Cependant la fleur l’a parfois empêché de dormir. Je vous laisse lire son commentaire pour plus de détails. Sur un autre site, on lit qu’il est préférable de ne pas dormir avec la fleur de vie. En images : Ailleurs, on lit ça : “dormir avec une fleur de vie pourrait être bienfaisant”. Où mettre la fleur de vie ?
Offrir des fleurs c’est pas si facile que ça. Parmi toutes les fleurs, les bouquets composées, les fleurs séchées, les fleuristes, les grossistes, les sites de livraison de fleurs, on s’y perd. Surtout qu’il ne suffit pas de choisir n’importe quel bouquet. Pourquoi ? Parce que chaque fleur véhicule son propre message et que si vous ne voulez pas déclarer votre flamme à quelqu’un qui vient d’accoucher ou dire je suis désolé je t’ai trompé » à votre mère, il va falloir vous renseigner un peu. Heureusement on vous dit tout juste en dessous, car chez Topito on parle…LE LANGAGE DES FLEURS. Et une fois que tu auras lu ce top et que les fleurs n’auront plus de secrets pour toi, tu pourras choisir avec certitude le bon bouquet à offrir grâce notre top sur les meilleurs 1. Les Roses Jaunes Si tu l’offres à tes amis, ça leur dit que tu les kiffes. Si tu l’offres à ton amoureux ou ton amoureuse, ça veut dire que tu as forniqué avec quelqu’un d’autre et que tu voudrais t’excuser. Tromper c’est mal, s’excuser c’est mieux et avec des roses c’est encore plus mieux. 2. L'Iris L’iris veut dire je t’aime, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma ». Donc on se dit que Lara Fabian aurait aussi pu faire fleuriste. 3. Le Basilic Vous ne savez pas comment lui dire que vous le détestez ? Offrez du basilic ! Grosso modo, ça veut dire je te déteste et j’aimerais te voir crever la bouche ouverte ». Ça passe toujours beaucoup mieux avec des fleurs… Et en plus il pourra faire un bon pesto. 4. L'Œillet d'Inde Si on t’offre des œillets d’Inde, désolé pour toi mais tu viens de devenir célibataire. Dis bonjour à la glace et au jogging parce que tu vas passer un sale moment. Courage l’ami, il y a toujours une lumière au bout du tunnel et vous auriez pu vous faire plaquer par SMS. 5. La Bardane Offrir de la bardane à quelqu’un veut dire qu’il te fait chier. Beaucoup. Tellement chier qu’il a réglé tous tes problèmes de constipation. En même temps, quand tu vois la tête de la fleur c’est pas étonnant. 6. Le Colchique Comme disait Barbara, la Colchique veut dire j’ai le mal d’amour, j’ai le mal de toi », en gros TU ME MANQUES ». C’est tellement beau. 7. La Violette La Violette est un symbole d’amour caché, exactement comme ton compte bancaire en Suisse. Sauf que l’amour se vit sans fisc et sans impôts. Je sais pas ce qui se passe mais toutes ses fleurs me rendent poète. 8. La Marguerite Blanche Offrir une marguerite blanche veut dire c’est toi qui est le plus beau/la plus belle ». Si tu l’offres avec de la bardane, ça veut dire t’es beau mais je t’emmerde ». Trop choupi. 9. Le Narcisse Le Narcisse est une fleur à offrir à une personne qui s’aime un petit peu trop. Nous l’avons traduit par salut mon coco, mais ce serait bien si tu pouvais parler d’autres choses que de toi-même. Parce qu’en fait ta vie, je m’en fous et j’avais jamais eu d’envies suicidaires avant de t’écouter ». Vous voilà prévenus. 10. L'Hibiscus Rouge Offrir un hibiscus rouge montre que tu as la culotte en éruption et que tu aimerais fortement t’accoupler avec l’autre personne. En d’autres termes, ça signifie J’AI ENVIE DE TOI ». Donc on vous offre des iris et des hibiscus rouges, parce qu’on vous aime et qui si on pouvait, on viendrait TOUS vous monter dessus. Mignon hein ?
Fannyoui tu me manques, desolée de t'avoir dit: "JE T''AIIIME" en plein milieu d'un couloir ! C'est fou mais tout ces moments avec toi me manque terriblement. Tu te souviens de cette photo? "Je te fait un bisous et ca immortalisera notre amitié" . Parce qu'on était de grosses gamines avec des delires TRES con. Mais qu'est ce que je les aime
Samedi 18 avril 2020. Le 18 avril, comme chaque année, c’était la Saint-Parfait. Je rayais, heureux, d’une croix le 17 avril. Un jour de fini. Un nouveau jour se levait. La Saint-Parfait ! J’évitais de compter les jours qu’il me restait à vivre jusqu’à La libération, le 11 mai cette année. Ce n’est pas bon pour le moral », j’avais lu. Il fallait vivre l’instant présent, accueillir l’instant présent comme une chance, la chance de ne plus rien faire, l’occasion d’être, de partager du temps avec ses enfants, son époux, son épouse, ses amis, euh non, pas ses amis, son chien, son chat, son poisson rouge confiné depuis sa naissance dans un bocal rouge, l’occasion de réfléchir au sens de sa vie et à l’avenir de la planète, du moins pour les troisièmes lignes qui n’étaient ni appelées en deuxième ligne ni au front. Les choses s’arrangeaient sur le front des tranchées, les cas diminuaient de jour en jour, on commençait à démonter l’hôpital militaire de Mulhouse et à respirer, le Chef avait fait du bon boulot. Enfin, on voyait le bout du tunnel. Les rescapés de guerre donnaient leur témoignage dans Libération Un enfer, je me serais cru en enfer ». C’était la Saint-Parfait et l’été en avril semblait persister. Je descendais l’escalier de ma mezzanine, réveillé par des rayons éclatants, tirais le rideau, ouvrais la fenêtre, le ciel était bleu et les oiseaux chantaient. Un bleu cruel qui me faisait oublier les morts, toujours cet air de vacances insolent, ou, consolateur, ou revigorant. Une. Une fleur. J’avais deux mots pour me tenir compagnie. Bleue. Une fleur bleue. Trois mots. Une fleur bleue au bord de ma fenêtre. Huit mots que je notais sur mon carnet rose. Je lui disais Bonjour ! ». Douze. -Comment ça va ? – Plutôt bien, et vous ? » Dix-neuf. – Je compte les mots. –Etrange… ». Vingt quatre mots déjà ! – Ca passe le temps, je suis confiné. – Confiné ? ». J’en étais rendu au trente-deuxième mot en à peine cinq minutes. J’imaginais le nombre de mots que je pourrais posséder à la fin de la journée. Je les vendrais, ou mieux, je les placerais en Bourse, je spéculerais, j’en ferais des petits, des millions de petits que je cacherais dans un paradis fiscal, je deviendrais le Google des mots ! Combien pouvait coûter un mot ? Il y avait les droits d’auteur de la fleur à déduire. Je renonçais à ma tâche, le calcul mental m’épuisait. Je cherchais une mission plus métaphysique. Des mots bleus. La journée précédente, j’avais vu sur mon fil de mon actualité Facebook Les mots bleus » chantés par différents chanteurs. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à partager Les mots bleus » ? A cause du soleil ? A cause du Convid-19 ? Oui, d’accord, c’était une belle chanson, les mots bleus »… Au cœur de la nuit, à minuit, ne parvenant à trouver le sommeil, je découvrais, toujours sur le fil de mon actualité Facebook la mort de Christophe, atteint du Covid-19. Ma première mission ce matin était d’aller acheter le journal. Organiser sa journée était primordiale en temps de guerre. Je voulais en savoir plus sur Christophe. De lui, quand j’étais jeune, j’avais le souvenir d’un excellent dragueur dont les filles étaient folles quand il chantait Et j’ai crié, Aline, Aline pour qu’elle revienne… » . Elle n’était pas revenue Aline mais des centaines de filles s’étaient précipitées dans son lit. Vieux, j’avais ce souvenir de lui, un visage sombre, angoissé, à la limite de la dépression, murmurant Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». C’était beau, c’était beau, les mots bleus, je les fredonnais, les mots bleus, mais je n’arrivais jamais à me souvenir de la suite. Avec les yeux»… Heureusement, il y avait Boris, Camarade incollable, un juke-box de la chanson française à lui tout seul. Parler me semble ridicule… Je lui dirais les mots bleus, ceux qui rendent les gens heureux… Une rencontre… De nos retrouvailles… Une histoire d’amour sans parole… ». C’était en avril, les mots n’étaient plus utiles, le silence les avait exprimé, une larme, un sourire. Je me dirigeais au Tabac-Presse de Beautour après avoir coché ma case d’autorisation de sortie Acheter le journal des mots bleus ». Les Bleus étaient dans les parages près des bords de la Sèvre. Désolé, je n’ai plus Libération », me répondit Aline, la buraliste au joli masque fleuri. De ce pas, je courais au Tabac-Presse du Lion d’Or à l’autre extrémité Nord-Est, il me restait dix minutes. Fermé. Le Tabac-Presse du Lion d’Or était fermé. Deux minutes, j’avais deux minutes pour rejoindre le Tabac-Presse de la Sèvre à l’autre extrémité Nord-Ouest. Il en restait un, un Libération », et en première page, Christophe, obscur derrière ses lunettes rondes, l’air tourmenté d’un dandy romantique qui faisait tout son charme, aux joues creusées de sillons qui marquaient le temps, les pensées, les whisky et les oiseaux de nuit. Né d’une famille italienne à Juvisy-Sur-Orge, il y avait mieux comme ville. Collé en pension à l’âge de 12 ans à Montlhéry, là aussi, il y avait mieux. Daniel, il s’appelait encore. Il rêvait d’être acteur, Daniel, mais, au retour du service militaire, il décidait de s’appeler Christophe et prit ses ailes, être chanteur. Il descendit à Saint-Trop, où, du beau monde, il fit la rencontre. Je savais tout maintenant sur Christophe, ou presque, ma première mission était accomplie, il était bientôt midi, il faisait chaleur, une chaleur de réchauffement climatique. Il ne me restait plus aucune seconde pour rentrer me confiner. J’avais épuisé mon crédit de temps. J’étais un hors-la-loi avec mon journal sous le bras, et je fredonnais Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». Camarade, c’est quoi, la suite ? ». Camarade était loin, confiné à Paris et ne pouvait me souffler la suite. Un homme en bermuda arrachait, de sa binette, l’herbe verte rebelle sur le trottoir, le long du muret gris de son pavillon. Laissez-la, l’herbe ! Laissez-la, on a besoin d’herbes, depuis qu’on ne peut plus marcher sur les bords de la Sèvre ! » Lui criais-je en silence, à l’homme à la binette. Il ne m’entendait et poursuivait sa destruction inévitable. Je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux… ». Je n’avais plus envie de rentrer chez moi me confiner. Je déserterais, j’irais dans le ciel… Une rencontre… de nos retrouvailles… », Christophe, tu lui as dit, tu lui as dit les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux » ? ». Christophe me regardait, une lueur dans les yeux. Chemin de la Roche Verte. Il y avait toutes sortes de fleurs sur le trottoir, le long des murets des maisons coquettes. Je respirais, j’avais retrouvé un peu plus loin la nature, et les vaches écossaises. Était-ce prudent de le dire ici? Qui me lirait ? Qui me lisait ? Un, deux, trois, quatre, cinq amis, peut-être, je comptais mes doigts, dix étaient le maximum. Vous ne me dénoncerez pas les amis ? Promis ? ». Les vaches m’avaient regardé, je leur avais dit les mots bleus », je pouvais rentrer me confiner. L’après-midi fut calme. J’appelais mais il n’y avait personne au bout du fil. Ce serait pour demain… Les heures s’écoulaient en attendant 17h30, l’heure où j’écrirais mon dixième récit. C’était important, ils avaient dit aussi, de se donner un cadre, un emploi du temps. De 17h30 à 19h30, c’était mon temps d’écriture non rémunéré. Pour qui j’écrivais ? Quel journal ? Intime », le journal Intime », ou, le journal Partagé ». Partagé », je préférais partager en attendant Gallimard, Godot n’était pas venu. Une… L’incertitude de la page blanche. C’était le temps des incertitudes. Rien n’était parfait même le jour de la Saint-Parfait. D’où venait ce virus ? Comment on s’en sortirait et de quoi ? On ne savait rien, personne ne servait rien. De mon avenir, je ne savais rien. Plus d’emploi. Depuis plus d’un an, aucun spectacle vendu. Plus aucun à l’horizon. Ils plaisaient mes spectacles, mais aucun ne les achetait. La vie était devenue rude dans le show-biz et je n’étais pas un businessman. Hé, Man ! », dans quelle case on me collerait ? Coudre des masques entre deux chinois ? Plus vite ! Plus vite ! ». Je me coudrais les doigts en voulant passer le fil dans le trou, je tomberais et me noierais. On ne savait plus où on en était, ce qu’on attendait, ce qu’on faisait, quelle heure, il était, qui viendrait dîner ce soir, qui m’appellerait, qui j’appellerais, qui j’étais. Je lisais qu’on venait de découvrir que le Covid-19 causait des troubles mentaux se traduisant en pertes d’orientation. – Je veux passer un test !– Etes-vous malade ? – Je ne sais pas, justement je veux passer un test pour le savoir ! –On ne fait passer des tests qu’à ceux qui sont malades. Au revoir ! ». Je lui dirai les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux» … Parler était ridicule. Dans ma ville, il faisait froid, et moi, j’ai appris à ne plus parler… à me cacher… », Jean-Louis Aubert avait pris le relai sur Facebook, son concert live qu’il nous offrait chaque samedi soir chez lui, dans sa maison à la campagne. Un concert rien que pour nous, paumés, fatigués, reliés aux écrans de nos Smartphone. Une Le petit Larousse de Poche La Une – La première page d’un journal Etre à la une. Une Le petit Rousse de Poche Fleur. Ce soir, c’était samedi soir, le samedi soir de la Saint-Parfait. Ce soir, je dégusterais mon Cidre fermier à six euros trente sur ma nappe provençale. Ce soir, je trinquerais avec moi mon dixième récit de ConfiNez ». Ce soir, je regarderais ma fleur, je lui dirais les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux. Ce soir, et dans le cœur de ma fleur, ce soir, il y aurait Vous. Thierry Rousse, Nantes, samedi 18 avril 2020. 10ème récit, 34ème Jour de ConfiNez
Cest sa façon de vous dire qu’il ne souhaite pas être exclusif et qu’il est ouvert à toute autre proposition. Si, en plus de cela, il vous dit « mais je veux te connaître mieux et voir où notre relation peut aller » Fuyez ! Il ne cherche qu’une partenaire sexuelle. 11. Il vous dit qu’il ne veut pas d’une relation
Le dit de Lao première veillée Ce qu’il faut que je vous dise, c’est que le visage d’Aelius me plaisait davantage frappé au dos d’une pièce de monnaie qu’en chair et en os. On n’entendait pas cette voix nasillarde qui semblait ne savoir piailler que des ordres et qui prenait davantage de place que le corps de petite taille qui la faisait résonner. Le portrait rudimentaire de l’Empereur me procurait de la joie, car les pièces sonnantes et trébuchantes annonçaient à mes oreilles l’eau-de-vie que j’achetais pour oublier mon existence servile. En personne, on aurait dit qu’Aelius était capable d’anéantir toute joie autour de lui. L’asphyxie était garantie à plus ou moins court terme. Ceci expliquait certainement l’expression grave de son neveu, ses manières rigides et cette tristesse qui empesait le coin de sa bouche. Vivre dans l’entourage du Fils du Ciel l’avait rendu laid. Ce qui était un crime, car il aurait pu ne point l’être. C’était l’avantage d’avoir un beau visage attaché à un beau corps, me direz-vous. Mais quelle personnalité ! Il lui était plus facile de s’adonner à la colère qu’à la joie. J’avais eu beau essayer de lui arracher un sourire, je n’avais obtenu que des coups. C’était décevant, évidemment, mais je n’allais pas en faire toute une affaire bientôt, je serais affranchi et je n’aurais donc pas à vivre sous le même toit que ce bonnet de nuit. Je laisserais à ma douce Tillia le soin de trouver son épanouissement loin de cet époux, dont le naturel avait autant de charme qu’un marécage vaseux. Personne ne doit savoir qu’elle a disparu. Cette information ne quittera pas les murs de Fleur-Eclose. — Annulons plutôt le mariage, proposa Kaecilius, la main toujours posée sur son épée courte et son regard venimeux sur moi. Si elle a pris la fuite, je ne souhaite pas la forcer à entrer dans une union qu’elle ne désire pas. — Ma maîtresse ne ferait jamais ça, me sentis-je obligé de mentir. — Dès l’aube, vous partirez tous les deux à sa recherche, ordonna Aelius. Le démon la connaît bien et j’ai entièrement confiance en toi, Kaecilius. — Vraiment Aelius, répliquai-je, je suis vexé que tu puisses penser que j’ai besoin d’un chaperon. » Je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que Kaecillius m’administra un soufflet vigoureux à l’arrière du crâne, comme si je n’étais qu’un enfant mal élevé. D’une humeur bougonne, je me grattai le cuir chevelu, mais gardai mes lèvres closes. L’empereur, qui prétendit n’avoir rien vu, réitéra notre mission, exigeant de nous la plus grande discrétion. C’était sa réputation, bien plus que celle de son neveu ou de Tillia, qui lui importait. Il ne voulait pas que l’on puisse dire que Sophia Domitillia avait osé se jouer de lui. Suivant mon rôle d’esclave à la lettre, je me soumis aux ordres impériaux avec une humble révérence. Pour sa part, Kaecilius se contenta de garder le silence. Maintenant, laisse-nous, Démon blanc. Je dois m’entretenir avec mon neveu en privé. » Je quittai donc le salon où je leur avais servi le thé. Avant de me retirer, je ne pus m’empêcher de faire un clin d’œil au Prince Grincheux, mais il n’apprécia pas cette marque d’attention. Allez comprendre. Les deux battants de la porte à peine refermés, je me précipitai dans un couloir adjacent et entrai dans une petite pièce aveugle qui jouxtait le salon. Pour la seconde fois de la journée, je me retrouvai à renifler la poussière du sol. Je collai mon oreille contre la fente basse qui me permettrait d’écouter leur conversation en toute discrétion. Tu ne désires pas plus cette union que moi, disait Kaecilius. — Silence, neveu. Tu ne sais pas de quoi tu parles. — Je doute qu’il s’agisse d’un enlèvement. Elle s’est enfuie tout simplement. Tu l’as dit toi-même ce matin. Sa réputation de femme farouche la précède. Tout comme moi, elle n’a aucune envie de se marier. — Cela vous fait donc un point commun. Vous devriez bien vous entendre. — Et si je ne peux la retrouver ? — Ne l’envisage même pas, répondit Aelius d’une voix glaciale. Imagine à quel point ta mère serait attristée d’apprendre que ce mariage n’a pas eu lieu. Je crois qu’une telle nouvelle la tuerait. — Tu n’oserais pas ! » s’exclama Kaecilius dans un souffle. Aelius eut un ricanement dénué de joie. Oser quoi, exactement ? Prolonger son exil ? Ou mettre un terme définitif à celui-ci ? — Tu as promis qu’elle serait autorisée à revenir à Alba. J’ai accepté cette union à cette seule condition. — Ne crois pas que je n’hésiterais pas à me débarrasser de ma sœur si jamais tu me décevais. Si tu n’épouses pas la Domitillia, tu ne me sers plus à rien. Et si tu m’es inutile, ta mère le devient aussi. » Kaecilius accueillit ces paroles avec un silence menaçant, qui ne fut interrompu que par le bruit du thé brûlant que l’on versait dans une tasse en porcelaine. Tu ne veux pas la paix avec les Domitillii, déclara enfin le jeune prince. Ton pouvoir, tu ne le partageras ni avec moi ni avec eux. Pourquoi tiens-tu tant à cette alliance ? — Si tu n’étais pas à ce point aveuglé par tes passions – quel piètre Vertueux tu fais, parfois, mon cher neveu –, la réponse serait évidente. — Veux-tu obtenir leurs richesses ? — Je me fiche de leurs richesses. Ils peuvent se garder Fleur-Eclose, Nuage-Fuyant ou même Tempérance-des-Cieux. Mes palais et mes villas de bord de mer me suffisent. — Eh quoi alors ? Je ne comprends pas. » C’est à ce moment-là qu’une voix se mit à murmurer à mon autre oreille Dis, Lao, tu fais quoi ? Je peux jouer, moi aussi ? » Je sursautai sous l’effet de la surprise. Derechef, je tournai la tête pour me trouver nez à nez avec le visage joufflu de Fleur, l’esprit protecteur de ce palais. Alors qu’elle s’apprêtait à parler de nouveau, je plaçai mon doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence. La petite fille se mit à loucher. Évidemment, mon geste était inutile, puisqu’elle veillait toujours à n’être vue et entendue que par moi seul lorsqu’elle faisait une apparition. Sa personnalité timide lui faisait fuir les habitants de Fleur-Eclose, qu’elle craignait comme s’il s’était agi d’étrangers. Je crois que seule Tillia l’avait aperçue une ou deux fois ces dernières années. Je collai de nouveau mon oreille contre la fente, en espérant que cette distraction ne m’avait pas fait manquer une information capitale. Tu fais tout cela pour un esclave ? s’exclama Kaecilius, clairement surpris. Tu m’obliges à épouser cette femme pour ce cadavre ambulant ? » Il avait haussé la voix, si bien qu’il m’aurait été impossible de manquer ses paroles, même si Fleur avait continué à me parler. Je veux le Démon Blanc. Pourquoi crois-tu qu’on l’appelle la possession la plus précieuse des Domitillii ? Parce qu’il est immortel ? » Par réflexe, en entendant cette sottise, je plissai les lèvres et secouai la tête. Il y avait de nombreuses rumeurs à mon sujet, mais celle-ci était fausse. J’étais mortel, comme tout humain de cette contrée. Je vieillissais simplement plus lentement que la moyenne. Bien plus lentement… C’est lui, le plus puissant Vertueux que cet Empire ait jamais vu. Depuis deux siècles, toutes les nouveautés de l’Art dont tu es le disciple peuvent lui être imputées. Évidemment, ce sont ses maîtres et ses maîtresses qui en ont récolté les lauriers… » Après une telle affirmation, l’opinion que j’avais d’Aelius se fit soudainement plus favorable. Je ne te crois pas, répondit Kaecilius avec l’assurance caractéristique de la jeunesse. — Je ne t’y obligerai pas. Ce démon a dans sa tête des connaissances qui permettraient d’asseoir définitivement mon pouvoir sur tous les peuples barbares de ce monde, et même d’au-delà . — Mais si c’était le cas, comment se fait-il qu’un Hostilianus soit à la tête de l’Empire Serien et non un Domitillius ? » J’aurais pu répondre à cette question facilement, mais je ne pense pas qu’ils eussent apprécié mon intervention. Si Aelius répondit, je ne l’entendis pas, car Fleur se remit à me parler. Quand Tillia sera mariée au beau Kae, tu promets que tu me quitteras pas ? — Kae n’est pas beau, répondis-je à voix basse. C’est un prince prétentieux qui, à en juger par son maintien, a dû s’asseoir sur son épée jusqu’à la garde. — Promets, me dit-elle, en tirant ma manche. — Tillia va m’affranchir. Je serai alors libre de faire ce que je veux. Je resterai ici, avec toi. » Elle observa mon visage avec attention pour voir si je mentais. Je me forçai à sourire pour la rassurer. T’es mon seul ami, Lao, dit-elle avec sérieux. — Si tu te montrais aux autres habitants du palais, tu aurais de nombreux amis. Et tu te sentirais moins seule. — J’ai essayé, mais ils ne me comprennent pas. Ils ont peur et brûlent tout plein d’encens autour de moi. Si tu pars, je pars aussi. — Un genius loci n’a pas le droit de quitter l’endroit qui l’a vu naître. Ta mission est de protéger Fleur-Eclose. » Elle souffla et pouffa, puis me fit une grimace, que je lui retournai. Je suis sûre que je pourrais te suivre jusqu’au bout du monde. Si tu rentres chez toi, tu m’amèneras avec toi ? — Ma maison est ici, Fleur, lui dis-je avec un sourire teinté de mélancolie. J’ai oublié d’où je venais. — Tu n’as pas oublié, me répondit-elle, tout en continuant de jouer avec ma manche. Tu veux simplement pas te rappeler. — Quand tu auras vécu aussi longtemps que moi, tu… » Elle éclata de rire. Au lieu de terminer ma phrase, je lui pinçai gentiment la joue. Montre un peu de respect pour tes aînés. » Elle repoussa mes doigts, comme si je n’étais qu’une mouche agaçante. Tu crois que Tillia est en danger ? — Non, ma douce Fleur. Je crois qu’elle nous fait une blague. — Mais si elle ne rentre pas, ça veut dire que tu resteras à jamais esclave. — C’est pourquoi je dois la retrouver. — Quand tu me l’auras ramenée, il faudra qu’elle t’affranchisse avant la cérémonie. » Je fronçai les sourcils. Et pourquoi donc ? — Dès qu’elle devient l’épouse du beau Kae, leurs biens personnels seront mis en commun. Ce qui est à lui sera à elle, et ce qui est à elle sera à lui. — Oui, je sais tout ça, mon grain de pollen. — Elle ne pourra plus te libérer sans que son époux soit d’accord. Et Kae suivra les ordres du Fils du Ciel… » À cause de son apparence, il m’arrivait d’oublier que Fleur n’était pas une fille d’une dizaine d’années, mais un esprit protecteur qui avait vécu plus d’un siècle au milieu de ses habitants et connaissait donc le droit serien bien mieux que les avocats du clan. Tu dois rester à Fleur-Eclose. Tu l’as promis. Je veux pas qu’Aelius t’enlève à moi. — N’aie pas peur, affirmai-je, tout en essayant de lui cacher mon inquiétude. Je vais retrouver Tillia et nous réglerons cette histoire avant qu’Aelius ne mette ses sales pattes sur moi. » Je la vis lever la tête comme si elle écoutait ou voyait quelque chose au loin. Aelius est en train de partir, m’avertit-elle. Le beau Kae te cherche. Tu devrais y aller. » Et aussi vite qu’elle était apparue, son image se dissipa dans l’air. Je me relevai, époussetai mes habits et sortis de ma cachette. Le beau Kae… » répétai-je, tout en secouant la tête. Cette expression était vraiment ridicule. Comme je ne fis pas attention où j’allai, je percutai le neveu de l’Empereur. Il me semblait bien qu’un esclave comme toi s’empresserait d’aller écouter aux portes. — En réalité, il ne s’agissait pas d’une porte, je… — Tais-toi, soupira-t-il. Je suis fatigué et j’aimerais me reposer maintenant. Amène-moi à ma chambre. » Je le regardai sans comprendre. Ta chambre ? — Je passe la nuit à Fleur-Eclose. Demain matin, toi et moi, nous partirons à la recherche de ta maîtresse. L’Empereur en a décidé ainsi. — Et nous suivons les ordres d’Aelius à la lettre, ne pus-je m’empêcher de dire avec une pointe de sarcasme dans la voix. — Démon, dit-il, les mâchoires serrées, je te conseille de surveiller tes paroles en ma présence, car je n’hésiterai jamais à te battre pour te faire taire. Bientôt, je serai ton maître. Sache que je ne serai pas aussi laxiste que ta maîtresse. » Je passai en revue toutes les chambres dont nous disposions à Fleur-Eclose et choisis la plus humide, celle que nous réservions aux serviteurs des hôtes de second ordre. Je partis aussitôt dans sa direction, sans vérifier si Kaecilius me suivait ou non. Ce n’est pas ma maîtresse qui a fait le démon que je suis. J’ai appartenu à de nombreux Domitillii. Certaines et certains – tu peux me croire – étaient bien plus sévères que tu ne le seras jamais. » Je tournai ma tête pour voir sa réaction. Il n’avait pas bougé d’un pas. Ses poings étaient serrés ; son regard aussi inflexible que celui d’une statue. Eh bien, m’exclamai-je, tu préfères dormir dans ce couloir ? — J’imagine les sévices que je te ferai subir », répond-il avec sérieux. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Kaecilius, mon prince, ne fais pas des promesses que tu seras incapable de tenir. Un Vertueux ne devrait jamais se vanter. » Le lourd martèlement de ses pieds sur le sol fut la seule réponse que j’obtins. Quand son épaule vint percuter la mienne, il se contenta de m’indiquer d’un signe de tête impérial de poursuivre mon chemin. Ce fut avec un sourire satisfait que je le conduisis à sa chambre.
Bilabié: se dit d'un calice ou d'une corolle dont les éléments forment deux lèvres. La plupart des lamiacées (ou labiées) ont un calice et/ou une corolle bilabiés. Bilatérale (symétrie) : se dit d'une fleur qui ne présente qu'un seul plan de symétrie. Biloculaire : à deux loges. Ex. :
Les végétaux, et plus particulièrement les fleurs, m’ont toujours beaucoup inspirée pour mes idées DIY. C’est encore plus le cas au Printemps, où les projets hivernaux laissent la place à des tutos un peu plus légers, frais et fleuris. Etangement, depuis l’été dernier, ce sont les pâquerettes et marguerites qui m’inspirent le plus. J’ai l’impression que ces fleurs passent souvent inaperçues, comme si nous étions trop habitués à les voir. Et pourtant, leur simplicité me plaît. Comme dirait Victor Hugo, la simplicité est la sophistication suprême » ! Vous l’aurez compris, le tutoriel que je vous propose consiste à réaliser un porte-clé fait main en forme de marguerite. Ou de pâquerette. Ou de camomille. Ici, je ne fais pas trop la différence puisque la taille et l’odeur de la fleur restent subjectives !. Le dernier porte-clé que j’utilisais s’est malencontreusement cassé, et je n’ai pas tardé à trouver une idée pour le remplacer. Les porte-clefs, comme les marque-pages, sont des projets DIY souvent tout simples à réaliser, et qui plaisent toujours, car utiles ! A voir aussi des images florales à télécharger pour bullet journal Un projet DIY pour avoir un porte-clé entièrement personnalisé On peut réaliser des porte-clés faits main avec tout un tas de matériaux différents. Simili cuir, plastique dingue, pâte fimo, porcelaine froide, tissu, feutrine, perles en bois, pompons… les techniques aussi sont variées. Si vous cherchez à représenter quelque chose en particulier, vous devriez trouver facilement la technique et le matériel adapté. N’hésitez pas à chercher des idées sur Pinterest ou sur certains sites de loisirs créatifs et travaux manuels comme Creavea. Tellement de projets ont déjà été réalisés, et partagés ! Vous pouvez vous inspirer d’un projet déjà existant, et modifier la forme, les couleurs… jusqu’à avoir un porte-clé totalement customisé et ma part, j’aime beaucoup utiliser les matières comme le simili cuir ou la feutrine, qui sont faciles à manier et offrent de nombreuses possibilités. Mon dernier porte-clé était un oeil porte-bonheur , et la seule difficulté résidait dans le découpage. Plus récemment, j’avais réalisé des imitations de poupées Kokeshi pour porter mon trousseau de clés. Un do-it-yourself encore plus simple, sauf quand on a du mal avec certains gestes précis ! Comment faire un porte-clé fait main ? Cette fois-ci, j’ai jeté mon dévolu sur la feutrine. L’idée était d’obtenir un porte-clé moelleux, comme une mini-peluche. C’était donc la matière idéale, puisqu’elle est douce et se rembourre facilement après un peu de couture. Je suis loin d’être une experte en couture c’est un peu mon point faible, donc je n’ai utilisé qu’un point particulier le point de feston. Il s’apprend très vite et me semble accessible à tous ! Pour réaliser ce porte-clés pâquerette, le principe est simple il faut coudre deux morceaux de feutrine en forme de fleur entre elles, et rembourrer le tout avec de la mousse. Je vous propose le gabarit en téléchargement, donc pour ça, pas d’inquiétude. Le matériel Le patron de la fleur, une imprimante et une feuille de papierUn anneau de porte-clé2 morceaux de feutrine un blanc et un jauneUne grosse aiguille et du fil à broder blanc et jauneUn ruban beigeUn stylo noir, une paire de ciseauxDe la mousse pour rembourrer La réalisation du porte-clé fait main La première étape consiste à découper le gabarit de la fleur, et à reporter le modèle sur la feutrine. L’idée est d’avoir 2 fois la fleur tracée sur la feutrine blanche, et le rond central une fois sur la feutrine jaune. Ensuite, il faut bien sûr découper ces 3 morceaux de feutrine. Prenez votre meilleure paire de ciseaux et un peu de patience pour couper au plus près de la forme ! Pour former la face avant de la fleur, j’ai mis mon fil jaune dans l’aiguille et fait un noeud à l’extrémité. Puis j’ai cousu le rond au centre d’une des faces de la fleur de la façon la plus simple qui soit. Bien sûr, il ne faut pas oublier de faire un noeud à l’arrière pour finaliser la couture. Une fois la face avant faite, il faut coudre ensemble les deux faces, et insérer au passage le ruban beige qui servira à attacher la fleur au porte-clé. Cette fois-ci j’ai donc enfilé mon fil blanc sur l’aiguille, et j’ai positionné le ruban entre les deux faces. Pour le faire tenir, j’ai commencé par faire là encore deux points de couture classiques. Afin de coudre ensemble les deux faces de la fleur, j’ai enchaîné sur un point de feston. Si vous ne connaissez pas cette technique, elle est expliquée dans ce tuto facile sur Youtube. Avant de terminer ma couture, j’ai rembourré ma fleur pour lui donner un effet matelassé ». Il m’a fallu glisser la mousse jusqu’au bout des pétales pour qu’ils puissent bien avoir un aspect rebondi. J’ai pu ensuite continuer ma couture, tout en remettant un peu de mousse au compte-goutte au besoin. Là encore, on n’oublie pas de faire un noeud pour tout sécuriser, et le tuto est terminé ! Il n’y a plus qu’à glisser le ruban dans l’anneau du porte-clés. D’autres projets pour un porte-clé fait main Comme vous pouvez le voir, ce porte-clefs est tout aussi simple à réaliser que les deux autres que j’ai pu vous proposer sur ce blog. N’hésitez pas à utiliser d’autres couleurs, que ce soit pour le ruban, le pistil ou les pétales. L’essentiel est de s’approprier le projet, ou de l’adapter à ce que vous voulez en faire. Je trouve que ce genre de DIY peut vite devenir un cadeau fait maison à offrir à ses proches. Que ce soit pour la fête des mères ou des pères, la Saint-Valentin pourquoi ne pas faire un coeur sur le même principe ?, Noël… certains font même des porte-clés plus sophistiqués pour pouvoir les utiliser en bijou de sac. Et tout comme on a besoin de transporter ses clés, on a parfois besoin aussi de les poser chez soi dans un endroit où on ne risque pas de les oublier. Pour ma part, j’ai toujours eu un genre de coupelle pas toujours esthétique dans mon entrée. Mais j’ai trouvé un do-it-yourself bien plus intéressant dans cette optique il permet de fabriquer un porte-clés mural. J’adore l’idée, et comme souvent en DIY, l’objet fait main devient un objet déco à part entière. A tester 🙂 Et vous, vous avez déjà créé votre porte-clé fait main ?
UneFleur Qui Dit « Ne M'oubliez Pas » Solution. Réponses mises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Saisons Groupe 70. Solution. Une fleur qui dit « Ne m'oubliez pas » Solution . M Y O S O T I S. Premiers Villages Juifs En Palestine. Et Si C’Était Vrai A Été Son Premier Roman . CodyCross Saisons Groupe 70. Toutes les réponses à CodyCross Saisons. Définition Solution
Message d'origine dancanisy 50 01/10/2018 à 1726 0 0 J'ai quelques fleurs vivaces à 4 ou 5 pétales qui repoussent chaque année. Je ne me souvent plus de leur nom. Pourriez-vous m'aider ? Peut-on les reproduire ? Publicité Réponses Marc65 65 01/10/2018 à 1744 0 0 C'est un Platycodon grandiflora, peut-être la variété 'Astra White'. jurasienne39 17 01/10/2018 à 1807 0 0 j'ai pareil..mais couleur bleue ..çà disparait ..je mets tjs un baton..sinon me rappelle plus .. dancanisy 50 01/10/2018 à 1809 0 0 Bonsoir, Merci beaucoup à Marc65 pour sa rapidité de réponse. Cette plante est agréable et facile à cultiver. Puis-je récupérer les graines pour les resemer ?
. 498 386 158 43 281 174 392 252
une fleur qui dit ne m oublier pas