors de question qu'on vive sous le mĂȘme toit Monroe ! Alors maintenant tu prends tes parents Ă l'air constipĂ© et tu dĂ©gages de ma baraque ! Dehors ! Tu n'est qu'un bouffon, encore une fois tu as tout gĂąchĂ©. Aller casse-toi, je veux plus te voir Phoebe !Tout en prononçant ces mots, je le poussai vers la sortie et invitai les deux mollusques qui lui servaient de parents Ă faire exactement la mĂȘme chose. Je ne voulais plus de la famille Monroe sous mon toit. C'Ă©tait catĂ©gorique. Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas et pour ma part, ce dernier Ă©tait franchis Je le haĂŻssais exactement de la mĂȘme maniĂšre que lors de nos retrouvailles dans l'avion. Il ne comptait plus pour moi. Il pouvait crever sous un pont je n'en avait plus rien Ă faire. J'avais tirĂ© une ligne sur notre histoire. Lui et moi c'Ă©tait terminĂ©. Et en une fraction de seconde, je repensais Ă notre relation. A tout ce qu'on avait vĂ©cu, tout ce qu'on avait partagĂ©. Je n'avais pas le droit de baisser les bras. Je pris donc mon courage Ă deux mains ouvrit la porte et criai en direction des Je t'aime Phoebe ! Oui j'Ă©tais complĂštement du rp Ethan WoodSerdaigle Re [Habitation] The Last RavenEthan Wood, le Sam 9 Nov - 1405 {PV avec ma p'tite Waaall, Alexie Scott.}Ethan avait rencontrĂ© cette femme sur la petite place de Godric's Hollow et dĂ©jĂ leur discussion s'Ă©tait plutĂŽt montrĂ©e enflammĂ©e, les deux jeunes gens ne s'Ă©taient pas du tout entendus et avaient commencĂ© Ă s'insulter de tous les noms possibles et inimaginables, ils ne connaissaient mĂȘme pas le prĂ©nom de l'autre ! Ethan Ă©tait complĂštement bourrĂ© lorsque la jeune femme l'avait interpellĂ© par un trou-du-c*l qui lui avait dĂ©plu. Elle ne le connaissait mĂȘme pas et s'Ă©tait permise de l'insulter ? Bon, ok, c'est vrai, il Ă©tait quasiment bourrĂ©, une bouteille de vodka entre les mains, seulement vĂȘtu d'un slip. N'importe quelle personne se serait mĂ©fiĂ©e de lui. Lorsqu'il lui dit qu'il s'Ă©tait fait volĂ© ses habits elle ne l'avait pas cru et lui avait ri au nez. C'Ă©tait charmant comme premiĂšre rencontre ! Puis, aprĂšs une bonne engueulade, un bagarre et des explications suivies d'excuses, elle l'avait fait entrĂ© chez elle. Ethan ne savait toujours pas comment elle avait pu acceptĂ©, il venait de salir son nom de toutes les injures possibles et inimaginables mais elle daignait encore vouloir lui faire dĂ©couvrir sa demeure. Ethan n'espĂ©rait qu'une chose, qu'elle n'ait pas un mari rabat-joie auquel il fallait donner des explications de sa venue ici et de la tenue de laquelle il Ă©tait vĂȘtu. L'anglais n'avait pas voulu remettre sa chemise, Ă©tant donnĂ© que le clodo la portait sur lui, il ne voulait pas que le SDF lui refile ses puces. Ăa aurait Ă©tĂ© le comble !La piĂšce Ă©tait plongĂ©e dans le noir. Ethan entendit des aboiements agressifs, sĂ»rement le chien de garde de la jeune fille. Il se guida de ses mains et arriva dans la cuisine oĂč il s'appuya sur le comptoir pour ne pas se ramasser dans le noir. Puis, tĂątant le mur du bout des doigts, il trouva l'interrupteur au toucher et alluma la piĂšce. Une lumiĂšre chaleureuse baigna de lumiĂšre toute la petite maison. Ethan se laissa tomber sur un fauteuil sans l'accord de la jeune femme, de toute façon, mĂȘme si elle n'Ă©tait pas d'accord, il se serait laissĂ© tombĂ© de fatigue par terre. Autant que ce soit sur quelque chose de confortable au moins ! Le fauteuil prit directement la forme du corps d'Ethan et celui-ci regarda au plafond, il Ă©tait mieux qu'accoudĂ© sur cette fontaine dehors dans ce froid glacial. Une chaleur sereine emplissait la piĂšce. Ethan frotta du bout des doigts sa plaie, ça picotait. Pas de quoi se tordre de douleur non plus !Si seulement il avait pas fait le con avec cette fille un peu avant le dĂ©but de la soirĂ©e ! Il s'Ă©tait bourrĂ© la tronche en boĂźte puis avait essayĂ© de l'aborder un peu trop directement, celle-ci au lieu de tomber sous son charme avait vidĂ© le cocktail alcoolisĂ© sur la tĂȘte du jeune brun et Ă©tait partie avec sa bande de copines, un sourire moqueur au lĂšvres. Encore une petite merd*use ! Les filles, elles sont nĂ©es pour faire ch*er ou quoi ? Si seulement il Ă©tait restĂ© dans son dortoir bien au chaud.. Remarque, s'il Ă©tait restĂ© Ă Poudlard, il n'aurait pas rencontrĂ© cette sexy mom ! Re [Habitation] The Last RavenContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum